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6th International Conference, Vienna 1897

In the report of this Conference, one finds 144 instances of « dames », a number of them in the written discussions in advance of the Conference itself, and particularly around the rules for these events, and especially whether or not women ought to be admitted.

(It is worth noting that the Conference also would produce regulations for what is presently called “Council of Delegates”, at the time referred to as “Commission Speciale” or “Commission de délégués”)

The first instance of the use of the word « dames » in the report from the 6th International Conference occurred the year before, in a circular from the Austrian Red Cross to Central Committees of the Red Cross. It concerns the question of the participation of women in international conferences, on which Austrian Red Cross appears to have had proposals, which at this stage they only mention:

« Nous nous permettons dès aujourd’hui de vous faire savoir que nous proposerons, pour la Conférence qui siégera à Vienne, en principe le règlement qui a eu cours à la Conférence internationale de Kome. Un changement aura pourtant lieu en ce que des dames prendront part à la Conférence, vu qu’une exclusion de celles-ci d’une Conférence internationale siégeant à Vienne serait impossible d ’après les règlements de la Croix-Rouge autrichienne. Nous vous prions de ne pas voir dans cette mesure une anticipation à notre proposition d’un règlement définitif pour les Conférences internationales à venir, proposée, par nous à Rome, mais qui ne doit être adoptée définitivement qu’après les délibérations de la Conférence internationale de 1897.[i] »

It may be a small matter, but perhaps it has some symbolic value : the list of participants has the following heading :

« DÉLÉGUÉS

DES ASSOCIATIONS RÉGIONALES DE LA CROIX-ROUGE DES DAMES ET MESSIEURS POUR LES SECOURS AUX BLESSÉS[ii] ».

The next occasion at which the term « dames » appears – in a substantial context – is in the report of the Italian Central Committee, responding to the following question :

« 3ME QUESTION.

Rapport présenté à la Commission des délégués de la VIme Conférence internationale des associations de la Croix-Bouge par le Comité central italien sur le projet de règlement des Conférences internationales[iii] ».

Within the report one finds the following passages :

« La sous-commission a reconnu que les deux points signalés par M. le docteur d’Arneth, c’est-a-dire : la question de la qualité et du nombre des personnes à admettre aux Conférences internationales des Sociétés de la Croix-Rouge, et la question du mode de voter, méritent d’être examinées, pour être fixées dans un avant-projet de règlement applicable à toutes les Conférences internationales de la Croix-Rouge. La souscommission propose que le Comité italien soit chargé de la rédaction de cet avant-projet sur la base du règlement de la Vme Conférence internationale.

« Ce travail serait à communiquer à tous les Comités centraux des différents pays et devrait ensuite être soumis à la discussion et au vote dans la Commission des délégués de la VIme Conférence internationale.

Quant à la troisième question que M. d’Arneth recommande d’examiner, celle de l’admission des dames aux Conférences internationales, la sous-commission ne s’est pas ralliée à cette proposition. [iv]»

The issue was, however, more complex than the simple one of whether or not women would be allowed to be present, and turned around the question of who was eligible to be a member of the International Conference:

« Pour bien éclaircir la question, il convient d’éxaminer les deux articles ensemble et de voir d’abord quel était le Règlement provisoire de la Vme Conférence internationale, puis qu’elles sont les modifications que le Comité italien propose d’y introduire. (Voir le tableau annexe.)

Selon l’alinéa a) de l’article 1 du Règlement de la Vme Conférence, étaient membres de l’Assemblée et y avaient droit de vote tous les membres du Comité international. Ce droit est maintenu dans le projet en discussion.

Etaient également membres de droit par le dit alinéa a) tous les membres des Comités centraux des diverses associations nationales et, par l’alinéa b), les personnes qui remplissaient certaines charges dans les souscomités italiens.

En remplacement de ces dispositions, le projet italien présente les trois alinéa a), b) et c) de l’art. 1, en vertu desquels sont membres des Conférences :

а) Les membres du Comité international ;

b) les personnes, dames et messieurs, qui font partie en qualité de membres effectifs des Comités centraux reconnus tels par le Comité international ;

c) les personnes que le Comité central chargé d’organiser la Conférence jugera opportun d’y inviter, en considération de la position qu’elles occupent dans la Société de la Croix Rouge du pays où a lieu la Conférence.

Le libellé des nouveaux alinéas du projet présente cependant une innovation notable : celle en vertu de laquelle les dames sont expressément indiquées dans l’alinéa b).

Le docteur d’Arneth, délégué autrichien, avait, à ce propos, dans la séance des délégués du 21 avril 1892, donné un aperçu de la mission que remplissent les dames dans nos associations et de leur grande importance, et il avait fait allusion à l’opportunité de ne pas les exclure des futures Conférences.

Il est vrai que la Commission, chargée d’examiner le projet de Règlement pour la Vme Conférence, ne crut pas devoir y admettre les dames ; mais il est bon d’observer que si elles y avaient été admises, elles n ’auraient pas pu y siéger, parce que l’invitation ne leur serait pas parvenue en temps utile.

Dans le projet de Règlement que présente le Comité central italien, les dames sont admises si elles font partie, en qualité de membres effectifs de l’un des Comités centraux. Les statuts de quelques-unes de nos associations admettent, en effet, les dames à l’exercice de certaines charges. Dans ce cas, le Comité central italien a été d’avis qu’il serait peu convenable et absolument injuste de les exclure et il propose leur admission. [v] »

That was not the end of the story. The German Red Cross proposed an amendment:

« La Croix-Rouge allemande réclame les changements suivants aux art. 1 et 2 de notre projet :

A l’alinéa b) de l’art. 1, où il est dit : „Les dames et les messieurs faisant partie, en qualité de membres effectifs, des Comités centraux, etc.” il serait préférable de dire en termes plus généraux : „Les membres effectifs des Comités centraux, etc.”

Le Comité central allemand ne nous a indiqué aucune raison à l’appui de cette modification. Elle diffère de notre rédaction par la forme, mais non par le fond, car, avec la formule proposée par le Comité central allemand comme d’après notre projet, une dame siégeant dans un Comité central serait admise aux Conférences. Qu’on nous permette néanmoins d’insister sur les termes proposés par le Comité central italien, avec lesquels tout doute est éliminé, et qui en outre rendent aux dames l’hommage et la juste satisfaction que méritent les éminents services que beaucoup d’entre elles ont rendu, rendent et rendront certainement encore à nos associations. [vi]»

The Austrian Committee, too, had views:

«Les modifications proposées par le Comité central autrichien sont d’une certaine importance.

Elles séparent d’abord, dans l’art. 1, les personnes qui ont seulement le droit de prendre la parole dans les Conférences de celles qui ont en plus le droit d’y voter.

Il est bon de rappeler que, selon notre projet, toutes les personnes qui auraient le droit d’assister aux séances y auraient droit de vote, sauf l’unique exception contenue dans l’art. 2, c’est-à-dire le cas où il s’agirait de voter par nation, cas dans lequel les Comités et les gouvernements, seuls votants, n’auraient droit chacun qu’à une voix.

Les modifications autrichiennes donneraient le droit de vote aux personnes indiquées aux alinéa a), b) et d) du projet et ne l’accorderaient pas aux alinéa c) et e).

Ainsi, d’après le Comité de Vienne, auraient le droit de voter seulement les membres du Comité international, les messieurs et les dames faisant partie, en qualité de membres effectifs, des divers Comités centraux, et les représentants des puissances signataires de la Convention de Genève. [vii]»

The Russian Red Cross had certain ideas which might have had an impact on the question of women’s participation, as it challenged the ICRC’s right, under the draft rules, to determine who would have the right to attend the Conferences, and this led to some discussion involving also the Italians and the French:

« Enfin, le Comité central russe fait encore une observation, qu’il appelle sérieuse, au sujet du droit, qu’il croit que le projet de Règlement attribué au Comité international, de reconnaître les représentants des différentes Sociétés de la Croix-Rouge appelés à prendre part à une Conférence internationale.

Partant de cette idée et considérant que le Comité international n ’est pas lui-même reconnu officiellement par les autorités compétentes, et que son activité n’est aucunement réglementée d’un commun accord par les Sociétés de la Croix-Rouge, le Comité russe pense qu’il serait beaucoup plus naturel d’exiger que les membres du Comité international fussent eux-mêmes reconnus, ou tout au moi us connus par les Comités centraux, avant d’être autorisés à prendre part à une Conférence internationale de la Croix-Rouge.

Le Comité italien se hâte de déclarer qu’il n’a pas eu la pensée que le Comité central russe a cru pouvoir déduire de l’alinéa b) de l’art. 1 du projet de Règlement.

Par cet alinéa, le Comité italien a voulu dire simplement que les Comités centraux qui envoient des délégués devraient avoir été reconnus, comme Comités centraux, par le Comité international, et cela conformément à une décision prise dans la Conférence internationale de Carlsruhe ; mais il n ’a pas entendu dire que „les délégués” dussent être reconnus par le Comité de Genève avant de pouvoir prendre part à la Conférence, ce qui, selon le Comité italien, serait absolument inadmissible et injustifiable.

