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2nd International Conference, Berlin, April 1869

The second Conference did not deal with any « woman-specific » issue, but the records contain numerous references to their roles in the emerging Movement.

The first mention of women comes in a « Circulaire aux comités centraux du 23 novembre 1868. », and which reads like a combination of the present-day « convocation », combined with a first outline of the agenda.

In a section which invites the « Committees » – « National Societies » in later years – to present « un résumé historique et statistique de notre oeuvre dans son pays”, issues are discussed which touch upon an emerging tension between preparation for the war-time role and the need to attend to other humanitarian issues, and in that context the following paragraph, which, again, is inclusive of women :

«Convient-il ou non de se borner, pendant la paix, à préparer le matériel pour les secours à donner, aux militaires malades ou blessés, ou doit-on s’occuper d’augmenter autant que possible le nombre des gardes-malades volontaires (hommes et femmes) à employer, par les Comités dans des guerres futures, ou enfin doit-on se vouer à d’autres oeuvres de charité, afin d’éveiller et de nourrir l’intérêt du public pour les Comités, intérêt dont la paix pourrait priver ces derniers [i]? »

Another communication to the Committees – « Seconde circulaire adressée aux comités centraux le 1 mars 1869. », from « Le Comité central prussien de secours aux militaires

blessés et malades. » contains more information, including a  copy of the invitation to Governments, the Programme for the Conference and a numebr of papers which in present-day parlance might be referred to as « back-ground documents ». The one relevant here is a « Mémoire concernant l’action d es sociétés de secours aux militaires blessés et malades, en temps de paix[ii]. »

Here the reference is, again, not a decision but, perhaps, a recognition of the importance of women within the Red Cross :

« Les Sociétés de secours devront donc en temps de paix s’employer à des oeuvres d’humanité correspondant à leurs devoirs pendant la guerre, savoir au soin des malades et à Vassistance dans les calamités publiques qui exigent, comme la guerre, un secours prom pt et organisé.

Distinguons d’abord dans la sphère d’action des Comités de secours qui comprend les soins à donner aux malades, le secours matériel et le secours personnel.

Dans la guerre tout aussi bien que dans la paix on a déjà trouvé les moyens de fournir le secours matériel. Il y a eu de tout temps des Sociétés, surtout composées de femmes, qui ont déployé la plus grande sollicitude pour loger les malades et pour leur porter des secours en nature, des aliments et des soulagements de tout genre, sans que jamais elles aient pensé n’avoir ainsi rempli qu’une partie de la grande tâche philanthropique par elles entreprise. La cause pour laquelle, dans les secours à donner aux malades et aux blessés en guerre, les Sociétés de secours ont donné une telle préférence à Vaide matérielle, git surtout dans l’impossibilité réelle de choisir et d’instruire, la guerre éclatant, un personnel hospitalier convenable[iii].»

A little farther on in the same Circulaire, women are mentioned again :

« On a remarqué avec satisfaction que, dans les derniers temps, l’activité indépendante, encouragée par l’expérience de la guerre, s’était développée de jour en jour; nous avons vu qu’il s’était trouvé dans toutes les classes de la société des femmes et des jeunes filles réunissant toutes les qualités exigées des garde-malades et auxquelles il ne manquait que l’instruction et la pratique. Ayant pour la plupart reçu l’éducation la plus distinguée, portant au fond du coeur les sentiments les plus profonds de religion et de moralité, pleines de dévouement pour l’humanité, elles n’ont pu jusqu’ici utiliser ces précieux dons que dans le temps de la guerre, et encore n’ont-elles pu le faire qu’imparfaitement faute de connaissances spéciales.

Employer cette classe de la société pour form er des infirmières dont on puisse utiliser les services en guerre comme en paix , les avoir à sa disposition en tous lieux, telle a été la pensée de femmes et d’hommes distingués.[iv] »

In other words, in spite of the strong wish to assist and high levels of activity women and girls may be underutilised as longs their energies are reserved for situations of war, and might be utilised for the training of nurses. And, it is notable : the last sentence for the first time refers to what women thought.

During the fourth session of the Conference, the members finalised a discussion of a proposal « d’inviter les puissances neutres à mettre des médecins militaires à la disposition des puissances belligérantes.[v] »

There was, it appears, a long a difficult debate, including over a specific proposal to amend the original draft decision, an proposal which read

« „En cas de guerre, les Puissances non belligérantes mettront à la disposition des parties engagées, pour soigner les blessés dans les hôpitaux, les médecins de leurs armées dont elles peuvent se passer sans que le service ordinaire en souffre.”

