Women reappear in the fifth Conference, at least as measured by « mentions » – 8 times « femme » and « femmes » ; 25 times « dame » et « dames ». And this time, as will be seen, there are reports on the activities undertaken by some of them – individually and through their Committees. However, as the document searched contains both the proces-verbal and correspondence before / report after the Conference, the number of mentions may be inflated by duplication.
The first « mention » comes on the fourth day of the Conference, Monday 25 April 1892, when the meeting took place under the Chairmanship of the Count della Somaglia, who
« …donne lecture d’un télégramme des dames de la Croix-Rouge de Catanzaro, qui forment des vœux pour la bonne réussite de la Conférence.[i] »
The next came in the same session, and appears in a brief intrventio by Dr Appia of ICRC, who clearly wants to keep a certain Society on side :
« M. le Docteur A p p i a (Comité International) appuie les conclusions du rapport allemand. Si vis pacem para bellum. Ce serait injuste de nous accuser de désirer la guerre pour pouvoir rejoindre le but pratique de notre institution. Au nom du délégué des Etats-Unis je rappelle à l’Assemblée le nom d’une dame qui s’intéresse vivement à cette question. Miss Barton est d’avis que l’emploi utile du temps de la Croix-Rouge pendant la paix est indispensable. En Amérique on n’aurait pas même accepté une institution n’ayant en vue que l’éventualité de la guerre. [ii] »
Towards the end of the session, a representative of Japan, took the floor :
« M. de Siebold (Japon) parle de l’activité de la Croix Rouge japonaise en tem ps de paix. Il y a un Comité, qui se compose de dames de la meilleure société présidé par l’Impératrice. Ce Comité fait des études régulières théoriques et pratiques dans un hôpital spécial sous la direction de médecins, qui ont étudié la question en Europe, et il a déjà rendu d’im portants services à l’occasion d’une éruption volcanique, d’un trem blem ent de terre, etc. [iii]»
The next morning, one of the first speakers was Professor de Martens, a representative of the Government of Russia who, while reading a report from the Russian Central Committee, expressed a favourable view on the issue of creating many committees, added:
« La question n ’aurait pu être posée nulle part mieux qu’en Italie, où la charité publique s’applique en toutes formes. Après avoir rappelé l’œuvre du Comité russe, qui, pendant la récente disette, a distribué 25 millions pour secourir les indigents, il recommande aux Sociétés de la Croix-Rouge d’exercer leur activité même en temps de paix. Il demande qu’on n’oublie pas le concours des dames et cite, à ce propos, l’exemple de l’Impératrice Augusta de la Reine Olga et de la Reine Marguerite, qui a la vertu pour couronne et la charité pour sceptre. [iv] »
An Austrian gentleman, Dr d’Arnetii, relayed some ideas of the women of the Red Cross in Moravia, in present-day Czech Republic »
« … donne lecture du rapport imprimé du Comité des dames de la Moravie et présente la proposition suivante :
La cinquième Conférence de la Croix-Rouge émet le vœu que les principes de la Croix-Rouge se propagent à la fois par l’éducation et par la publicité en général.
C’est d’abord l’éducation dans la famille qui doit préparer l’esprit et le cœur des jeunes gens, ensuite, dans les écoles, la lecture graduée et adaptée à l’intelligence des élèves, plus tard la gymnastique et peu à peu les premiers soins à donner aux blessés ; enfin dans les collèges destinés à former les instituteurs de la jeunesse et dans les universités les mêmes moyens doivent être employés pour intéresser la jeunesse aux idées de la Croix-Rouge. [v] »
A report from the Austrian Red Cross reveals the interesting fact of co-operation between “Comité de secours des femmes de la Croix-Rouge pour Trieste et l’Istrie” and the Austrian Ministry of the Navy:
« L’accord intervenu entre le Lloyd autrichien, le Comité de secours des femmes de la Croix-Rouge pour Trieste et l’Istrie et le ministère de la marine autrichien répond, d’une façon concrète, aux questions que nous examinons.
Le Comité central de la Société de la Croix-Rouge autrichien ne nous écrit, en nous envoyant copie de ce précieux document (Normale für eine Seeambülanz des Rothen Kreuzes), que cette convention sera mise en vigueur, à peu près sans changement, quand on créera l’ambulance maritime, àpart quelques points accessoires, sur lesquels l’entente n’est pas encore définitive.
