Tandis que le soin des malades est, pendant la paix, le champ le plus approprié à l’action des Comités de dames, ce serait dans une organisation en faveur de l’hygiène publique qu’on pourrait le mieux chercher une tâche correspondante pour Faction des hommes (IC 1869, p 166)
Le ministre de la Sublime Porte M. Aristarchi-Bey: « Je suis heureux de vous annoncer que le Comité constitué à Constantinople compte 50 membres parmi lesquels il y a dix dames. D’autres Comités se forment dans les provinces ». (IC1869, p 210)
M. le comte Sérurier (France):
— Je regrette que les dames faisant partie d’une Société de la Croix-Rouge n’aient pas été admises comme membres de la Conférence, et je demande l’insertion de cette observation au procès-verbal.
M. le Président :
— Je dois expliquer à ce sujet que le Comité international n’a pris l’initiative d’aucune invitation de dame, mais qu’il a invité à la Conférence toutes les personnes, y compris les dames, qui lui ont été signalées par les Comités centraux. Telle a été sa règle de conduite.
M. le comte Sérurier (France):
— Des dames sont venues à Genève précisément dans l’intention de prendre part aux travaux de la Conférence.
M. Benoît-Champ (France):
— Il me semble que rien ne s’opposerait à ce que ces dames, une fois présentées par des membres de Comités centraux, fussent admises parmi nous.
M. Louis Micheli (Genève):
— Je demanderai seulement que ces dames soient présentées par des membres de Comités centraux, non pas en leur nom personnel, mais en leur qualité de membres de Comités centraux.
La proposition de M. Benoît-Champy, mise aux voix, est adoptée avec l’amendement de M. Micheli.
(1884, p 72)
“Madame Meissner-Diemer (Autriche) rappelle que c’est aujourd’hui pour la première fois que les dames et les associations fondées par elles prennent part aux Conférences comme membres légitimes de la Croix- Bouge. Elle ajoute que celles-ci ont beaucoup profité de leurs maîtres dans le domaine de l’humanité. Elle porte son toast aux travailleurs dévoués de la Croix-Rouge”.
(1897, Vienna, p 256)