Le reste, comme précédemment : „Ces médecins délégués seront placés sous les ordres des médecins en chef de l’armée belligérante à laquelle ils seront attachés. [vi]” »

« Women » are not mentioned in the decision itself, but a former Dutch Minister of State, Bosscha, spoke up , and in that in opposition to the proposal and, in that context, contrasted the the fundamental purpose of the Movement, mobilisation of voluntary assistance, with measures to strengthen the armed forces medical services :

« En acceptant cette proposition. Mesdames et Messieurs, nous sortirions du cercle de notre œuvre, et nous dénaturerions le caractère de nos Conférences internationales. Quelle est cette œuvre, et quel est le but de ces réunions périodiques des délégués de nos Sociétés de secours ? Cette œuvre, c’est l’assistance volontaire à laquelle les femmes prennent une part indispensable; ce but, c’est la communication réciproque à toutes les nations, pour qu’elles s’entendent à leur sujet, des moyens les plus propres à obtenir un résultat inappréciable, notamment, qu’au premier bruit de guerre, les hommes, se reconnaissant comme frères même au milieu des luttes meurtrières de leurs Gouvernements, puissent se rendre immédiatement sur le point qui serait le théâtre du combat et procurer aux victimes du fléau de la guerre, dans la mesure la plus large et de la manière la plus prompte, des moyens de guérison, des adoucissements et des consolations. Voilà ce qui doit nous occuper dans ces Conférences, et si nous avons 4e séance. Examen de la proposition de M. de Langenbeck. 137 à ce sujet des vœux à adresser aux Gouvernements, nous avons pu et nous pouvons le faire toujours, dans la conscience d’une bonne œuvre. Mais, je le répète, gardons-nous, de dénaturer le caractère de nos Conférences. Quelle est la résolution, qu’on nous propose de prendre ? Evidemment une combinaison, ayant pour but de fortifier le service médical officiel des forces armées, dont le premier devoir est, de rétablir les forces vivantes qui pourront remporter la victoire dans les combats futurs.[vii] »

In a subsequent session, the discussion was about « Action des Sociétés pendant la paix », based on a proposal from the Prussians. The topic was presented by the reapporteur, M. le docteur Brinkmann, a member of the Delegation of the Kingdom of Prussia, who spoke for some considerable time – and included reflections which serve to illustrate the times in which the discussion took place, at least as far as thinkin about women is concerned  :

« L ’aptitude profondément religieuse de la femme, la vraie piété, pourra et devra se manifester aussi sans le secours des voeux. Prenons les pieuses soeurs pour modèles, soyons sévères pour nous-mêmes, exigeons un plein dévouement à une vocation librement choisie, le coeur tout entier; mais nous voulons aussi que nos infirmières occupent dans l’estime universelle la place élevée à laquelle elles ont droit, accordons leur donc une pleine protection et une sécurité complète quant à leur existence[viii] ».

He went on to build a more positive approach on those ideas :

« Quant à la manière dont ces exigences peuvent être remplies, les communications qui nous seront faites par plusieurs Comités sur leurs efforts et sur leurs succès, nous fourniront les données les plus importantes.

Cette direction de notre activité a encore un autre avantage: Nous ouvrons aux femmes un champ de travail, qui répond parfaitement à leurs aptitudes de coeur et d’esprit, à leurs forces et à leurs inclinations ; nous délivrons un grand nombre d’entre elles d’une existence dénuée de joies et de satisfactions, et nous les introduisons dans une sphère d’action propre à élever leur coeur et leur intelligence.

Les Comités de secours devront aussi fournir à ces femmes et à ces jeunes filles qui ne peuvent pas se consacrer entièrement au soin des malades, mais qui désirent autant que possible manifester par des faits leur amour du prochain en contribuant aux soins à donner aux malades pauvres, l’occasion d’acquérir l’expérience nécessaire, et ces infirmières volontaires trouveront aux époques de misère exceptionnelle, en temps de guerre et d’épidémie, une sphère d’action générale des plus étendues. C’est dans cette voie que nous pourrons accomplir le plus de bien, en ces moments où l’amour pur de l’humanité exercée au service des pauvres sera entraîné par le courant puissant de l’enthousiasme général..[ix] »

Later, during the same discussion of the Prussian proposal, on a specific point which was captured in a proposed amendment to one of the paragraphs of the decision to be taken :

« Il pourra nétre tenu compte, dans chaque E tat, des résolutions précédentes, qu’autant que leur exécution, en égard au temps et aux circonstances, ne compromettra pas l’accomplissement du but principal de l’assistance volontaire.[x] »

M. le comte de Beaufort, Member of the Delegation of the French Empire, spoke af a representative of the Russian Empire who expressed doubts about the practicalities of the Prussian proposal, and said:

« Quelles sont les oeuvres dont l’action concorde le plus avec la nôtre? C’est là un point im portant à examiner. Peut-être n’est il pas possible de déterminer, tout d’abord, quelles seraient les occupations charitables qu’il conviendrait de donner, d’une manière générale, aux Sociétés de secours pendant la paix. Les circonstances, les antécédents, les habitudes doivent, il me semble, avoir une large part d’influence dans le choix à faire. Des Comités de femmes, ces auxiliaires qui portent partout l’espérance et la consolation, ont déjà donné des preuves de dévouement pour conjurer, ou au moins atténuer des calamités publiques.[xi] »

It is not entirerly clear what he refers to, but even at this early stage it seems possible that the women i the Red Cross have concerned themselves with responding to natural disasters and larger accidents, perhaps epidemics.

As early as at this, the second, International Conference the idea of National Societies presenting reports was present, and one of those responding was the Red Cross Society of the Garand Duch of Baden. The delegate of the Society, M. Vierord, an adviser to the Minister of Finance spoke to the Conference on 29 april 1869 :

« III.