Le Comité central autrichien espère que ce projet pourra engager les gouvernements d’autres États à étudier également cette importante question, et contribuer à amener enfin une entente générale à ce sujet.
Nous croyons donc utile de communiquer, comme nous l’avons dit plus haut, ce document dans son entier à tous les Comités centraux de la Croix-Rouge (p. 83). [vi] »
A little later the draft regulations for this ambulance are presented: « Projet de règlement pour une ambulance maritime de l’Association de secours des femmes de la Croix-Rouge pour Trieste et l’Istrie . » The regulations contain little of interest in the present context but towards the end of paragraph 8 places specific duties on these women :
« Pour l’entretien (nourriture, etc.) des malades, un tarif par personne et par jour sera établi, par un accord entre l’Association de la Croix-Rouge des femmes pour Trieste et l’Istrie et le Lloyd austro-hongrois. [vii] »
And, further, under « III. — Commandement et mobilisation ” the Ladies are placed under the authority of an inspector-general of voluntary aid to the wounded:
« L’ambulance maritime se trouve, de même que toutes les institutions de la Société autrichienne de la Croix-Rouge, sous le commandement de l’inspecteur général impérial des secours volontaires aux blessés.
Dans le cas d ’une mobilisation générale ou partielle, l’inspecteur général, sur l’invitation du ministère de la guerre, donne à l’Association de la Croix-Rouge des femmes pour Trieste et l’Istrie l’ordre de préparer et d’équiper l’ambulance maritime, pour le service auquel elle sera destinée. [viii]»
In the reporting from the Conference, second section, the question of « De quelle manière pourrait-on intéresser la jeunesse de nos écoles aux hautes tâches de la Croix-Rouge? », and following that a response which demonstrates, if nothing else that the Ladies of the time gave nothing to the Gentlemen with regard to the deployment of bombast :
« Rapport du Comité des dames
DE LA PROVINCE MORAVE [AUTRICHE].
La charité est un des principaux fondements de la vie sociale ; elle est la source de tout bonheur, de tout vrai plaisir dont nous jouissons ; elle fait prospérer les associations de bienfaisance ; elle engendre l’affection dans la famille et, en dernier lieu, l’amour de la patrie. Le patriotisme, c’est-à-dire la manifestation de la conscience de notre homogénéité, est une condition indispensable à la prospérité des États. Eteignez les saintes flammes de l’amour de la patrie, et l’État s’écroulera, comme une bâtisse privée de son ciment.
Il y a longtemps que l’État a compris la nécessité d ’alimenter l’amour de la patrie, mais où le nourrirait-il mieux, sinon dans le cœur de l’enfant, en tâchant de lui donner une idée de la grandeur de la patrie et de l’utilité du vrai patriotisme ?
L’amour de la patrie, ainsi que tout autre amour, fera ses preuves dans la détresse, et c’est surtout dans une guerre, que le cœur du patriote se signalera par le dévouement le plus désintéressé ; non seulement l’abondance donnera le superflu, mais la pauvreté encore partagera ses restes. Chacun concourra à l’œuvre e secourir ceux qui, arrachés à leurs familles par l’appel aux armes, verseront leur sang sur le champ de bataille et combattront pour la victoire, au prix de leur vie. Accomplir notre devoir de frères envers ces braves, soigner les blessés et les malades, consoler les affligés, nourrirait désaltérer ceux qui meurent de faim et de soif, voilà de quoi s’est chargée la Croix-Rouge, s’imposant une tâche dont personne ne saurait nier l’importance.
De nos jours, hélas ! l’égalité entre les hommes est encore un but que l’humanité n’ose entrevoir que dans un lointain avenir, mais auquel la Croix-Rouge, avec ses tendances tout humanitaires, frayera le chemin. L’institution servant des tâches si sublimes ne serait-elle pas digne de l’appui de tout cœur noble et généreux ? Ne mériterait-elle pas d’être fomentée par les régions compétentes ? Le citoyen futur ne devrait-il pas, dès son enfance, être instruit de l’importance de cette institution et ne tâcherait-on pas de gagner le cœur sensible de la jeunesse aux pins hauts devoirs de l’humanité ? Nous ne pensons pas qu’il n’y ait personne qui ose contredire.
Mais, comment s’y prendre ? C ‘est là le difficile. Presque toute grande œuvre a eu ses petits commencements, et bien des choses utiles et désormais indispensables ne sont tombées en partage de l’humanité que peu à peu, souvent même par des détours C’est à travers l’erreur qu’on arrive à la vérité.