Quelque grande que soit la déférence du Comité italien pour le Comité international et la cordialité des rapports qui les unissent, le Comité italien ne pouvait imaginer un droit qui, selon lui, excéderait la compétence raisonnable du Comité international et finirait par compromettre l’autorité que ce Comité, „dans sa préséance d ’honneur”, comme l’a si bien dit M. le Marquis de Vogüé, de la Croix-Rouge française, „a su mériter”.

Le sens que les rédacteurs de l’alinéa b) y ont attaché a été non seulement admis par la Conférence de Carlsruhe, mais il a été sanctionné dès lors par l’usage ; et c’est à cet usage, qui peut bien valoir comme jurisprudence dans l’application des décisions de la Conférence de Carlsruhe, que le Comité italien a pensé devoir rendre hommage.

Le Comité italien reconnaît que l’alinéa b) se prête à une double interprétation, par le fait d’une malencontreuse virgule placée avant le mot „reconnus”, et, pour éviter dorénavant toute équivoque, voici comment il entendrait que cet alinéa fût rédigé :

b) Les dames et messieurs, faisant partie, en qualité de membres effectifs, de Comités centraux déjà reconnus par le Comité international comme régulièrement organisés. [viii]»

All this led to a new draft being circulated:

« Le résultat de l’étude attentive que méritaient les diverses propositions qui non sont été soumises se résume dans la nouvelle rédaction ci-après des art. 1 et 2, rédaction pour laquelle il a été tenu compte, à l’alinéa c), d’une opinion exprimée par le Comité central russe.

„Art. 1. a) Comme dans le projet.

b) Les dames et messieurs faisant partie en qualité de membres effectifs des Comités centraux déjà reconnus par le Comité international comme régulièrement organisés.

c) Les personnes invitées individuellement par le Comité central chargé d’organiser chaque conférence, en considération de leur position spéciale ou de services rendus dans leurs pays respectifs à l’œuvre de la Croix-Rouge.

d) Comme dans le projet.

e) Supprimé.[ix] »

The discussion was more extended and involved more Societies than mentioned above, but represents, largely, various restatements of the same ideas and have, therefore, been omitted.

A report from the Prussian Red Cross on the issue of « L’activité de la Croix-Rouge en temps de paix » mentions women in the context of a discussion on which activities the Red Cross should engage in in times of peace – not if they should do so:

A report from the Prussian Red Cross on the issue of  « L’activité de Ja Croix-Rouge en temps de paix  » mentions women in the context of a discussion on which activities the Red Cross should engage in in times of peace – not if they should do so:

A report from the Prussian Red Cross on the issue of  « L’activité de Ja Croix-Rouge en temps de paix  » mentions women in the context of a discussion on which activities the Red Cross should engage in in times of peace – not if they should do so:

« De toutes les branches d’activité qui doivent leur existence à ces considérations et qui surtout étendent leur sphère, continuellement et avec le meilleur succès, par l’assistance des associations de dames, on doit attribuer la plus grande valeur à celles qui sont immédiatement relatives aux buts de guerre, c’est-à-dire à celles qui

I° savent organiser une occupation ininterrompue de personnes de la Croix-Rouge dans les soins de secours pour les malades et

2° qui entassent et entretiennent en bon état des fonds toujours prêts de matériaux propres [x]»

And a little later in the same text, and on the topic of depots of first aid materiel which, together with lists of Red Cross-men who are ready to assist in emergency situations (some of whom can be called by telephone!):

« Dans la campagne cette activité est souvent exercée dans les communes par les associations de dames qui font pratiquer par des sœurs les soins pour les malades en général avec beaucoup de succès. [xi] »

And, in the context of having an increasing number of hospitals which might come in handy in case of war:

« En même temps s’offre une occasion remarquable, surtout pour les associations de dames, de répandre des maximes de soins pratiques pour la santé et de concourir ainsi à l’élévation de la santé du peuple et avec cela de l’aptitude de toute la nation au service militaire [xii]»

The Russian Red Cross submitted a report in response to one of the “official” questions before the Conference, that of « La société russe de la Croix-Rouge en Abyssinie. » and relates the establishment of a field hospital.

While it says noting about the role of women in the Red Cross, is illustrates views on women in general: on par with Italian officers  … :

« La tente-hôpital destinée aux officiers italiens et celles qui servaient aux femmes se trouvaient à l’écart des autres. Le nombre des lits dans toutes les tentes montait à 33, mais il pouvait être éventuellement augmenté en cas de nécessité. [xiii] »

The Russian Red Cross also submitted a report in response to question 15, a question which foreshadows the horrors of the First World War:

« 15ME QUESTION.

„La sphère d ’activité de la Croix-Rouge devant selon toute probabilité sérieusement s’agrandir dans les ‘prochaines guerres, qui menacent de devenir de jour en jour plus meurtrières, les sociétés de la Croix-Rouge doivent se préparer d ’avance à cette augmentation d ’activité.

Le seul moyen efficace d’atteindre ce but, c’est d ’élargir en temps de paix la sphère d ’activité de la Croix-Rouge par les moyens suivants :

a) en veillant à conserver continuellement l’organisation nécessaire pour prendre part aux secours à porter dans tous les cas de calamités publiques ;

b) en participant à l’organisation des secours médicaux en cas d ’épidémies aussi bien qu’en temps ordinaires par l’installation d ’institutions sanitaires de la Croix-Rouge pour les classes indigentes;

c) par l’organisation dans les grandes villes des secours à porter en cas d’accidents ;

d) par le recrutement et l’instruction du personnel des infirmiers et surtout des infirmières, les services rendus par les femmes (sœurs de charité) en Russie en cas de secours à organiser étant, comme l’a montré l’expérience, d ’une valeur inappréciable[xiv]»

Later, the Japanese Red Cross presented a summary report on it activities during the war of 1894-1895, against China – the one which led to Japanese rule over Formosa or, as it is now known, Taiwan. The report is long and only a few passages thrown any light on the role of wome, the following in the context of support for hospitals during the Society’s « Service pendant l’expédition de Formose après la guerre »:

« Pour terminer cet exposé rapide, nous devons dire que les femmes aussi jouèrent un rôle très important dans les services de secours de notre société. Il y eut des infirmières préparées par le siège central et par une maladie endémique des zones tropiques, probablement de nature contagieuse. les sections locales de la société; il y eut aussi un Comité de Dames pour la garde des malades. Mais, dans cette guerre de 1894— 95, l’emploi des infirmières ne fut toléré que dans les hôpitaux de réserve à l’intérieur, et même là ce fut un fait tout nouveau qui causa d’abord beaucoup d’appréhension. Heureusement, la bonne direction des délégués, des médecins, des surveillantes et la fidélité des infirmières au devoir firent bientôt disparaître toute méfiance du public. On doit même dire que, par leur districte obéissance à l’autorité et par leur bienveillance particulière à l’égard des malades, elles devinrent l’objet de très grands éloges. Notre Auguste Souverain lui-même voulut leur témoigner sa reconnaissance en admettant dix d’entr’elles dans l’ordre impérial, chose qui ne s’était encore jamais vue, seules, jusqu’à présent, les femmes de la Cour ayant pu être décorées.

Les femmes appartenant à la noblesse, au commerce ou à la finance, ne restèrent pas, elles non plus, indifférentes. Elles se réunirent tous les jours, malgré la brûlante chaleur de l’été, à l’hôpital de la société, auprès de son Altesse Impériale la Princesse Komatsu, administratrice en chef du Comité, et confectionnèrent toutes sortes de bandages ; c’était vers l’époque des sanglantes batailles de Ping-Yang et de la mer Jaune. Plus tard, au mois de décembre, le Directeur général du service de santé en campagne, confia à ce comité la confection des bandages de poche. „En ce moment, écrivait-il. Nos soldats blessés sont fort nombreux, et persuadé que votre association est la mieux en mesure de confectionner des bandages dans de bonnes conditions antiseptiques, j ’ai l’honneur de vous prier de vouloir bien vous en charger.” En conséquence, 15.000 pièces furent confectionnées. Cet exemple fut suivi par les dames du comité, dans les provinces où se trouvaient des casernements de division territoriale. A plusieurs reprises, ces dames eurent également à assister les infirmières dans les hôpitaux de réserve. [xv]»

And a little later, recognition from on high:

« Sa Majesté l’Impératrice daigna faire don à notre société de 6000 bandages confectionnés par ellemême et les dames de sa cour. Plus tard, elle entreprit un long voyage à Hiroshim a et à Kuré, à seule fin d’aller porter ses consolations aux soldats et aux marins blessés. ‘Lorsqu’elle visita l’hôpital de réserve de cette première ville, elle daigna adresser à nos infirmières ces paroles d’encouragement : „Je n ’ignore pas les fatigues que vous vous imposez toutes depuis longtemps et je vous prie de persévérer dans votre grande œuvre de dévouement.” Une telle sollicitude de la part de nos souverains pour nos militaires blessés ne peut que trouver son écho dans le coeur de la nation entière. [xvi] »

In the Russian report one also finds an interesting observation on the effects of the presence of women in hospitals:

« Le célèbre chirurgien Pirogoff, envoyé sur le théâtre de la guerre, se raffermit par cette expérience dans son opinion sur le mérite exceptionnel du personnel sanitaire féminin et la supériorité des services rendus par les sœurs comparés à ceux des infirmiers. Il remarqua aussi que la présence des femmes dans les hôpitaux rendait en outre toute espèce de surveillance policière presque inutile, tant leur influence était bienfaisante sur les mœurs de ces institutions. L’expédition franco-prussienne ne coûta pas moins de 54.177 roubles au Comité central de S‘ Pétersbourg, mais l’expérience acquise par son personnel le dédommageait amplement de ces frais [xvii]»