GRAND-DUCHÉ DE BADE.

La Société des Dames badoises.

Discours prononcé par le délégué de la Société, M. Vierordt,

conseiller au ministère des finances, dans la séance de la Conférence internationale du 2o avril 1869.

La Société des dames badoises doit sa naissance à une noble pensée de sollicitude et de dévouement, que les appréhensions de la guerre de 1859 avaient éveillée partout dans le Grand-Duché de Bade.

Sous le patronage de Son Altesse Royale Mme la Grande – Duchesse de Bade, 18 Dames se réunirent en Comité le 6 juin 1859, 5 ans avant la Grand-Duché de Bade: Société des Dames badoises.

D ’après le §. 4. des statuts, portant la date susdite, il fut formellement établi, que la Société des Dames badoises se réservait ,,en cas de nécessité” d’entrer en relation avec les autres Sociétés allemandes, poursuivant des buts analogues, afin de se prêter une mutuelle assistance.

Mais quelques semaines après l’adoption définitive des statuts, la conclusion de la paix ayant ajourné indéfiniment la solution du problème, que s’était proposé la Société, celle-ci résolut, le 24 juillet 1859, de conserver sa destination primitive, mais d’agrandir la sphère de son activité, en cherchant à soulager tous les genres d’infortune qui se montreraient dans le Grand-duché et à suppléer pour cet effet à l’insuffisance des fonds ou Comités existants.

En conséquence on décida :

1. De secourir les malheureux que les inondations, la grêle et le manque de récolte auraient jetés dans une situation nécessiteuse.

2. D’aider, autant que possible, de secours d’argent les autres Sociétés et établissements de bienfaisance.

3. D’assister les familles et les personnes . indigentes, dans les endroits dépourvus de Sociétés de secours travaillant pour ce but, principalement : en ce qui concerne les soins à donner aux malades, la bonne éducation des enfants, la salubrité des logements, et le bon ordre des ménages.

Tout cela est naturellement en première ligne du devoir des Sociétés de district, formee des Sociétés locales, en second lieu des Sociétés provinciales devenues inutiles en conséquence de la nouvelle organisation du pays, et en dernier lieu de la Société centrale du pays. A la tête de cette dernière se trouve, en qualité de Comité central, le Comité nommé par l’auguste protectrice, S. A. R. Mme la Grande-Duchesse Louise, pour le district de Carlsruhe et qui fonctionne en même temps comme Comité local de la capitale.

Les affaires du Comité central sont gérées par un Conseiller auxiliaire (Beirath) choisi par la protectrice.

Pendant la guerre, une foule de Sociétés locales, et presque toutes celles des arrondissements se sont trouvées en activité. Après la guerre, plusieurs d’entre elles, nommément à la campagne, ont cessé d’exister. Le dernier compte-rendu de 1867 — 1868 mentionne 41 Sociétés, qui se sont organisées surtout dans les villes principales des arrondissements. A cause de l’étendue du but général déterminé par les- statuts, leur activité varie extrêmement d’après les besoins locaux.

La liberté la plus complète, en égard aux devoirs quelles voulaient s’imposer, a été laissée aux Sociétés locales.

La Société des Dames badoises est en relation constante avec d’autres Associations qui se sont jointes à elle et qui s’occupent de secourir les pauvres et de prendre soin des malades indigents.

Les avantages de cette organisation centralisée ont apparu à tous les yeux pendant la campagne de 1866 et c’est grâce à elle qu’en un temps relativement assez court on a pu rassembler et distribuer aux troupes un matériel et un capital assez considérable (3710 écharpes, 25,035 bandages, 43,729 compresses, 15,636 paires de pieces de linge pour les pieds, et 20,091 florins.)

Parmi les idées généreuses, dont le Comité central a poursuivi la réalisation, soit par lui-même, soit de concert avec les Comités locaux, il faut citer :

1°. L’amélioration des conditions hygiéniques, dans les soins, à donner a u x enfants. Dans ce but il a été fondé en 1861 spécialement pour les enfants orphelins, de père et de mère ou de mère seulement, du plus bas âge jusqu’à la 6me année, une maison de charité, ,,Louisenhaus’’ où des femmes instruites dans ces soins, sont chargées de les nourrir et de les élever. Des 90 enfants, qui y ont trouvé asile, quelques-uns même dès leur plus bas âg e, il ne reste plus en ce moment que 23, dont on cherche soigneusement à développer le corps, et à former le coeur.

2°. La multiplication des moyens qu’ont les femmes de gagner leur vie. Par des raisons d’humanité faciles à comprendre, la Société des Dames badoises s’est résolue à suivre l’exemple couronné. de succès de beaucoup d’autres Sociétés, cherchant à améliorer la condition des femmes, en multipliant les moyens qu’elles ont de gagner leur vie.

L’importance même de la matière faisait un devoir à la Société de ne pas rester en arrière du mouvement.