En essayant de répondre à la question, comment on pourrait intéresser la jeunesse de nos écoles aux hautes tâches de l’Association de la Croix-Rouge, nous ne prétendons point de vouloir la régler d’une manière définitive. Nous nous contenterons du petit mérite de l’avoir posée et d’appeler l’attention sur une matière qui ne nous semble manquer ni d’importance, ni d’actualité.
I. — L’école primaire.
Si l’intelligence de l’enfant entrant à l’école primaire n’est pas encore développée, son sentiment est d’autant plus riche et plus profond. On conviendra que, tandis que les facultés intellectuelles de l’homme augmentent dans son développement successif, les tendres sentiments perdent nécessairement de force, soit à la suite d’une connaissance plus parfaite des choses, soit par l’habitude aux âpretés de la vie. C’est donc au sentiment, au cœur de ses petits élèves que s’adressera le maître, expliquant la tâche de la Croix-Rouge à l’école primaire. Se servant du moyen reconnu presque partout pour le meilleur et le plus sûr, il agira sur l’imagination de l’enfant par des tableaux représentant toutes les horreurs de la bataille de même que toutes les misères de la Croix-Rouge. Il faut que l’enfant ait une vague idée des dangers que court le soldat, pour comprendre la nécessité d’y remédier de notre mieux. Ce ne seront ni des expositions logiques ni des d éductions qui lui donneront cette idée, mais l’explication des tableaux auxquels on rattachera de petits contes. Il faudra que ces tableaux se raniment, pour ainsi dire, et se succèdent dans une série : le départ de l’armée, la bataille, le blessé, la place du pansement, l’hôpital, etc. Le catéchiste lui aussi pourra rendre de grands services. Les livres de lecture porteront de petites histoires et des contes relatifs aux tableaux.
Cependant, on aura égard au sexe des enfants : on se gardera bien de l’aire voir aux garçons des tableaux qui pourraient les décourager ; les tableaux illustreront plutôt l’auréole du Héros com battant pour la patrie, glorifieront l’amour de la patrie comme vertu cardinale et allumeront dans les cœurs l’enthousiasme de la bravoure et des grands exploits. On en usera autrement avec les filles, en animant en elles la douceur, le dévouement, la commisération, toutes les qualités sublimes de la femme. A partir de l’école de travail manuel, la petite main de l’enfant viendra à bout de nombre d’ouvrages tels que faire de la charpie, coudre des bandages, etc., et se rendra utile, sans trop de fatigue.
Dans les classes supérieures, l’habileté croissante produira des ouvrages de plus en plus parfaits et utiles. Là encore de petits contes ne manqueront pas d’impressionner les petits cœurs si sensibles, et le maître ou la maîtresse saura ajouter aux charmes de la matière en adressant aux enfants des questions sur les aventures de leurs proches qui ont fait des campagnes.
II. — Les écoles intermédiaires.
A l’école intermédiaire on continuera tout d’abord le procédé commencé à l’école primaire. Les livres de lecture porteront encore une série de morceaux ayant pour sujets les tâches de la Croix-Rouge, que l’intelligence déjà développée des élèves permettra d’expliquer avec plus de logique. C ‘est surtout la gymnastique plus ou moins obligatoire qui se prêtera à nos tendances. L’idée de se servir de la gymnastique pour préparer les écoliers au service militaire, se fait jour de plus en plus ; on a commencé par introduire le commandement militaire et l’on finira, peut-être , par organiser des « corps des cadets » à l’exemple de la Suisse.
Tandis que ce procédé ap p re n d ra à l’écolier la discipline militaire, le disposera à la franchise et à la loyauté du soldat et que son attention sera appelée de bonne heure et d’une manière énergique sur le devoir du citoyen envers la patrie , il ne se raguère moins aisé de l’enthousiasm er pour les tâches de la Croix-Rouge, qui pourra méme en tirer des avantages réels. Dans les classes supérieures, les élèves, âgés de dix-sept à vingt ans, ayant l’intelligence et les forces physiques assez développées, pourront recevoir comme annexe aux exercices de gymnastique, des instructions démonstratives dans les premiers secours à porter dans différents accidents, connaissance assez utile en tout temps, mais qui profitera surtout à la Croix-Rouge. Les jeunes gens expérimentés à ces secours pourront un jour secourir leurs camarades blessés sur le lieu même du sanglant combat, de même que ceux qui ne seront pas soldats, pourront toujours rendre d’éclatants services, les circonstances données. Il y a môme lieu de croire que, dans le temps du détresse, les écoliers d’un âge plus avancé s’offriront volontairement comme infirmiers, porte-blessés, etc., et qu’ils serviront ainsi d’une manière signalée la patrie et l’humanité.
