The 1st International Conference, in the conventional numbering, took place in Paris in the summer of 1867, and had a very full list of issues before it, and to deal with them all, the Conference established the “Sections”.
The First Section would deal with the “scientific” aspects of treating wounded on land or at sea; the Second looked at legal and administrative aspects of the same; and the Third with other general objectives of the Society, notably purely administrative services.
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The Second Section of the Conference met for its 8th session at 9 am on the 5th June, and its President opened the floor for a discussion of
“4o Pourra-t-on considérer comme faisant partie des Sociétés de secours les membres du clergé, les corporations religieuses, les chevaliers de Saint-Jean-de Jérusalem, les chevaliers des ordres Teutoniques e de Malte, les médecins, les pharmaciens et les fonctionnaires administratifs ? Tout membre d’un Comité ne fera-t-il pas partie de droit des Comités de tous les Pays[i]?»
This unremarkable list of questions in the eyes of a reader in 2019 would have been forgotten again had it not been for a detail in the text of the resulting decision:
“ Les membres délègues faisant partie de la 2e Section émettent le vœu suivant : font partie de droit des Sociétés de secours les membres du clergé, les corporations, associations et congrégations religieuses ou hospitalières d’hommes et de femmes appartenant aux diffèrent cultes, les chevaliers de St-Jean-de-Jérusalem, ainsi que des ordre Teutoniques et de Malte et d’autres hospitaliers, les médecins et les pharmaciens. Fait également de droit partie des Sociétés de secours quiconque est membre d’un comité de secours, n’importe de quel pays[ii]”.
Of course, this inclusion was not made in a particularly feminist spirit, but to get hold of nurses. Nevertheless, the fact that someone in the meeting, which was adjourned already at 11 am that morning, must have raised a hand and suggested it shows that the role of women in Red Cross Red Crescent work has been on the table from the very beginning.
This was made explicit in the work of the Third Section, which inter alia was tasked with answering the following question:
“Proposer le model le plus convenable d’exciter en temps de paix la charité publique en faveur des victimes de la guerre, notamment dans les pays neutres[iii]”
The Third Section’s handling of that issue is sufficiently interesting to justify allocating a fair amount of space to it:
“INTRODUCTION.
- – On ne peut traiter une question plus importante. S’assurer le concours du public, créer une immense association de toutes les amés charitables, c’est la vie et l’avenir de l’œuvre.
- – Il faut bien comprendre le sens du mot charité dans la question. Il ne s’agit pas seulement d’un secours pécuniaire, il s’agit de l’intérêt de l’œuvre, de l’amour de l’œuvre, d’un concours actif et personnel.
- – Réfutation de l’objection qu’il est inutile de s’occuper, en temps de paix, de guerres, qui peut-être n’arriverons pas. – Importance capitale d’être prêts d’avance.
- – Organisation des Comités
- Comités de dames
- – Importance du rôle des dames dans cette œuvre :
1o Preuves sociales tirees des occupations des ommesqui ne leur permettent pas de donner beaucoup de temps a l’œuvre ;
2o Preuves materielles tirees de la nature du travail que l’on faire en temps de paix et qui semble principalement reserves aux dames ;
3o Preuves d’experience, tirees du role joue par les dames dans l’œuvre de la commission sanitaire des Etats-Unis ;
4o Preuves morales, tirees de la nature de la femme, qui semble predestinee par Dieu aux œuvres charitables qui demandent de longs et patiens devouements.
- – Organisation de comites de dames dans tous les pays :
1o Les comites doivent etre extrement nombreux ;
2o Chacun doit se composer d’un petit nombre de membres ;
3o Chacun doit renfermer stricement ses operations dans une circonspection determinee.
- – Nature du travail confie aux dames :
1o Confection de vetements de toute espece de drap, de flanelle et servietts, etc. , etc. ;
2o Recherche des femmes devoues capable de devenir en temps de guerre de bonnes garde-malades ;
3o
Visites dans leur circonscription pour reunir soit de l’argent, soit de livres,
soit tous autres objet utiles aux blesses[iv].
The thinking of Third Section[v] appears to have been that women
ought to be the day-to-day foot soldiers of the Red Cross in peacetime, as
after dealing with Ladies’ Committees, it goes on to make rcommendations on
other bodies, such as Steering Committees ; Higher Councils ; and
Congress.
[i] Conferences internationales à Paris ; Sociétés de Secours aux Blesses Militaires des Armées de Terre et de Mer ; 1867; Publie par la Commission General des Délégués, Paris 1867; Deuxième Section, p 34 ; https://library.icrc.org/library/docs/AF/AF_1552_01.pdf
[ii] Conferences internationales à Paris; Sociétés de Secours aux Blesses Militaires des Armées de Terre et de Mer ; 1867; Publie par la Commission General des Délégués, Paris 1867; deuxième Section ; p 37 ; https://library.icrc.org/library/docs/AF/AF_1552_01.pdf
[iii] Conferences internationales à Paris A PARIS ; Sociétés de Secours aux Blesses Militaires des Armées de Terre et de Mer ; 1867; Publie par la Commission General des Délégués, Paris 1867; Troisième Section p 24 ; https://library.icrc.org/library/docs/AF/AF_1552_01.pdf
[iv] Conferences internationales à Paris; Sociétés de Secours aux Blesses Militaires des Armées de Terre et de Mer ; 1867; Publie par la Commission General des Délégués, Paris 1867; Troisième Section p 24 ; https://library.icrc.org/library/docs/AF/AF_1552_01.pdf
[v] It appears from some of the text not quoted above, but part of the proces-verbale from the Conference, that the idea of including women was promoted, in particular, by M. le lieutenant général Renard and Dr Appia, the latter of course e member of the ICRC.