On a organisé à cet effet des cours publics sur l’histoire de la civilisation et de la littérature, qui ont lieu chaque hiver en présence d’un nombreux auditoire composé de femmes. De plus, dans le but d’augmenter les connaissances utiles et pratiques, qui sont hors de la sphère accoutumée des femmes, on leur donne des leçons particulières sur la tenue des livres et la comptabilité. 41 personnes, femmes ou jeunes filles, divisées en deux classes ont suivi ce cours. Chaque classe reçoit 30 leçons. Un cours relatif aux difficiles ouvrages à la main a été également ouvert afin de développer chez les femmes le goût artistique pour ce genre de travaux , et de le propager dans les cercles les plus éloignes. Une exposition générale des ouvrages de femme, ayant été ouverte à Berlin le 1er octobre de l’année dernière, la Société n’a pas hésité à y envoyer de ses produits les plus remarquables, qui ont obtenu des encouragements si flatteux, qu’elle doit se h â te r, par des efforts croissants, de justifier la confiance, dont elle a été l’objet.

Enfin il faut mentionner les efforts faits, afin d’améliorer renseignement de la couture et d’autres ouvrages à la main dans les écoles primaires des filles. L ’auguste protectrice a donné l’impulsion, par un mémoire où cette question est traitée, et le Comité central a cru, après des études sérieuses sur ce sujet, devoir se vouer à l’accomplissement de cette réforme, en offrant au gouvernement grand-ducal, occupé lui même assidûment et avec un grand succès de l’amélioration des écoles prim aires, de fonder et d’administrer un établissement spécial, où seraient formées des institutrices pour ce genre de

travaux.

En agissant ainsi, la Société était convaincue, qu’on ne peut mieux faire disparaître les misères de l’humanité qu’en développant toutes les forces productives du peuple; que le moyen le plus sûr d’atteindre ce résultat, c’est de se consacrer au perfectionnement et à l’ennoblissement de la femme, à qui il appartient tout naturellement, par la position sociale qu’elle occupe, de déposer de bons germes dans le coeur des enfants dès leur âge le plus tendre, et de les faire fructifier; que sans travail il n’y a par de vraie bénédiction, et enfin qu’en répandant l’instruction parmi les femmes, en augmentant leur habileté on soutient à la fois la morale et le bien public.

3°. On a vu que le but primitif de la Société, depuis la fondation en 1850, était de secourir ceux que la guerre aurait réduits à la misère, et de donner des soins aux militaires blessés et malades.

La Convention de Genève ne pouvait manquer d’intéresser la Société des Dames badoises. Aussi le Comité central de Carlsruhe, chargé de sa direction et de sa représentation, en agissant dans le sens des statuts du 6 juin 1859, et d’accord avec les Comités sectionnaires et locaux, a-t-il déclaré le 29 juin 1886, que la Société tout eu restant dans sa sphère d’activité et en poursuivant la réalisation du but plus général qu’elle s’était proposé, se constituait en Société pour soigner les militaires blessés et malades, dans 1e sens des résolutions de Genève, et qu’elle faisait ainsi partie de la Société internationale qui avait pris ces résolutions.

Dans la sphère de son activité, la Société s’est appliquée jusqu’ici à propager les principes de la Convention de Genève, eu publiant chaque fois le résultat des Conférences internationales, ainsi qu’en répandant un discours prononcé par M. le docteur Robert Volz, membre du comité, sous le titre: „La croix rouge sur fond blanc’’ qui a été inséré dans la collection des discours populaires scientifiques de Virchow et de Holtzendorff .

La création de Comités spèciaux n’a pas semblé nécessaire; la guerre de 1866 ayant prouvé que l’organisation existante répond suffisamment aux intentions des auteurs de la Convention de Genève et d’autres motifs s’opposant du reste à une création nouvelle.

4°. Dequis l’origine de la Société, le Comité s’est efforcé d’améliorer surtout les soins donnés aux malades en temps de paix, et de s’occuper des moyens les plus propres pour obtenir des infirmières plus expérimentées en temps de guerre. Depuis 1860, on a formé plus de 80 de ces infirmières, quelques-unes apparte nant à la classe instruite. Elles ont reçu, dans les hôpitaux et dans la clinique pour les opérations et les maladies d’yeux, fondée à Carlsruhe en automne 1866, une instruction toute particulière. Pendant trois mois elles ont joui de l’enseignement théorique et pratique, afin d’acquérir ‘les connaissances et la capacité dont elles pourraient ensuite faire usage, soit au service de la Société dans les hôpitaux, soit en temps de guerre, sur les champs de bataille ou dans les ambulances.

Peu avant la guerre de 1866, quelques jeunes filles, qui avaient déjà reçu cette instruction, ont alors trouvé, dans les hôpitaux militaires et dans ceux que nécessita l’invasion du choléra sur les bords du Mein et de la Tauber, l’emploi bienfaisant de leurs connaissances.

En même temps la clinique opératoire met à la disposition des familles particulières de la ville et des environs des infirmières pour donner des soins aux malades.

Il se trouve en ce moment au le service de la Société peu de ces gardes-malades instruites et expérimentées; la plupart ont été placées dans les hôpitaux du pays, d’autres sont rentrées dans le sein de leurs familles, presque toutes ont répondu à ce que l’on attendait d’elles, de sorte qu’on peut espérer avoir en temps de guerre d’excellentes infirmières.