III. — Les Universités.
La jeunesse ainsi préparée dès la tendre enfance ne laissera plus guère à faire à l’université. Il ne s’agira que de conserver ce qu’on aura gagné jusqu’ici. L’université est une institution que son organisation empêche de se mêler d’autre chose que de la science et qui ne se prêtera à nos tendances que si la discussion scientifique en présente l’occasion.
Encore, avant ou pendant ses études universitaires, le jeune homme achèvera son éducation militaire; il a atteint l’âge où d’un jour à l’autre la voix de la patrie peut l’appeler aux armes. A l’université, la Croix-Rouge trouvera un puissant appui dans le concours de la science, et c’est surtout la science médicale qui n’y manquera point. La perfection de nos armes modernes décuple les dangers du soldat et change la nature des blessures. La science ne laissera pas d’y attirer l’attention de ses disciples qui, rentré s dans leurs foyers, proclameront partout la conviction acquise que les guerres futures seront bien autrement désastreuses que celles d’autrefois il s’en suivra partout une sollicitude plus vive des préparatifs nécessaires à soigner les blessés.
D’ordinaire, nos universités ne manquent point d ’associations ; les jeunes gens qui pour la première fois jouissent de la liberté et ne font que d’entrer dans la vie publique, portent dans ces associations un cœur ouvert; une grande association d’étudiants avec des tendances exclusivement patriotiques, espèce du succursale de la Croix-Rouge serait de la plus grande utilité. En tant qu’ils ne feront pas partie de l’armée, les membres de cette association, instruits à porter tous les secours, prêteront à la Croix-Rouge des appuis qu’on ne saurait trop apprécier.
Certes, il reste encore bien des choses qui pourraient se faire et qui se feront, s’il plaît à Dieu; mais pourvu qu’il se fasse quelque chose de ce que nous venons de signaler, la bonne cause pour laquelle nous combattons ne sera déjà pas mal servie. Le patriotisme en appelle à tous; excepterait-il la jeunesse ? Guidée par la devise que, de tout temps, l’union fait la force, puisse-t-elle mettre son enthousiasme sans pareil, la fraîcheur de sa force intacte au service d’une cause prenant racine dans ce que l’humanité a de plus sublime, dans la charité! [ix] »
Even at this time, some members of the Conference felt that there was enough talk about the rôle of women in the Red Cross – and too few present :
« M. le Dr d’Arnetii (Autriche) prend la parole pour exposer des considérations générales sur le règlement. Au point de vue des Conférences à venir, il regrette qu’on modifie les règlements à chaque conférence, et cela même sur des sujets importants, comme par exemple sur la valeur et la forme des votations. Il cite des inconvénients, comme celui qui s’est vérifié â la conférence de Berlin, où la majorité restait toujours au Comité de Berlin, à cause de la forme de votation adoptée. Il parle de la mission des dames : à Berlin et à Carlsruhe il n ’y en avait qu’une seule, en sa qualité de présidente d’un Comité ; à Rome elles n’assistent pas à la Conférence. Il croit que l’importance des dames dans la Croix-Rouge est très grande, et il trouve injuste de les exclure. Il propose partant qu’on nomme une Sous-commission pour formuler un règlement général, qui puisse être adopté, avec les modifications qui seront nécessaires, pour toutes les conférences à venir. [x]»
It appears that a sub-commission had been tasked with thinking about rules and regulations for the International Conferences, and it reported to the the third Plenary Session. It made some recommendations but, chiefly, kicked the issue back to National Societies.
However, M. d’Arneth, sems to have continued pushing the cause of women – but was rebuffed :
« Quant à la troisième question que M. d’Arneth recommande de prendre en examen, celle de l’admission des dames aux conférences internationales des Sociétés de la Croix-Rouge, la Sous-commission ne s’est pas ralliée à cette proposition[xi] ».