Another National Society which submitted a report to the Conference was the Russian Red Cross, who had put together an historical overview of their activities. referring to the Turkish-Russian War of 1877-1878, during which the Ottoman Red Cross switched to using the Red Crescent, but also saw great activity among women on the Russian side:

« Nous avons vu que la Croix-Rouge ne possédait qu’un peu plus d’un demimillion de roubles au début de la campagne. Grâce à la libéralité des offrandes elle put dépenser, depuis le moi d’avril 1877 jusqu’au 31 décembre 1878, pour le secours des victimes de la guerre 16,788.142 roubles 31 cop., sans compter la valeur des offrandes en matériel. Dès le commencement de la guerre l’activité de la société prit un caractère fébrile. Outre les institutions permanentes de la Croix-Rouge il en surgit une grande quantité d’un caractère temporaire, pour subvenir aux besoins les plus pressants. C’est ainsi que furent organisés les Comités de dames pour visiter les hôpitaux et rendre aux blessés et aux malades une série de petits services, tels que leur faire la lecture, leur écrire des lettres, etc. [xviii]»

In 1874, the Russian Red Crescent acted in response to the needs it found in Samara, where a lack of food confronted the local population:

« … la Croix-Rouge russe se porte au secours des habitants de la province de Samara frappés de la disette. Les stocks de farines et de grains étaient épuisés, le pain avait renchéri du double, et les travailleurs, laissant leurs familles dans le dénuement le plus complet, s’en allaient par bandes chercher du travail dans les provinces voisines. Voyant ces choses, le Comité de dames de la province de Samara organisa une collecte qui, sans compter les offrandes matérielles sous la forme de grain, de farine, de gruau et de pain, donna la somme de 495 mille roubles. Ces moyens permirent à la Croix-Rouge de subventionner les familles qui étaient restées sans chefs, ainsi que celles qui, quoique n ’étant pas dans ce cas, souffraient de la misère. [xix]»

In a subsequent section, the Russian Red Cross describes the foundation of communities of Red Cross Sisters, and mentions women as both leaders and workers in the organisation:

« La première communauté de la Société russe de la Croix-Rouge fut organisée en 1868 par le Comité des dames de Moscou, la seconde fut fondée en 1871 à St Pétersbourg par la princesse Eugénie Maximilianovna d’Oldenbourg. Pendant les dix années suivantes on en fonda encore neuf dont les principales sont celle d’Alexandre à S1 Pétersbourg, d’Elisabeth à Varsovie, de Marie à Kiew, de Kaspérow à Odessa et celle d’Irkoutsk. Les années de famine et de choléra 1891 et 1892 contribuèrent beaucoup à la propagation des principes de la Croix-Rouge et à la croissance de ses institutions, dont le nombre monte actuellement à 65 et qui sont disséminées par toute la Russie. Le nombre des sœurs de la Croix-Rouge grandit aussi rapidement. On en comptait au 1 janvier des années suivantes :

1888 …………………………..593

1889 …………………………1309

1890 …………………………1782

1891………………………….1890

1892 …………………………2047

1893 …………………………2207

1894 …………………………2968

1895 …………………………2628

1896 …………………………2812

En 1892 la société dépensa pour l’entretien de ses hôpitaux 719.651 roubles, l’année suivante ces dépenses s’élevèrent à 879.167 roubles et en 1894 à 1,057.089 roubles. [xx]»

During the Conference, as is the practice also at the present time, there were decisions to be made. One of these concern the Augusta Fund – it was in existence until 2015 when it was dissolved and its capital transferred to the Florence Nightingale Medal Fund – and protection of its capital:

« Mr le PRÉSIDENT. — Est-ce que quelqu’un demande la parole?

Je regarde la discussion comme close.

Je procède au vote. La première proposition qui sera mise aux voix tend à déclarer que le capital du „ Fonds Augusta” est inaliénable. Les dames et messieurs qui adoptent cette proposition sont priés de lever la main. (Après le vote.) La proposition est adoptée. [xxi]»

At this Conference one also set aside time to consider the question of « L’extension de la Convention de Genève dans les guerres maritimes », and in that context a representative of Austria took the floor, and in a longer intervention mentioned that

« L’Autriche possède une ambulance maritime, créée et installée depuis bien des années par la section régionale de la Croix-Rouge des dames de Trieste. Nous avons vu dans le courant du débat qu’on aborde la question qui nous occupe en ce moment qu’avec une certaine précaution, qu’il y a en jeu des égards à observer et en tin des circonstances qui ne sont pas encore éclaircies, mais qui, tout autorisées qu’elles soient, ne nous ont pourtant pas retenus à prendre des mesures décisives. [xxii]»

The Russian Red Cross had submitted a report in response to the fourth question, « L’activité de a Croix-Rouge en temps de paix. », and this was referred to by the Rapporteur on the subject, Mr le médecin major Dr Pannwitz of Prussia:

    « De toutes les branches d’activité qui doivent leur existence il ces considérations et qui surtout étendent leur sphère, continuellement et avec le meilleur succès, par l’assistance des associations de dames, on doit attribuer la plus grande valeur à celles qui sont immédiatement relatives aux buts de guerre, c’est à dire à celles qui

      1o savent organiser une occupation ininterrompue de personnes de la Croix-Rouge dans les soins de secours pour les malades et

     2o qui entassent et entretiennent en bon état des fonds toujours prêts de matériaux propres[xxiii]»

A little later Dr Pannwitz mentioned the establishment of first aid stations in public places in some cities, and the more widespread practice of depositing first aid materiel in locations accessible to the public, and which might be useful for treating relatively minor injuries:

« Les dépôts qui se trouvent aux postes de police et des pompiers ou à des endroits ailleurs favorables sont pourvus de listes des hommes de la Croix-Rouge qui sont prêts aux services de secours et que l’on peut facilement atteindre ou avertir par le téléphone. Dans la campagne cette activité est souvent exercée dans les communes par les associations de dames qui font pratiquer par des sœurs les soins pour les malades en général avec beaucoup de succès [xxiv] »

Subsequently, the Rapporteur more or less repeated the point made by Prussian Red Cross about peace-time activities designed to increase capacity to support in wartime:

« L ’établissement d’un assez grand nombre d’hôpitaux, très bien organisés quant à l’hygiène, à l’exploitation desquels des baraques transportables peuvent être employées avec beaucoup de succès est digne de l’encouragement par nos Sociétés, comme il tend à augmenter les réfuges des malades qui en cas de guerre peuvent servir de stations de convalescents du premier rang. En même temps s’offre une occasion remarquable, surtout pour les associations de dames, de répandre des maximes de soins pratiques pour la santé et de concourir ainsi à l’élévation de la santé du peuple et avec cela de l’aptitude de toute la nation au service militaire. [xxv]»

There are many other examples of the word letters “dame” appearing in the text – but as “Mesdames” and other indirect references – as well as plenty of “fondamental” … The word “femme” yields a number of “hits”, but for the most part duplicating or in conjunction with the ones cited above – but some mentions are outside of this.

One such was a contribution – written well before the Conference itself – from the ICRC to the question of  « Situation du “Fonds Augusta” » reminds the Conference of the wishes expressed in a resolution of the previous Conference to include certain issues in the agenda of the present one, such as

« 3° Un plan d’organisation normale, entrant dans les plus grands détails, pour les secours à fournir par la Croix-Rouge aux malades en temps de paix. Cette organisation devrait reposer sur la coexistence déjà établie de sociétés d’hommes et de sociétés de femmes et avoir en vue l’augmentation des services à rendre, soit en temps de paix pour le soin des malades et pour-les intérêts sanitaires des classes pauvres soit en temps de guerre pour les soldats malades et blessés. [xxvi]»


[i] VIme Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge, Vienne 1897, Vienne. Imprimrie Ch. Reisser & M. Werthner, 1898. Circulaire adressée aux Comités centraux de la Croix-Rouge, Vienne, le 1er juin 1896; p VI: p 9/282 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1897_RAPPORT_FRE.pdf

[ii] VIme Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge, Vienne 1897, Vienne. Imprimrie Ch. Reisser & M. Werthner, 1898.   p VI: p 9/282 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1897_RAPPORT_FRE.pdf

[iii] VIme Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge, Vienne 1897, Vienne.

Imprimrie Ch. Reisser & M. Werthner, 1898.   p 65: p 85/282 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1897_RAPPORT_FRE.pdf

[iv] VIme Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge, Vienne 1897, Vienne.

Imprimrie Ch. Reisser & M. Werthner, 1898.   p VI: p 85/282 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1897_RAPPORT_FRE.pdf

[v] VIme Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge, Vienne 1897, Vienne.

Imprimrie Ch. Reisser & M. Werthner, 1898.   p 65: p 86/282 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1897_RAPPORT_FRE.pdf

[vi] VIme Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge, Vienne 1897, Vienne.

Imprimrie Ch. Reisser & M. Werthner, 1898.   p 65: p 86/282 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1897_RAPPORT_FRE.pdf

[vii] VIme Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge, Vienne 1897, Vienne.