Une vingtaine de femmes et de jeunes filles des classes plus élevées, parmi celles qui ont pris part au cours d’enseignement, et dont quelques-unes sont engagées au service de la clinique, conviennent surtout comme directrices et inspectrices dans les hôpitaux ou dans leurs dépendances. En aucun tem ps, ni le Comité central ni ses organes n’ont perdu de vue combien il était important, même pendant la paix, d’améliorer le service des secours aux malades.

4°. Le nombre des membres qui font partie de la Société du district Carlsruhe, est de 701 ; celui des membres des autres Sociétés sectionnaires ne peut être déterminé, par ce que d’après la nature spéciale de notre organisation, la plus grande liberté d’action est laissée aux Sous-Comités.

Jusqu’ici des envois d’argent n’ont été régulièrement faits par les caisses des Sous-Comités au Comité central que pendant les guerres de 1859 et 1866, mais ces fonds ne se mêlent pas à ceux de ce Comité ; ils reçoivent un emploi séparé.

Une partie des sommes recueillies sert à soutenir un bureau de bienfaisance créé au profit des invalides et des familles des soldats tombés sur les champs de bataille, à qui des secours sont distribués, ou d’une manière permanente, ou d’une manière occasionelle. : Ce bureau est administré par le Comité central, sous la direction du ministère de l’intérieur.

Le matériel en linge, objets pour le pansement, recueilli en 1866, en tant qu’il n’a pas été remis immédiatement aux hôpitaux militaires et aux ambulances, est conservé dans un dépôt, mais cet approvisionnement a subi une forte réduction, par suite des fournitures considérables faites en 1866 à l’administration militaire qui en a remboursé la valeur.

5°. Le capital de la Société locale de Carlsruhe s’éleva le 1er juillet 1868 à. ………………………….. 52,000 fl. 13 kr.

son passif monta à ………………………….. 6,258  „  23  „

                              Resta donc net .. 45,741 fl. 50 kr.

Chaque année le Comité central rend compte de l’activité, de l’administration et de l’état financier de la Société.

_ _ _ _ _

Puisse cet essai du rapporteur de vous présenter un résumé de l’activité de l’Association, obtenir votre bienveillante indulgence!

Si cet exposé suceint, un peu précipitamment rédigé, offre quelque intérêt, on doit l’attribuer en grande partie à ce que la Société des Dames badoises dès son origine s’est attachée à fournir la solution de tous les problèmes qui se rattachent au développement et à la prospérité des Sociétés de secours en temps de paix, et qui sont énumérés dans le discours prononcé dans la dernière Assemblée générale de la Société prussienne, par le délégué du Comité sectionnaire de Fulda, M. le docteur Schmidt, ainsi que dans le mémoire récent du Comité central prussien, sur l’action des Comités de secours en temps de paix.

Tout le bien, que la Société des Dames badoises a pu faire pendant une période d’activité de dix années, elle le doit, je le dis dans toute la sincérité de mon âme, à l’exemple, aux soins empressés, au dévouement infatigable de Son Altesse Royale Mme la Grande-Duchesse Louise!

Qu’il me soit permis en terminant, de faire cette déclaration de ma profonde reconnaissance, au nom de tous ceux, qui ont partagé nos travaux![xii] »

As a full and complete account of a Society, this could serve as a model ofr many present-day efforts in the same direction :at 2324 words, it fills around four modern A4-pages and might take between 15 and 20 minutes to read out. Too long for an oral intervention in a modern Conference, but permissible in other types of fora.

Thereport is very rich in content and it is clear that in trms of number of members, variety of activities, and financial position the « Société des dames » was a considerable organisation. And with royal protection and aan upper class / aristorcratic membership it can be presumed to have more than a little influence – behind the scenes.

And : intriguingly, it seems possible the roots of the Society can be found in the formation of Committees of Ladies – already in 1859 !

In a report of a similar nature form the Society of the Grand Duchy of Hessen, it presented its statutes, which contains a paragraph establish an unusual – for its time – parity between men and women :

« §. 3. Sont membres de la Société tous ceux, hommes et femmes, qui déclarent vouloir en faire partie, et qui s’engagent à payer une contribution annuelle, dont le chiffre est laissé au gré des Comités sectionnaires. (§. 17.)

Les contributions plus élevées, ainsi que les dons éventuels sont naturellement reçus avec reconnaissance. [xiii] »

A separate Article of the same Statutes establishes a « Comité de Dames », and some of the activities and organisation forseeen :

« 7) Il faudrait qu’un Comité de Dames fût en rapport d’activité avec chaque Société de secours, vu qu’en ce qui concerne l’approvisionnement et la confection du’matériel d’infirmerie, on ne peut se passer de la coopération active des femmes.

A cet égard, les détails de l’organisation du Comité badois de Dames, fondé sous la présidence de S. A. R. la Grande – Duchesse de B ade, méritent une considération spéciale. L’oeuvre de ce Comité se répartit, d’après un rapport fort intéressant publié à ce sujet, en quatre grandes divisions principales, savoir;

a. l’action des Comités locaux (collectes en argent, toile de bandages et aliments);

b. l’action du Comité central, avec des commissions particulières pour les objets suivants:

1) réception et inscription des dons;

2) assortiment, confection et acquisition de matériel de pansement, linge de corps etc., emballage et envoi des dons dans les lazarets;

3) achat de vivres et de rafraîchissements pour les soldats malades ou blessés;

4) entretien des infirmières;

c. l’action sur le théâtre de la guerre (envoi d’hommes de confiance pour constater les besoins existants et surveiller les transports) ;

d. l’action dans les hôpitaux (entretien et surveillance des infirmières, aides-infirmières etc.).