One of th questions before the Conference, and which was dealt with at the 4th plenary, was the 12th : « Mesures à prendre pour propager les idées de la Croix-Rouge dans « toutes les classes de la Société », and on this matter the Rapporteur was M. de Martens of the Russian Red Cross. During his rather long intervention he highlighted the leading rôle of women in many National Societies :
« Enfin, toujours au nom du Comité russe, j ’ai l’honneur de vous proposer de faire appel à l’aide des femmes. Presque dans tous les pays du monde ce sont les fem mes qui ont pris notre Œ uvre sous leur patronage: en Russie c’était Sa Majesté feu l’impératrice Marie Alexandrowna, qui a provoqué la signature de la Convention de Genève par la Russie : et qui a été l’auguste fondatrice de la Croix-Rouge russe? c’est Sa Majesté l’impératrice actuelle qui est la protectrice magnanime et infatigable de notre œuvre et qui a pris à cœur tous ses intérêts; en Allemagne c’est Sa Majesté feu l’impératrice Augusta qui s’était mise â la tête du mouvement et à qui nous sommes redevables du Fonds Augusta ; dans l’A llemagne du midi c’est S. A. R. la grande-duchesse de Bade, que nous avons eu le bonheur d’admirer en 1887 à Carlsruhe , comme haute protectrice et infatigable initiatrice de tous les établissements de charité dans son ravissant pays; dans le royaume de Wurtemberg c’est S. M. la reine douairière Olga Nicolaewna, dont le nom est devenu le drapeau de toutes les Institutions de la Croix-Rouge et de toutes les œuvres de charité. Enfin, en venant à Rome, nous savions que Sa Majesté la reine Marguerite avait pour couronne la vertu et pour sceptre la charité, et dès notre arrivée, elle nous a donné des preuves d’une générosité qui met le sceau à toutes les qualités qui la distinguent. [xii]»
During the same, fourth, plenary session of the Conference’s deliberations, during which was considered Question 11, « De la formation, en temps de paix, d’un corps d’infirmiers et de brancardiers volontaires pouvant, en cas de guerre, être employés au service de la Croix-Rouge, d’après les expériences faites en « Allemagne pendant ces dernières années »
Baron de Knesebeck of the German Red Cross, who was the Rapporteur on this issue, delivered a summary report with one of its main conclusions that the Red Cross simply must deal, also, with issues confronting the populations during peacetime – and not confine itself to being prepared for war. This received considerable support, including from the representative of the Japanese Red Cross, Baron de Siebold, who said (inadvertently confirming the absence of women):
« M. le Président, Messieurs, je m’associe entièrement aux conclusions du Comité allemand, et je me permets en même temps de vous donner quelques petits détails sur l’organisation de la Croix-Rouge au Japon. Dès sa fondation la nécessité y fut reconnue de créer des corps d’infirmiers et d’infirmières, et en même temps l’utilité de les choisir non seulement dans la classe ordinaire, mais encore parmi les personnes de la bonne société. Il s’est formé, sous la présidence de la princesse Komatsu du Japon, un Comité de dames com posé de tout ce qu’il y a de plus noble. Ces dames se sont engagées â faire des études sur le traitement des blessés, sous la direction de médecins formés en Europe. En même temps on a établi un hôpital considérable, qui a adopté en principe un système des baraques calqué sur celui de l’université de Heidelberg. Ces dames font dans ces hôpitaux un cours régulier théorique et pratique, après quoi elles se retirent et se tiennent à la disposition des Sociétés de la Croix-Rouge. Malheureusement dans ces derniers temps les occasions ne leur ont pas manqué de déployer leur dévouement et leur savoir-faire. Nous avons eu l’éruption du volcan : la Croix-Rouge s’est transportée en peu de temps sur le lieu de la catastrophe et a pu assister les malheureux. Après l’éruption du volcan, à l’occasion d’un tremblement de terre qui a renversé plusieurs milliers de maisons et a ravagé des provinces entières, on a porté partout l’assistance de la Croix-Rouge ; des ambulances et des hôpitaux ont surgi de toutes parts et les dames dont je vous ai parlé ont assisté dans le service hospitalier. Ainsi, depuis longtemps le Japon a compris la nécessité d’adopter et de mettre en pratique le principe qui vient de nous être proposé par le délégué d’Allemagne. (Applaudissements).[xiii]”
Later during the same session, Question 13 made its appearance: « De quelle manière pourrait-on intéresser la jeunesse de nos écoles aux hautes tâches de la Croix-Rouge ? »,
and Dr Arneth of the Austrian Red Cross as Rapporteur was given the floor :
« M. le Président, Messieurs, cette question a été proposée par le Comité des dames de la province de Moravie ; (c’est le véritable nom de la province, tel qu’il avait été aussi adopté dans les premières éditions du programme) et elle a été conçue ainsi : « De quelle manière pourrait-on intéresser la jeunesse de nos écoles aux hautes tâches de la Croix-Rouge ? ». Deux membres du Comité ayant décliné l’honneur d’exposer cette question, je prends volontiers la parole à leur place. Mais j’éprouve le besoin de faire appel à votre indulgence, car un autre Comité a déjà proposé une question qui a beaucoup d’affinité et d’analogie avec celle-ci : ce qui me fait craindre une certaine monotonie dans les détails que je suis appelé à vous donner.