Imprimrie Ch. Reisser & M. Werthner, 1898.   p 66: p 87/282 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1897_RAPPORT_FRE.pdf

[viii] VIme Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge, Vienne 1897, Vienne.

Imprimrie Ch. Reisser & M. Werthner, 1898.   p 66: p 87/282 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1897_RAPPORT_FRE.pdf

[ix] VIme Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge, Vienne 1897, Vienne.

Imprimrie Ch. Reisser & M. Werthner, 1898.   p 70: p 90/282 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1897_RAPPORT_FRE.pdf

[x] VIme Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge, Vienne 1897, Vienne.

Imprimrie Ch. Reisser & M. Werthner, 1898.  Circulaire adressée aux Comités centraux de la Croix-Rouge, Vienne, le 1er juin 1896; p 94: p 114/282 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1897_RAPPORT_FRE.pdf

[xi] VIme Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge, Vienne 1897, Vienne.

Imprimrie Ch. Reisser & M. Werthner, 1898.   p 94: p 114/282 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1897_RAPPORT_FRE.pdf

[xii] VIme Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge, Vienne 1897, Vienne.

Imprimrie Ch. Reisser & M. Werthner, 1898.   p 95: p 115/282 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1897_RAPPORT_FRE.pdf

[xiii] VIme Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge, Vienne 1897, Vienne.

Imprimrie Ch. Reisser & M. Werthner, 1898.   p 104: p 124/282 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1897_RAPPORT_FRE.pdf

[xiv] VIme Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge, Vienne 1897, Vienne.

Imprimrie Ch. Reisser & M. Werthner, 1898.   p 112: p 132/282 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1897_RAPPORT_FRE.pdf

[xv] VIme Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge, Vienne 1897, Vienne.

Imprimrie Ch. Reisser & M. Werthner, 1898.   pp 134-135: pp 154-155/282 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1897_RAPPORT_FRE.pdf

[xvi] VIme Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge, Vienne 1897, Vienne.

Imprimrie Ch. Reisser & M. Werthner, 1898.   p 135: p 155/282 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1897_RAPPORT_FRE.pdf

[xvii] VIme Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge, Vienne 1897, Vienne.

Imprimrie Ch. Reisser & M. Werthner, 1898.   p 139: p 159/282 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1897_RAPPORT_FRE.pdf

[xviii] VIme Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge, Vienne 1897, Vienne.

Imprimrie Ch. Reisser & M. Werthner, 1898.   p 140: p 160/282 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1897_RAPPORT_FRE.pdf

[xix] VIme Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge, Vienne 1897, Vienne.

Imprimrie Ch. Reisser & M. Werthner, 1898.   p 146: p 166/282 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1897_RAPPORT_FRE.pdf

[xx] VIme Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge, Vienne 1897, Vienne.

Imprimrie Ch. Reisser & M. Werthner, 1898.   p 150: p 170/282 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1897_RAPPORT_FRE.pdf

[xxi] VIme Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge, Vienne 1897, Vienne.

Imprimrie Ch. Reisser & M. Werthner, 1898.   p 175: p 195/282 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1897_RAPPORT_FRE.pdf

[xxii] VIme Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge, Vienne 1897, Vienne.

Imprimrie Ch. Reisser & M. Werthner, 1898.   p 180: p 200/282 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1897_RAPPORT_FRE.pdf

[xxiii] VIme Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge, Vienne 1897, Vienne.

Imprimrie Ch. Reisser & M. Werthner, 1898.   p 193: p 213/282 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1897_RAPPORT_FRE.pdf

[xxiv] VIme Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge, Vienne 1897, Vienne.

Imprimrie Ch. Reisser & M. Werthner, 1898.   pp 193-194: pp 213-214/282 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1897_RAPPORT_FRE.pdf

[xxv] VIme Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge, Vienne 1897, Vienne.

Imprimrie Ch. Reisser & M. Werthner, 1898.   p 194: p 214/282 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1897_RAPPORT_FRE.pdf

[xxvi] VIme Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge, Vienne 1897, Vienne.

Imprimrie Ch. Reisser & M. Werthner, 1898.   p 194: p 214/282 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1897_RAPPORT_FRE.pdf

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International Conference

5th International Conference, Rome, April 1892

Women reappear in the fifth Conference, at least as measured by « mentions » – 8 times « femme » and « femmes » ; 25 times « dame » et « dames ». And this time, as will be seen, there are reports on the activities undertaken by some of them – individually and through their Committees. However, as the document searched contains both the proces-verbal and correspondence before / report after the Conference, the number of mentions may be inflated by duplication.

The first « mention » comes on the fourth day of the Conference, Monday 25 April 1892, when the meeting took place under the Chairmanship of the Count della Somaglia, who

« …donne lecture d’un télégramme des dames de la Croix-Rouge de Catanzaro, qui forment des vœux pour la bonne réussite de la Conférence.[i] »

The next came in the same session, and appears in a brief intrventio by Dr Appia of ICRC, who clearly wants to keep a certain Society on side :

« M. le Docteur A p p i a (Comité International) appuie les conclusions du rapport allemand. Si vis pacem para bellum. Ce serait injuste de nous accuser de désirer la guerre pour pouvoir rejoindre le but pratique de notre institution. Au nom du délégué des Etats-Unis je rappelle à l’Assemblée le nom d’une dame qui s’intéresse vivement à cette question. Miss Barton est d’avis que l’emploi utile du temps de la Croix-Rouge pendant la paix est indispensable. En Amérique on n’aurait pas même accepté une institution n’ayant en vue que l’éventualité de la guerre. [ii] »

Towards the end of the session, a representative of Japan, took the floor :

« M. de Siebold (Japon) parle de l’activité de la Croix Rouge japonaise en tem ps de paix. Il y a un Comité, qui se compose de dames de la meilleure société présidé par l’Impératrice. Ce Comité fait des études régulières théoriques et pratiques dans un hôpital spécial sous la direction de médecins, qui ont étudié la question en Europe, et il a déjà rendu d’im portants services à l’occasion d’une éruption volcanique, d’un trem blem ent de terre, etc. [iii]»

The next morning, one of the first speakers was Professor de Martens, a representative of the Government of Russia who, while reading a report from the Russian Central Committee, expressed a favourable view on the issue of creating many committees, added:

« La question n ’aurait pu être posée nulle part mieux qu’en Italie, où la charité publique s’applique en toutes formes. Après avoir rappelé l’œuvre du Comité russe, qui, pendant la récente disette, a distribué 25 millions pour secourir les indigents, il recommande aux Sociétés de la Croix-Rouge d’exercer leur activité même en temps de paix. Il demande qu’on n’oublie pas le concours des dames et cite, à ce propos, l’exemple de l’Impératrice Augusta de la Reine Olga et de la Reine Marguerite, qui a la vertu pour couronne et la charité pour sceptre. [iv] »

An Austrian gentleman, Dr d’Arnetii, relayed some ideas of the women of the Red Cross in Moravia, in present-day Czech Republic »

« … donne lecture du rapport imprimé du Comité des dames de la Moravie et présente la proposition suivante :

La cinquième Conférence de la Croix-Rouge émet le vœu que les principes de la Croix-Rouge se propagent à la fois par l’éducation et par la publicité en général.

C’est d’abord l’éducation dans la famille qui doit préparer l’esprit et le cœur des jeunes gens, ensuite, dans les écoles, la lecture graduée et adaptée à l’intelligence des élèves, plus tard la gymnastique et peu à peu les premiers soins à donner aux blessés ; enfin dans les collèges destinés à former les instituteurs de la jeunesse et dans les universités les mêmes moyens doivent être employés pour intéresser la jeunesse aux idées de la Croix-Rouge. [v] »

A report from the Austrian Red Cross reveals the interesting fact of co-operation between “Comité de secours des femmes de la Croix-Rouge pour Trieste et l’Istrie” and the Austrian Ministry of the Navy:

« L’accord intervenu entre le Lloyd autrichien, le Comité de secours des femmes de la Croix-Rouge pour Trieste et l’Istrie et le ministère de la marine autrichien répond, d’une façon concrète, aux questions que nous examinons.

Le Comité central de la Société de la Croix-Rouge autrichien ne nous écrit, en nous envoyant copie de ce précieux document (Normale für eine Seeambülanz des Rothen Kreuzes), que cette convention sera mise en vigueur, à peu près sans changement, quand on créera l’ambulance maritime, àpart quelques points accessoires, sur lesquels l’entente n’est pas encore définitive.

Le Comité central autrichien espère que ce projet pourra engager les gouvernements d’autres États à étudier également cette importante question, et contribuer à amener enfin une entente générale à ce sujet.

Nous croyons donc utile de communiquer, comme nous l’avons dit plus haut, ce document dans son entier à tous les Comités centraux de la Croix-Rouge (p. 83). [vi] »

A little later the draft regulations for this ambulance are presented: « Projet de règlement pour une ambulance maritime de l’Association de secours des femmes de la Croix-Rouge pour Trieste et l’Istrie . » The regulations contain little of interest in the present context but towards the end of paragraph 8 places specific duties on these women :

« Pour l’entretien (nourriture, etc.) des malades, un tarif par personne et par jour sera établi, par un accord entre l’Association de la Croix-Rouge des femmes pour Trieste et l’Istrie et le Lloyd austro-hongrois. [vii] »

And, further, under « III. — Commandement et mobilisation ” the Ladies are placed under the authority of an inspector-general of voluntary aid to the wounded:

« L’ambulance maritime se trouve, de même que toutes les institutions de la Société autrichienne de la Croix-Rouge, sous le commandement de l’inspecteur général impérial des secours volontaires aux blessés.