Il ne faudrait pas étendre en général la coopération active et immédiate des Dames au soin des malades, mais plutôt réserver exclusivement ces soins aux infirmiers et aux infirmières ayant cette destination spaciale, sous la direction des médecins. [xiv] »

The Ottoman Society submitted a written report, and here the role of women is described towards the end, a a Committee of Ladies had not yet ben formed, but apparently one was foreseen to offer women an opportunity to participate in the humanitarian work :

« Les Dames ont déjà fait preuve dans tous les pays de leur intérêt éminent pour les oeuvres de charité et notamment pour les pauvres blessés, dans les Sociétés de secours ; on pourra donc, si les circonstances le demandent, former aussi un Comité de Dames, sous la protection d’une Dame de la haute société. Ce Comité basé sur ces statuts offrira aux femmes l’occasion de participer activement à cette oeuvre d’humanité. Le Comité de Dames se mettra, par l’entremise du secrétaire général du Conseil, en relations avec le Comité central, qui aura de son côté à faire les communications relatives à la Société au Comité de Dames. [xv]

Also the Society of the Netherlands made it clear that men and women had equal access to membership of the Society, and specifies that any group of people containing at least ten persons, men or women, could establish a Section of the Society, what is called, in the present, a local branch :

« Les sections qui constituent le corps de la Société et qui trouvent a leur tête un Comité formé par l’initiative du Gouvernement, se forment elles-mêmes par l’initiative du peuple. Dix personnes au moins, mais le nombre est illimité, dix personnes seulement, hommes ou femmes, se réunissant dans le désir de participer à l’oeuvre de la charité dans la guerre, choisissent leur bureau et dressent leur règlement, dans lequel ils se tracent la voie qu’ils s’engagent à suivre, soit pour réunir peu à peu quelques fonds, soit pour préparer du matériel, soit pour engager et instruire des aides volontaires, soit en général pour faire tout ce qui entre dans le cercle d action de la Société. Le règlement ayant été approuvé, le Comité est reconnu comme section de la Société Néerlandaise. [xvi] »

This role of women is reflected also in the Royal Decree establishing the Society on 10 July 1867 :

« Art. 3. Des Sections de cette Société pourront être établies dans toutes les communes du royaume, ainsi que dans ses colonies et possessions d’outre-mer. Ces Sections pourront être entièrement ou en partie composées de femmes. [xvii] »

In the Statutes of the Society, dated 19 July 1867, this idea is echoed in Article 2, which begins with these word :

« Art. 2. Dans toutes les communes du Royaume et dans ses Colonies et possessions d’outre-mer on pourra établir des Sections de cette Société, qui porteront le nom de: „Comités de secours aux militaires blessés et malades’’ et qui pourront être composées exclusivement de femmes. [xviii] »

It seems the Society of the Netherlands, in fact, began as a Ladies’ Committee :

« Le premier Comité qui s’est constitué dans le pays, le Comité des Dames de la Haye, sous l’auguste patronage de Sa Majesté la Reine, ayant pour membres d’honneur les princesses Hen ri et Frédéric , la Grande Duchesse de Saxe et la princesse Marie des Pays-Bas, se voue surtout à la tâche délicate de trouver et d’instruire des femmes et des filles, qui puissent devenir infirmières et gardes malades. Si le succès de ces nobles Dames répond à leur dévouement pour cette œuvre, ou pourra voir bon nombre des mes compatriotes, bien instruites, habiles et douées d’une charité ardente, — si les destinées de l’Europe les y appellent, — porter le courage de la femme sur le théâtre de toutes les misères et de toutes les souffrances de l’humanité. [xix] »

The Kingdom of Prussia presented a historical perspective, in which it is noted that « Committees of Ladies » was not a new phenomenon in the 1860s. They had, in this presentation, their beginnings during the Napoleonic Wars :

« C’est en-1813, 1814 et 1815 que commence à proprement parler l ’histoire de l’assistance volontaire aux blessés militaires. Dès cette époque, des membres de la famille royale en donnèrent l’exemple. A l’appel fait le 23 mars 1813 par les princesses royales, de nombreuses sociétés de bienfaisance, composées de femmes, se fondèrent et se chargèrent de la surveillance des lazarets établis dans le pays que dirigeaient des médecins civils et des chirurgiens militaires en retraite (ce sont les lazarets de réserve de nos jours), ainsi que des soins à y distribuer. [xx] »

As an example, Professor Gurlt mentioned the war between Denmark and « Germany » – the first during which the ICRC deployed delegates – and described what he found when he, himself, headed a mission to Schleswig and Holstein :