Messieurs, la question présente a surtout pour objet la
jeunesse de nos écoles, mais les dames dont je suis l’interprète ont cru devoir
l’élargir, car elles pensent que l’on devrait intéresser les enfants, dès l’âge
le plus tendre, à nos idées et à nos œuvres. Il faudrait agir sur les garçons
par des histoires à leur portée, et habituer de bonne
heure les jeunes demoiselles â faire de petits ouvrages destinés à l’œuvre.[xiv] »
[i] Cinquième Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-rouge inaugurée à Rome le 21 avril 1892. Procès-verbaux sommaires des séances. 4th plenary session, p 16, p 17/475 of the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1892_RAPPORT.pdf
[ii] Cinquième Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-rouge inaugurée à Rome le 21 avril 1892. Procès-verbaux sommaires des séances. 4th plenary session, p 18, p 19/475 of the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1892_RAPPORT.pdf
[iii] Cinquième Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-rouge inaugurée à Rome le 21 avril 1892. Procès-verbaux sommaires des séances. 4th plenary session, p 20, p 21/475 of the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1892_RAPPORT.pdf
[iv] Cinquième Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-rouge inaugurée à Rome le 21 avril 1892. Procès-verbaux sommaires des séances. 5th plenary session, p 21, p 22/475 of the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1892_RAPPORT.pdf
[v] Cinquième Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-rouge inaugurée à Rome le 21 avril 1892. Procès-verbaux sommaires des séances. 5th plenary session, p 22, p 23/475 of the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1892_RAPPORT.pdf
[vi] Cinquième Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-rouge inaugurée à Rome le 21 avril 1892. Procès-verbaux sommaires des séances. Deuxieme Section, p 78, p 113/475 of the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1892_RAPPORT.pdf
[vii] Cinquième Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-rouge inaugurée à Rome le 21 avril 1892. Procès-verbaux sommaires des séances. Deuxieme Section, p 86, p 121/475 of the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1892_RAPPORT.pdf
[viii] Cinquième Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-rouge inaugurée à Rome le 21 avril 1892. Procès-verbaux sommaires des séances. Deuxieme Section, p 87, p 122/475 of the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1892_RAPPORT.pdf
[ix] Cinquième Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-rouge inaugurée à Rome le 21 avril 1892. Procès-verbaux sommaires des séances. Rapport sur les questions du programme., pp 172-175, pp 207-210/475 of the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1892_RAPPORT.pdf
[x] Cinquième Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-rouge inaugurée à Rome le 21 avril 1892. Procès-verbaux sommaires des séances. Rapport sur les questions du programme., p 192, p 227/475 of the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1892_RAPPORT.pdf
[xi] Cinquième Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-rouge inaugurée à Rome le 21 avril 1892. Procès-verbaux sommaires des séances. Rapport sur les questions du programme., p 196, p 231/475 of the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1892_RAPPORT.pdf
[xii] Cinquième Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-rouge inaugurée à Rome le 21 avril 1892. Procès-verbaux sommaires des séances. Rapport sur les questions du programme, Quatrieme Section, p 356, p 391/475 of the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1892_RAPPORT.pdf
[xiii] Cinquième Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-rouge inaugurée à Rome le 21 avril 1892. Procès-verbaux sommaires des séances. Rapport sur les questions du programme, Quatrieme Section, p 334, p 369/475 of the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1892_RAPPORT.pdf
[xiv] Cinquième Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-rouge inaugurée à Rome le 21 avril 1892. Procès-verbaux sommaires des séances. Rapport sur les questions du programme, Quatrieme Section, p 365, p 400/475 of the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1892_RAPPORT.pdf