Dans le cas d ’une mobilisation générale ou partielle, l’inspecteur général, sur l’invitation du ministère de la guerre, donne à l’Association de la Croix-Rouge des femmes pour Trieste et l’Istrie l’ordre de préparer et d’équiper l’ambulance maritime, pour le service auquel elle sera destinée. [viii]»

In the reporting from the Conference, second section, the question of « De quelle manière pourrait-on intéresser la jeunesse de nos écoles aux hautes tâches de la Croix-Rouge? », and following that a response which demonstrates, if nothing else that the Ladies of the time gave nothing to the Gentlemen with regard to the deployment of bombast :

« Rapport du Comité des dames

DE LA PROVINCE MORAVE [AUTRICHE].

La charité est un des principaux fondements de la vie sociale ; elle est la source de tout bonheur, de tout vrai plaisir dont nous jouissons ; elle fait prospérer les associations de bienfaisance ; elle engendre l’affection dans la famille et, en dernier lieu, l’amour de la patrie. Le patriotisme, c’est-à-dire la manifestation de la conscience de notre homogénéité, est une condition indispensable à la prospérité des États. Eteignez les saintes flammes de l’amour de la patrie, et l’État s’écroulera, comme une bâtisse privée de son ciment.

Il y a longtemps que l’État a compris la nécessité d ’alimenter l’amour de la patrie, mais où le nourrirait-il mieux, sinon dans le cœur de l’enfant, en tâchant de lui donner une idée de la grandeur de la patrie et de l’utilité du vrai patriotisme ?

L’amour de la patrie, ainsi que tout autre amour, fera ses preuves dans la détresse, et c’est surtout dans une guerre, que le cœur du patriote se signalera par le dévouement le plus désintéressé ; non seulement l’abondance donnera le superflu, mais la pauvreté encore partagera ses restes. Chacun concourra à l’œuvre e secourir ceux qui, arrachés à leurs familles par l’appel aux armes, verseront leur sang sur le champ de bataille et combattront pour la victoire, au prix de leur vie. Accomplir notre devoir de frères envers ces braves, soigner les blessés et les malades, consoler les affligés, nourrirait désaltérer ceux qui meurent de faim et de soif, voilà de quoi s’est chargée la Croix-Rouge, s’imposant une tâche dont personne ne saurait nier l’importance.

De nos jours, hélas ! l’égalité entre les hommes est encore un but que l’humanité n’ose entrevoir que dans un lointain avenir, mais auquel la Croix-Rouge, avec ses tendances tout humanitaires, frayera le chemin. L’institution servant des tâches si sublimes ne serait-elle pas digne de l’appui de tout cœur noble et généreux ? Ne mériterait-elle pas d’être fomentée par les régions compétentes ? Le citoyen futur ne devrait-il pas, dès son enfance, être instruit de l’importance de cette institution et ne tâcherait-on pas de gagner le cœur sensible de la jeunesse aux pins hauts devoirs de l’humanité ? Nous ne pensons pas qu’il n’y ait personne qui ose contredire.

Mais, comment s’y prendre ? C ‘est là le difficile. Presque toute grande œuvre a eu ses petits commencements, et bien des choses utiles et désormais indispensables ne sont tombées en partage de l’humanité que peu à peu, souvent même par des détours C’est à travers l’erreur qu’on arrive à la vérité.

En essayant de répondre à la question, comment on pourrait intéresser la jeunesse de nos écoles aux hautes tâches de l’Association de la Croix-Rouge, nous ne prétendons point de vouloir la régler d’une manière définitive. Nous nous contenterons du petit mérite de l’avoir posée et d’appeler l’attention sur une matière qui ne nous semble manquer ni d’importance, ni d’actualité.

I. — L’école primaire.

Si l’intelligence de l’enfant entrant à l’école primaire n’est pas encore développée, son sentiment est d’autant plus riche et plus profond. On conviendra que, tandis que les facultés intellectuelles de l’homme augmentent dans son développement successif, les tendres sentiments perdent nécessairement de force, soit à la suite d’une connaissance plus parfaite des choses, soit par l’habitude aux âpretés de la vie. C’est donc au sentiment, au cœur de ses petits élèves que s’adressera le maître, expliquant la tâche de la Croix-Rouge à l’école primaire. Se servant du moyen reconnu presque partout pour le meilleur et le plus sûr, il agira sur l’imagination de l’enfant par des tableaux représentant toutes les horreurs de la bataille de même que toutes les misères de la Croix-Rouge. Il faut que l’enfant ait une vague idée des dangers que court le soldat, pour comprendre la nécessité d’y remédier de notre mieux. Ce ne seront ni des expositions logiques ni des d éductions qui lui donneront cette idée, mais l’explication des tableaux auxquels on rattachera de petits contes. Il faudra que ces tableaux se raniment, pour ainsi dire, et se succèdent dans une série : le départ de l’armée, la bataille, le blessé, la place du pansement, l’hôpital, etc. Le catéchiste lui aussi pourra rendre de grands services. Les livres de lecture porteront de petites histoires et des contes relatifs aux tableaux.

Cependant, on aura égard au sexe des enfants : on se gardera bien de l’aire voir aux garçons des tableaux qui pourraient les décourager ; les tableaux illustreront plutôt l’auréole du Héros com battant pour la patrie, glorifieront l’amour de la patrie comme vertu cardinale et allumeront dans les cœurs l’enthousiasme de la bravoure et des grands exploits. On en usera autrement avec les filles, en animant en elles la douceur, le dévouement, la commisération, toutes les qualités sublimes de la femme. A partir de l’école de travail manuel, la petite main de l’enfant viendra à bout de nombre d’ouvrages tels que faire de la charpie, coudre des bandages, etc., et  se rendra utile, sans trop de fatigue.

Dans les classes supérieures, l’habileté croissante produira des ouvrages de plus en plus parfaits et utiles. Là encore de petits contes ne manqueront pas d’impressionner les petits cœurs si sensibles, et le maître ou la maîtresse saura ajouter aux charmes de la matière en adressant aux enfants des questions sur les aventures de leurs proches qui ont fait des campagnes.

II. — Les écoles intermédiaires.

A l’école intermédiaire on continuera tout d’abord le procédé commencé à l’école primaire. Les livres de lecture porteront encore une série de morceaux ayant pour sujets les tâches de la Croix-Rouge, que l’intelligence déjà développée des élèves permettra d’expliquer avec plus de logique. C ‘est surtout la gymnastique plus ou moins obligatoire qui se prêtera à nos tendances. L’idée de se servir de la gymnastique pour préparer les écoliers au service militaire, se fait jour de plus en plus ; on a commencé par introduire le commandement militaire et l’on finira, peut-être , par organiser des « corps des cadets » à l’exemple de la Suisse.

Tandis que ce procédé ap p re n d ra à l’écolier la discipline militaire, le disposera à la franchise et à la loyauté du soldat et que son attention sera appelée de bonne heure et d’une manière énergique sur le devoir du citoyen envers la patrie , il ne se raguère moins aisé de l’enthousiasm er pour les tâches de la Croix-Rouge, qui pourra méme en tirer des avantages réels. Dans les classes supérieures, les élèves, âgés de dix-sept à vingt ans, ayant l’intelligence et les forces physiques assez développées, pourront recevoir comme annexe aux exercices de gymnastique, des instructions démonstratives dans les premiers secours à porter dans différents accidents, connaissance assez utile en tout temps, mais qui profitera surtout à la Croix-Rouge. Les jeunes gens expérimentés à ces secours pourront un jour secourir leurs camarades blessés sur le lieu même du sanglant combat, de même que ceux qui ne seront pas soldats, pourront toujours rendre d’éclatants services, les circonstances données. Il y a môme lieu de croire que, dans le temps du détresse, les écoliers d’un âge plus avancé s’offriront volontairement comme infirmiers, porte-blessés, etc., et qu’ils serviront ainsi d’une manière signalée la patrie et l’humanité.

III. — Les Universités.

La jeunesse ainsi préparée dès la tendre enfance ne laissera plus guère à faire à l’université. Il ne s’agira que de conserver ce qu’on aura gagné jusqu’ici. L’université est une institution que son organisation empêche de se mêler d’autre chose que de la science et qui ne se prêtera à nos tendances que si la discussion scientifique en présente l’occasion.

Encore, avant ou pendant ses études universitaires, le jeune homme achèvera son éducation militaire; il a atteint l’âge où d’un jour à l’autre la voix de la patrie peut l’appeler aux armes. A l’université, la Croix-Rouge trouvera un puissant appui dans le concours de la science, et c’est surtout la science médicale qui n’y manquera point. La perfection de nos armes modernes décuple les dangers du soldat et change la nature des blessures. La science ne laissera pas d’y attirer l’attention de ses disciples qui, rentré s dans leurs foyers, proclameront partout la conviction acquise que les guerres futures seront bien autrement désastreuses que celles d’autrefois il s’en suivra partout une sollicitude plus vive des préparatifs nécessaires à soigner les blessés.