« En arrivant au milieu du mois de mars, sur le théâtre de la guerre, il trouva que les grandes villes du pays, comme Kiel, Altona , Rendsbourg, Schleswig, Flensbourg, qui avaient profité des expériences de précédentes campagnes, avaient pris les devants et donné un bon exemple sous la pression de la nécessité. Dans ces villes ainsi que dans d’autres parties des duchés, il s’était formé en effet des Comités, et surtout des Sociétés de femmes, qui, aidés des conseils et du concours d’hommes énergiques et ayant l’expérience voulue des nécessités de la guerre, en particulier de ceux du professeur Dr. Esmarch , de Kiel, et soutenus par des dons charitables envoyés de toutes les parties de l’Allemagne, avaient commencé à secourir et à soigner les blessés apportés à l’improviste et en nombre considérable dans les murs de ces villes, qu’ils fussent amis ou ennemis, et avaient montré pour eux le même dévouement généreux et efficace [xxi]».

Professor Gurlt mentions Ladies’ Committes and the contributions of women several times, but these occasions seem not to ad much to understanding the position of women within the Movement at the time.

The records of the Second International also Conference contains a number of references which might be of interest to the student of the rôle of women in humanitarian work also outside the Movement, which have been omitted here.


[i] Compte rendu des travaux de la conférence internationale tenue a berlin du 22 au 27 avril 1869 par les délégués  des gouvernements signataires de la convention de Genève et des sociétés et associations de secours aux militaires blessés et malades.;  Berlin . Imprimerie j. F. Starcke. 1869.; Première circulaire adressée aux Comités centraux; p 4; p 30/516 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/AF/AF_0509.pdf

[ii] Compte rendu des travaux de la conférence internationale tenue a berlin du 22 au 27 avril 1869 par les délégués  des gouvernements signataires de la convention de Genève et des sociétés et associations de secours aux militaires blessés et malades.;  Berlin . Imprimerie j. F. Starcke. 1869.; Première circulaire adressée aux Comités centraux; p 27 of the second circulaire; p 55/516 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/AF/AF_0509.pdf

[iii] Compte rendu des travaux de la conférence internationale tenue a berlin du 22 au 27 avril 1869 par les délégués  des gouvernements signataires de la convention de Genève et des sociétés et associations de secours aux militaires blessés et malades.;  Berlin . Imprimerie j. F. Starcke. 1869.; Première circulaire adressée aux Comités centraux; p 29 of the second circulaire; p 57/516 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/AF/AF_0509.pdf

[iv] Compte rendu des travaux de la conférence internationale tenue a berlin du 22 au 27 avril 1869 par les délégués  des gouvernements signataires de la convention de Genève et des sociétés et associations de secours aux militaires blessés et malades.;  Berlin . Imprimerie j. F. Starcke. 1869.;  p 30 of the second circulaire; p 58/516 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/AF/AF_0509.pdf

[v] Compte rendu des travaux de la conférence internationale tenue a berlin du 22 au 27 avril 1869 par les délégués  des gouvernements signataires de la convention de Genève et des sociétés et associations de secours aux militaires blessés et malades.;  Berlin . Imprimerie j. F. Starcke. 1869.;  135 of “4e séance. Examen de la proposition de M. d e Langenbeck” ; p 162/516 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/AF/AF_0509.pdf

[vi] Compte rendu des travaux de la conférence internationale tenue a berlin du 22 au 27 avril 1869 par les délégués  des gouvernements signataires de la convention de Genève et des sociétés et associations de secours aux militaires blessés et malades.;  Berlin . Imprimerie j. F. Starcke. 1869.;; p 136 of “4e séance. Examen de la proposition de M. d e Langenbeck” ; p 163/516 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/AF/AF_0509.pdf

[vii] Compte rendu des travaux de la conférence internationale tenue a berlin du 22 au 27 avril 1869 par les délégués  des gouvernements signataires de la convention de Genève et des sociétés et associations de secours aux militaires blessés et malades.;  Berlin . Imprimerie j. F. Starcke. 1869.; pp 136-137 of “4e séance. Examen de la proposition de M. d e Langenbeck” ; pp 164-165/516 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/AF/AF_0509.pdf

[viii] Compte rendu des travaux de la conférence internationale tenue a berlin du 22 au 27 avril 1869 par les délégués des gouvernements signataires de la convention de Genève et des sociétés et associations de secours aux militaires blessés et malades.;  Berlin . Imprimerie j. F. Starcke. 1869.; pp 156-157 of “iv. Action des sociétés de secours pendant la paix” ; pp 184-185/516 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/AF/AF_0509.pdf

[ix] Compte rendu des travaux de la conférence internationale tenue a berlin du 22 au 27 avril 1869 par les délégués des gouvernements signataires de la convention de Genève et des sociétés et associations de secours aux militaires blessés et malades.;  Berlin . Imprimerie j. F. Starcke. 1869.;  p 157 of “iv. Action des sociétés de secours pendant la paix” ; p 185/516 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/AF/AF_0509.pdf

[x] Compte rendu des travaux de la conférence internationale tenue a berlin du 22 au 27 avril 1869 par les délégués des gouvernements signataires de la convention de Genève et des sociétés et associations de secours aux militaires blessés et malades.;  Berlin . Imprimerie j. F. Starcke. 1869.; p 175 of “iv. Action des sociétés de secours pendant la paix” ; p 207/516 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/AF/AF_0509.pdf