D’ordinaire, nos universités ne manquent point d ’associations ; les jeunes gens qui pour la première fois jouissent de la liberté et ne font que d’entrer dans la vie publique, portent dans ces associations un cœur ouvert; une grande association d’étudiants avec des tendances exclusivement patriotiques, espèce du succursale de la Croix-Rouge serait de la plus grande utilité. En tant qu’ils ne feront pas partie de l’armée, les membres de cette association, instruits à porter tous les secours, prêteront à la Croix-Rouge des appuis qu’on ne saurait trop apprécier.

Certes, il reste encore bien des choses qui pourraient se faire et qui se feront, s’il plaît à Dieu; mais pourvu qu’il se fasse quelque chose de ce que nous venons de signaler, la bonne cause pour laquelle nous combattons ne sera déjà pas mal servie. Le patriotisme en appelle à tous; excepterait-il la jeunesse ? Guidée par la devise que, de tout temps, l’union fait la force, puisse-t-elle mettre son enthousiasme sans pareil, la fraîcheur de sa force intacte au service d’une cause prenant racine dans ce que l’humanité a de plus sublime, dans la charité! [ix] »

Even at this time, some members of the Conference felt that there was enough talk about the rôle of women in the Red Cross – and too few present :

« M. le Dr d’Arnetii (Autriche) prend la parole pour exposer des considérations générales sur le règlement. Au point de vue des Conférences à venir, il regrette qu’on modifie les règlements à chaque conférence, et cela même sur des sujets importants, comme par exemple sur la valeur et la forme des votations. Il cite des inconvénients, comme celui qui s’est vérifié â la conférence de Berlin, où la majorité restait toujours au Comité de Berlin, à cause de la forme de votation adoptée. Il parle de la mission des dames : à Berlin et à Carlsruhe il n ’y en avait qu’une seule, en sa qualité de présidente d’un Comité ; à Rome elles n’assistent pas à la Conférence. Il croit que l’importance des dames dans la Croix-Rouge est très grande, et il trouve injuste de les exclure. Il propose partant qu’on nomme une Sous-commission pour formuler un règlement général, qui puisse être adopté, avec les modifications qui seront nécessaires, pour toutes les conférences à venir. [x]»

It appears that a sub-commission had been tasked with thinking about rules and regulations  for the International Conferences, and it reported to the the third Plenary Session. It made some recommendations but, chiefly, kicked the issue back to National Societies.

However, M. d’Arneth, sems to have continued pushing the cause of women – but was rebuffed :

« Quant à la troisième question que M. d’Arneth recommande de prendre en examen, celle de l’admission des dames aux conférences internationales des Sociétés de la Croix-Rouge, la Sous-commission ne s’est pas ralliée à cette proposition[xi] ».

One of th questions before the Conference, and which was dealt with at the 4th plenary, was the 12th : « Mesures à prendre pour propager les idées de la Croix-Rouge dans « toutes les classes de la Société », and on this matter the Rapporteur was M. de Martens of the Russian Red Cross. During his rather long intervention he highlighted the leading rôle of women in many National Societies :

« Enfin, toujours au nom du Comité russe, j ’ai l’honneur de vous proposer de faire appel à l’aide des femmes. Presque dans tous les pays du monde ce sont les fem mes qui ont pris notre Œ uvre sous leur patronage: en Russie c’était Sa Majesté feu l’impératrice Marie Alexandrowna, qui a provoqué la signature de la Convention de Genève par la Russie : et qui a été l’auguste fondatrice de la Croix-Rouge russe? c’est Sa Majesté l’impératrice actuelle qui est la protectrice magnanime et infatigable de notre œuvre et qui a pris à cœur tous ses intérêts; en Allemagne c’est Sa Majesté feu l’impératrice Augusta qui s’était mise â la tête du mouvement et à qui nous sommes redevables du Fonds Augusta ; dans l’A llemagne du midi c’est S. A. R. la grande-duchesse de Bade, que nous avons eu le bonheur d’admirer en 1887 à Carlsruhe , comme haute protectrice et infatigable initiatrice de tous les établissements de charité dans son ravissant pays; dans le royaume de Wurtemberg c’est S. M. la reine douairière Olga Nicolaewna, dont le nom est devenu le drapeau de toutes les Institutions de la Croix-Rouge et de toutes les œuvres de charité. Enfin, en venant à Rome, nous savions que Sa Majesté la reine Marguerite avait pour couronne la vertu et pour sceptre la charité, et dès notre arrivée, elle nous a donné des preuves d’une générosité qui met le sceau à toutes les qualités qui la distinguent. [xii]»

During the same, fourth, plenary session of the Conference’s deliberations, during which was considered Question 11, « De la formation, en temps de paix, d’un corps d’infirmiers et de brancardiers volontaires pouvant, en cas de guerre, être employés au service de la Croix-Rouge, d’après les expériences faites en « Allemagne pendant ces dernières années »

Baron de Knesebeck of the German Red Cross, who was the Rapporteur on this issue, delivered a summary report with one of its main conclusions that the Red Cross simply must deal, also, with issues confronting the populations during peacetime – and not confine itself to being prepared for war. This received considerable support, including from the representative of the Japanese Red Cross, Baron de Siebold, who said (inadvertently confirming the absence of women):

« M. le Président, Messieurs, je m’associe entièrement aux conclusions du Comité allemand, et je me permets en même temps de vous donner quelques petits détails sur l’organisation de la Croix-Rouge au Japon. Dès sa fondation la nécessité y fut reconnue de créer des corps d’infirmiers et d’infirmières, et en même temps l’utilité de les choisir non seulement dans la classe ordinaire, mais encore parmi les personnes de la bonne société. Il s’est formé, sous la présidence de la princesse Komatsu du Japon, un Comité de dames com posé de tout ce qu’il y a de plus noble. Ces dames se sont engagées â faire des études sur le traitement des blessés, sous la direction de médecins formés en Europe. En même temps on a établi un hôpital considérable, qui a adopté en principe un système des baraques calqué sur celui de l’université de Heidelberg. Ces dames font dans ces hôpitaux un cours régulier théorique et pratique, après quoi elles se retirent et se tiennent à la disposition des Sociétés de la Croix-Rouge. Malheureusement dans ces derniers temps les occasions ne leur ont pas manqué de déployer leur dévouement et leur savoir-faire. Nous avons eu l’éruption du volcan : la Croix-Rouge s’est transportée en peu de temps sur le lieu de la catastrophe et a pu assister les malheureux. Après l’éruption du volcan, à l’occasion d’un tremblement de terre qui a renversé plusieurs milliers de maisons et a ravagé des provinces entières, on a porté partout l’assistance de la Croix-Rouge ; des ambulances et des hôpitaux ont surgi de toutes parts et les dames dont je vous ai parlé ont assisté dans le service hospitalier. Ainsi, depuis longtemps le Japon a compris la nécessité d’adopter et de mettre en pratique le principe qui vient de nous être proposé par le délégué d’Allemagne. (Applaudissements).[xiii]

Later during the same session, Question 13 made its appearance:  « De quelle manière pourrait-on intéresser la jeunesse de nos écoles aux hautes tâches de la Croix-Rouge ? »,

and Dr Arneth of the Austrian Red Cross as Rapporteur was given the floor :

« M. le Président, Messieurs, cette question a été proposée par le Comité des dames de la province de Moravie ; (c’est le véritable nom de la province, tel qu’il avait été aussi adopté dans les premières éditions du programme) et elle a été conçue ainsi : « De quelle manière pourrait-on intéresser la jeunesse de nos écoles aux hautes tâches de la Croix-Rouge ? ». Deux membres du Comité ayant décliné l’honneur d’exposer cette question, je prends volontiers la parole à leur place. Mais j’éprouve le besoin de faire appel à votre indulgence, car un autre Comité a déjà proposé une question qui a beaucoup d’affinité et d’analogie avec celle-ci : ce qui me fait craindre une certaine monotonie dans les détails que je suis appelé à vous donner.

Messieurs, la question présente a surtout pour objet la jeunesse de nos écoles, mais les dames dont je suis l’interprète ont cru devoir l’élargir, car elles pensent que l’on devrait intéresser les enfants, dès l’âge le plus tendre, à nos idées et à nos œuvres. Il faudrait agir sur les garçons par des histoires à leur portée, et habituer de bonne heure les jeunes demoiselles â faire de petits ouvrages destinés à l’œuvre.[xiv] »


[i] Cinquième Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-rouge inaugurée à Rome le 21 avril 1892. Procès-verbaux sommaires des séances. 4th plenary session, p 16, p 17/475 of the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1892_RAPPORT.pdf   

[ii] Cinquième Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-rouge inaugurée à Rome le 21 avril 1892. Procès-verbaux sommaires des séances. 4th plenary session, p 18, p 19/475 of the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1892_RAPPORT.pdf   

[iii] Cinquième Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-rouge inaugurée à Rome le 21 avril 1892. Procès-verbaux sommaires des séances. 4th plenary session, p 20, p 21/475 of the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1892_RAPPORT.pdf   

[iv] Cinquième Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-rouge inaugurée à Rome le 21 avril 1892. Procès-verbaux sommaires des séances. 5th plenary session, p 21, p 22/475 of the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1892_RAPPORT.pdf   

[v] Cinquième Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-rouge inaugurée à Rome le 21 avril 1892. Procès-verbaux sommaires des séances. 5th plenary session, p 22, p 23/475 of the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1892_RAPPORT.pdf

[vi] Cinquième Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-rouge inaugurée à Rome le 21 avril 1892. Procès-verbaux sommaires des séances. Deuxieme Section, p 78, p 113/475 of the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1892_RAPPORT.pdf

[vii] Cinquième Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-rouge inaugurée à Rome le 21 avril 1892. Procès-verbaux sommaires des séances. Deuxieme Section, p 86, p 121/475 of the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1892_RAPPORT.pdf

[viii] Cinquième Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-rouge inaugurée à Rome le 21 avril 1892. Procès-verbaux sommaires des séances. Deuxieme Section, p 87, p 122/475 of the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1892_RAPPORT.pdf

[ix] Cinquième Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-rouge inaugurée à Rome le 21 avril 1892. Procès-verbaux sommaires des séances. Rapport sur les questions du programme., pp 172-175, pp 207-210/475 of the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1892_RAPPORT.pdf   

[x] Cinquième Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-rouge inaugurée à Rome le 21 avril 1892. Procès-verbaux sommaires des séances. Rapport sur les questions du programme., p 192, p 227/475 of the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1892_RAPPORT.pdf

[xi] Cinquième Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-rouge inaugurée à Rome le 21 avril 1892. Procès-verbaux sommaires des séances. Rapport sur les questions du programme., p 196, p 231/475 of the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1892_RAPPORT.pdf   

[xii] Cinquième Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-rouge inaugurée à Rome le 21 avril 1892. Procès-verbaux sommaires des séances. Rapport sur les questions du programme, Quatrieme Section, p 356, p 391/475 of the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1892_RAPPORT.pdf

[xiii] Cinquième Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-rouge inaugurée à Rome le 21 avril 1892. Procès-verbaux sommaires des séances. Rapport sur les questions du programme, Quatrieme Section, p 334, p 369/475 of the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1892_RAPPORT.pdf

[xiv] Cinquième Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-rouge inaugurée à Rome le 21 avril 1892. Procès-verbaux sommaires des séances. Rapport sur les questions du programme, Quatrieme Section, p 365, p 400/475 of the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1892_RAPPORT.pdf

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4th International Conference, Karlsruhe, September 1887

At this Conference, which undoubtedely made decisions that might have an impact upon women, the word itself, or rather the French, is mentioned but twice : one as « femme » the other as « femmes ».

The first instance is a salutory telegramme from the Empress og Germany which had arrived the day before, Friday 22 September. The President of the Conference proceeded to read it, and the participants rose to their feet for the occassion :

« Je remercie la Conférence des sentiments qu’elle a bien voulu m’exprimer. Comme Chrétienne je bénis Dieu dans son oeuvre, comme femme je’songe aux épouses et aux mères, comme membre de la CroixRouge j’ai le ferme espoir de voir les délibérations à la bonne cause, en réunissant tous les efforts pour le soulagement des maux de l’humanité en temps de guerre comme en temps de paix.[i] »

The word « femmes » appears in a more significant way. From the context, it appears that, in the name of unity, there had been a push towards merging the Ladies’ Committees with the perceivedely more mainstream main counterpart, to avoid having more than one Society in each country : The topic up for disscussion is

« Quels seraien t les moyens d’em pêcher les sociétés non autorisées de se servir au nom de la Croix-Rouge pour faire des appels à la charité publique ? [ii]»

 It is a M Sachs from Baden who expresses an opinion on a certain proposal in that regard from M Knesebeck, a delegate from Prussia :

« Elle dissipe en particulier celui très regrettable qui consisterait à croire que, dans chaque Etat, on accordera en quelque sorte un monopole à une seule Société. Je rappelle à cette occasion que la fusion de toutes les Sociétés d’hommes et de femmes en une seule, n’est pas encore effectuée dans tous les pays. Il faut par conséquent que l’on tienne compte de ce fait et que l’on admette le principe que plusieurs Sociétés pourront se trouver dans un même pays sur le même pied, être également reconnues et avoir les mêmes droits. [iii] » This is not the place for analysis of any seriousness, but it is striking how the topic for discussion raises the issue of fundraising, at which the women had been brilliantly succesful, morphs into the issue of « Unity » in the words of M Sachs : money always talks, and one reason for the relative invisibility o women at this Conference is, precisely, the need to control th cash-flow.


[i] Quatrième Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge Tenue a Carlsruhe du 22 au 27 Septembre 1887. Compte-rendu, 2nd Plenary Session, p 82; p 16/74 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1887_RAPPORT_FRE.pdf

[ii] Quatrième Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge Tenue a Carlsruhe du 22 au 27 Septembre 1887. Compte-rendu, 4th Plenary Session, p 117; p 43/74 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1887_RAPPORT_FRE.pdf

[iii] Quatrième Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge Tenue a Carlsruhe du 22 au 27 Septembre 1887. Compte-rendu, 4th Plenary Session, p 118; p 44/74 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1887_RAPPORT_FRE.pdf

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3rd International Conference of the Red Cross, Geneva 1884

15 years were to pass before the 3rd International Conference was convoked, this time in the city the Red Cross originated as an international movement, Geneva.

For reasons that have not been probed : perhaps because the idea was now so commonplace – references to women in the Movement are much fewer than in the records of the two prvious ones. The presence of a woman at the head of the American Red Cross is noted in the introduction to the records[i] ; one learns that « A Odessa, un grand nombre de femmes Israélites se sont initiées au rôle d’infirmières[ii] », and about the heroism of French women ; « Comment ne pas rappeler aussi ce que l’héroïsme des femmes françaises, » qui comptent, dans toutes les nations, de dignes émules, « mêla d’adoucissement et de consolation aux âpres tristesses et aux souffrances dont les événements accablaient la nation ? [iii] »

In the records of this Conference is include a communication from the Empress Augusta to the President of the ICRC, Gustave Moynier, informing him of her decision to allocate a sum of money for a prixe to reward the development of the work of the Red Cross :

« Au Président du Comité international de la Croix-Rouge,

Monsieur G. Moynier, à Genève.

En rendant hommage à la Croix-Rouge, je félicite ses représentants de la belle tâche qui leur est confiée, car la Croix-Rouge est le symbole d’une assistance mutuelle entre les nations. Il ne lui suffit pas de prévenir et de secourir les maux de la guerre, elle protège de même tous les intérêts humanitaires de la paix. Ces intérêts charitables, étant confiés en tous pays aux associations patriotiques des femmes, portent l’empreinte d’une cause bénie entre toutes.

Permettez-moi de mettre à la disposition de la Conférence, par l’entremise du Comité international, un prix de cinq mille francs, destiné à servir au développement de l’œuvre de la Croix-Rouge et dont une commission spéciale se chargerait de préciser l’emploi.

Coblence, le 20 juillet 1884.

Augusta. [iv] »

At the fourth plenary session of this Conference, after a long debate on antiseptic bandages, the members turned to the question of organisation of Committees :

« 1. Quel est le. meilleur mode d’organisation, en temps de paix, des SousComités de province et des Comités de dames ?

Quels sont les moyens de les propager ? [v] »

Under this item, it was noted – perhaps an effort to merge the Committees og Ladies into other organisational entities – that in Austria :

« Les Comités de dames, en Autriche, sont ainsi complètement incorporés dans l’organisation générale des Sociétés de secours. Cela a été rendu possible par le fait que le champ d’action des Sociétés de secours d’hommes et de femmes est, de par leurs statuts, le même pour les unes et les autres, une activité générale de ces dernières, dans le domaine de la bienfaisance publique, en temps de paix, n’étant pas prévue. Celles-ci n’ont point en effet, d’après leurs statuts, à s’occuper du soulagement des misères publiques ; leur activité se borne à concourir à l’accomplissement île la tâche dévolue aux Sociétés de secours : « réunir, confectionner et distribuer du linge, des objets de literie, des vêtements, des bandages de toute espèce, des vivres ; provoquer enfin et perfectionner l’œuvre des secours volontaires ». [vi]  »

During the fifth plenary session, it was noted by the German Red Cross that the experience of  the care provided by women had been effecient, and suggested a igher prorit be accorded the training of nurses :

« Quant aux infirmières, les heureuses expériences faites sur l’efficacité des soins donnés par les femmes ont décidé, tant les Comités d’hommes que ceux de dames, aussitôt après le rétablissement de la paix, à vouer leur attention assidue à la préparation et à l’instruction d’infirmières. [vii] »

During the same session, one could learn of the Russian Red Cross about the importance attached to training of health personnel during peacetime, and mentions in that regard, Sisters of Charity, recommending that the Red Cross construt a similar community-level organisation.

Apparently, some delegates objected to the terminology emploed in some proposed decision, among them Dr Galvani of Greece, who intervened :

« M. le Dr Galvani (Grèce). — L ’examen sanitaire dont parle le § 3 existe partout et n’a rien d’offensant pour les femmes. Il est confié aux médecins et il est absolument nécessaire dans l’intérêt de l’œuvre. Mais je propose de remplacer les mots : « personnes du sexe féminin qu’on peut admettre à l’instruction pour le service des ambulances, » par le terme d’infirmières[viii] ».