[xi] Compte rendu des travaux de la conférence internationale tenue a berlin du 22 au 27 avril 1869 par les délégués des gouvernements signataires de la convention de Genève et des sociétés et associations de secours aux militaires blessés et malades.; Berlin . Imprimerie j. F. Starcke. 1869.; pp 181-182 of “iv. Action des sociétés de secours pendant la paix” ; pp 209-210/516 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/AF/AF_0509.pdf

[xii] Compte rendu des travaux de la conférence internationale tenue a berlin du 22 au 27 avril 1869 par les délégués des gouvernements signataires de la convention de Genève et des sociétés et associations de secours aux militaires blessés et malades.; Berlin . Imprimerie j. F. Starcke. 1869.; pp 286-291 of “ La Société des Dames badoises ” ; pp 314-319/516 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/AF/AF_0509.pdf

[xiii] Compte rendu des travaux de la conférence internationale tenue a berlin du 22 au 27 avril 1869 par les délégués des gouvernements signataires de la convention de Genève et des sociétés et associations de secours aux militaires blessés et malades.; Berlin . Imprimerie j. F. Starcke. 1869.; p 316 of “ Grand-Duché de Hesse : Société de secours.” ; p 344/516 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/AF/AF_0509.pdf

[xiv] Compte rendu des travaux de la conférence internationale tenue a berlin du 22 au 27 avril 1869 par les délégués des gouvernements signataires de la convention de Genève et des sociétés et associations de secours aux militaires blessés et malades.; Berlin . Imprimerie j. F. Starcke. 1869.; p 326 of “ Grand-Duché de Hesse : Société de secours.” ; p 354/516 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/AF/AF_0509.pdf

[xv] Compte rendu des travaux de la conférence internationale tenue a berlin du 22 au 27 avril 1869 par les délégués des gouvernements signataires de la convention de Genève et des sociétés et associations de secours aux militaires blessés et malades.; Berlin . Imprimerie j. F. Starcke. 1869.; p 353 of “ Empire ottoman: Comité de secours à Constantinople..” ; p 381/516 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/AF/AF_0509.pdf

[xvi] Compte rendu des travaux de la conférence internationale tenue a berlin du 22 au 27 avril 1869 par les délégués des gouvernements signataires de la convention de Genève et des sociétés et associations de secours aux militaires blessés et malades.; Berlin . Imprimerie j. F. Starcke. 1869.; p 357 of “ Royaume de Pays-Bas: Société de secours aux militaires malades et blessés ” ; p 385/516 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/AF/AF_0509.pdf

[xvii] Compte rendu des travaux de la conférence internationale tenue a berlin du 22 au 27 avril 1869 par les délégués des gouvernements signataires de la convention de Genève et des sociétés et associations de secours aux militaires blessés et malades.; Berlin . Imprimerie j. F. Starcke. 1869.; p 357 of “ Royaume de Pays-Bas: Société de secours aux militaires malades et blessés ” ; p 385/516 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/AF/AF_0509.pdf

[xviii] Compte rendu des travaux de la conférence internationale tenue a berlin du 22 au 27 avril 1869 par les délégués des gouvernements signataires de la convention de Genève et des sociétés et associations de secours aux militaires blessés et malades.; Berlin . Imprimerie j. F. Starcke. 1869.; p 357 of “ Royaume de Pays-Bas: Société de secours aux militaires malades et blessés ” ; p 385/516 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/AF/AF_0509.pdf

[xix] Compte rendu des travaux de la conférence internationale tenue a berlin du 22 au 27 avril 1869 par les délégués des gouvernements signataires de la convention de Genève et des sociétés et associations de secours aux militaires blessés et malades.; Berlin . Imprimerie j. F. Starcke. 1869.; p 361 of “ Royaume de Pays-Bas: Société de secours aux militaires malades et blessés ” ; p 389/516 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/AF/AF_0509.pdf

[xx] Compte rendu des travaux de la conférence internationale tenue a berlin du 22 au 27 avril 1869 par les délégués des gouvernements signataires de la convention de Genève et des sociétés et associations de secours aux militaires blessés et malades.; Berlin . Imprimerie j. F. Starcke. 1869.; p 386 of “ Royaume de Prusse : Mémoire historique de M. le prof. Gurlt: Royaume de Prusse : Mémoire historique de M. le prof. Gurlt:” ; p 414/516 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/AF/AF_0509.pdf

[xxi] Compte rendu des travaux de la conférence internationale tenue a berlin du 22 au 27 avril 1869 par les délégués des gouvernements signataires de la convention de Genève et des sociétés et associations de secours aux militaires blessés et malades.; Berlin . Imprimerie j. F. Starcke. 1869.; p 390 of “ Royaume de Prusse : Mémoire historique de M. le prof. Gurlt: Royaume de Prusse : Mémoire historique de M. le prof. Gurlt:” ; p 418/516 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/AF/AF_0509.pdf

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30-odd years with the Movement - National Society, International Federation and Standing Commission, for some reason never ICRC.
Presently a free spirit and attached to Sandefjord Red Cross

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