A little later during this session, M Sheldon of the United States had a long intervention, covering many topics, but also rendering a fairly progressive view of the relative roles of men and women in the Red Cross :

« Les rapports des Sociétés avec le peuple ont ceci de particulier aux ÉtatsUnis, que les femmes sont associées avec les hommes sur un pied de parfaite égalité ; elles travaillent dans les mêmes associations de charité, comme des personnes intelligentes et humaines, et ce système, qui a beaucoup de ressemblance avec celui des œuvres d’églises, n ’a produit aucun résultat fâcheux. [ix] »

This presentation met with approval, and a representative of Italy proposed a resolution :

« M. le Dr Tosí (Italie). — Le discours de M. Sheldon nous a prouvé que l’esprit de la femme est toujours en première ligne dans les œuvres de charité. Il nous a appris tout ce que Miss Barton avait fait en Amérique. Je propose que la Conférence déclare qu’en obtenant l’accession des Êtats-Unis d’Amérique à la Convention de Genève, Miss Clara Barton a bien mérité de l’humanité.

Cette proposition est adoptée par acclamation. [x] »

The Danish Red Cross offered the Conference som reflections, information and historical notes, under the heading of «V Danemerk, Exposé du Comité central de Copenhague sur l’origine et l’état actuel de la Société danoise de la Croix-Rouge, par M . le général Thomsen , président de la Société», and mentions :

« Le Comité ne saurait qu’apprécier l’aide considérable qu’on obtiendrait par les soins de femmes telles que les diaconesses, qui, portées par une vocation intérieure aux œuvres de charité, élevées sous u ne direction excellente et instru ite, ont fait du service infirmier la lâch edeleur vie ; mais le Comité croit cependant, — et le président de l’institution des diaconesses partage tout à fait son opinion , — que l’aide à attendre de ce côté serait insuffisante, vis-à-vis des dem andes si impérieuses du temps de guerre.

C ’est pourquoi le Comité croit devoir subvenir à ces besoins en tâchant d’engager au furet à mesure et d’instruire comme infirmières un certain nombre de femmes , qui, leur éducation faite, pourront g ag ner leur vie en soignant les malades et que, de cette manière, on trouvera toujours prêtes pour le service des hôpitaux militaires en temps de guerre. [xi] »

Finally, the Hungarian Red Cross had some similar thoughts :

They noted some efforts to include women in training :

« Dans le courant de l’hiver, des cours sont donné s à l’hôpital Elisabeth pour des volontaires, femmes et filles, sur les Premiers secours, le soin des blessés et des malades, le transport de ceux-ci, etc. [xii] »

After which they went to express a hope that more women might be recruited in the future:

« Nous espérons former ainsi, en quelques années, un corps d ’infirmières instruites , tant religieuses que laïques, auquel, en cas de guerre, d’autres femmes et filles pourront se joindre en nombre suffisant, de telle sorte que le service des m aisons de m alades et de convalescents dépendant de la Croix-Rouge soit toujours assuré. [xiii]»


[i] Troisième conference Internationale des Sociétés de la croix-rouge Tenue a Genève du 1er au 6 septembre 1884  , compte rendu; Genève

au siège du comité international de la croix -rouge, 3 , rue de l’Athénée, 1885 ; p 30 ; that is page 60/476 of the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1884_RAPPORT.pdf

[ii] Troisième conference Internationale des Sociétés de la croix-rouge Tenue a Genève du 1er au 6 septembre 1884  , compte rendu; Genève

au siège du comité international de la croix -rouge, 3 , rue de l’Athénée, 1885 ; p 31 ; that is page 61/476 of the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1884_RAPPORT.pdf

[iii] Troisième conference Internationale des Sociétés de la croix-rouge Tenue a Genève du 1er au 6 septembre 1884  , compte rendu; Genève

au siège du comité international de la croix -rouge, 3 , rue de l’Athénée, 1885 ; p 33 ; that is page 63/476 of the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1884_RAPPORT.pdf. The quotation is attributed to the President of the French Central Committee, the Duke of Nemours.

[iv] Troisième conference Internationale des Sociétés de la croix-rouge Tenue a Genève du 1er au 6 septembre 1884  , compte rendu; Genève

au siège du comité international de la croix -rouge, 3 , rue de l’Athénée, 1885 ; p 49 ; that is page 79/476 of the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1884_RAPPORT.pdf..

[v] Troisième conference Internationale des Sociétés de la croix-rouge Tenue a Genève du 1er au 6 septembre 1884  , compte rendu; Genève

au siège du comité international de la croix -rouge, 3 , rue de l’Athénée, 1885 ; p 114 ; that is page144/476 of the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1884_RAPPORT.pdf.

[vi] Troisième conference Internationale des Sociétés de la croix-rouge Tenue a Genève du 1er au 6 septembre 1884  , compte rendu; Genève

au siège du comité international de la croix -rouge, 3 , rue de l’Athénée, 1885 ; p 137 ; that is page167/476 of the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1884_RAPPORT.pdf.

[vii] Troisième conference Internationale des Sociétés de la croix-rouge Tenue a Genève du 1er au 6 septembre 1884  , compte rendu; Genève

au siège du comité international de la croix -rouge, 3 , rue de l’Athénée, 1885 ; p 162 ; that is page 192/476 of the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1884_RAPPORT.pdf.

[viii] Troisième conference Internationale des Sociétés de la croix-rouge Tenue a Genève du 1er au 6 septembre 1884  , compte rendu; Genève

au siège du comité international de la croix -rouge, 3 , rue de l’Athénée, 1885 ; p 173 ; that is page 203/476 of the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1884_RAPPORT.pdf.

[ix] Troisième conference Internationale des Sociétés de la croix-rouge Tenue a Genève du 1er au 6 septembre 1884  , compte rendu; Genève

au siège du comité international de la croix -rouge, 3 , rue de l’Athénée, 1885 ; p 182 ; that is page 212/476 of the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1884_RAPPORT.pdf.

[x] Troisième conference Internationale des Sociétés de la croix-rouge Tenue a Genève du 1er au 6 septembre 1884  , compte rendu; Genève

au siège du comité international de la croix -rouge, 3 , rue de l’Athénée, 1885 ; p 184 ; that is page 214/476 of the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1884_RAPPORT.pdf.

[xi] Troisième conference Internationale des Sociétés de la croix-rouge Tenue a Genève du 1er au 6 septembre 1884  , compte rendu; Genève

au siège du comité international de la croix -rouge, 3 , rue de l’Athénée, 1885 ; p 306 ; that is page 336/476 of the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1884_RAPPORT.pdf.

[xii] Troisième conference Internationale des Sociétés de la croix-rouge Tenue a Genève du 1er au 6 septembre 1884  , compte rendu; Genève

au siège du comité international de la croix -rouge, 3 , rue de l’Athénée, 1885 ; p 326 ; that is page 356/476 of the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1884_RAPPORT.pdf.

[xiii] Troisième conference Internationale des Sociétés de la croix-rouge Tenue a Genève du 1er au 6 septembre 1884  , compte rendu; Genève au siège du comité international de la croix -rouge, 3 , rue de l’Athénée, 1885 ; p 326 ; that is page 356/476 of the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1884_RAPPORT.pdf.

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2nd International Conference, Berlin, April 1869

The second Conference did not deal with any « woman-specific » issue, but the records contain numerous references to their roles in the emerging Movement.

The first mention of women comes in a « Circulaire aux comités centraux du 23 novembre 1868. », and which reads like a combination of the present-day « convocation », combined with a first outline of the agenda.

In a section which invites the « Committees » – « National Societies » in later years – to present « un résumé historique et statistique de notre oeuvre dans son pays”, issues are discussed which touch upon an emerging tension between preparation for the war-time role and the need to attend to other humanitarian issues, and in that context the following paragraph, which, again, is inclusive of women :

«Convient-il ou non de se borner, pendant la paix, à préparer le matériel pour les secours à donner, aux militaires malades ou blessés, ou doit-on s’occuper d’augmenter autant que possible le nombre des gardes-malades volontaires (hommes et femmes) à employer, par les Comités dans des guerres futures, ou enfin doit-on se vouer à d’autres oeuvres de charité, afin d’éveiller et de nourrir l’intérêt du public pour les Comités, intérêt dont la paix pourrait priver ces derniers [i]? »

Another communication to the Committees – « Seconde circulaire adressée aux comités centraux le 1 mars 1869. », from « Le Comité central prussien de secours aux militaires

blessés et malades. » contains more information, including a  copy of the invitation to Governments, the Programme for the Conference and a numebr of papers which in present-day parlance might be referred to as « back-ground documents ». The one relevant here is a « Mémoire concernant l’action d es sociétés de secours aux militaires blessés et malades, en temps de paix[ii]. »

Here the reference is, again, not a decision but, perhaps, a recognition of the importance of women within the Red Cross :

« Les Sociétés de secours devront donc en temps de paix s’employer à des oeuvres d’humanité correspondant à leurs devoirs pendant la guerre, savoir au soin des malades et à Vassistance dans les calamités publiques qui exigent, comme la guerre, un secours prom pt et organisé.

Distinguons d’abord dans la sphère d’action des Comités de secours qui comprend les soins à donner aux malades, le secours matériel et le secours personnel.

Dans la guerre tout aussi bien que dans la paix on a déjà trouvé les moyens de fournir le secours matériel. Il y a eu de tout temps des Sociétés, surtout composées de femmes, qui ont déployé la plus grande sollicitude pour loger les malades et pour leur porter des secours en nature, des aliments et des soulagements de tout genre, sans que jamais elles aient pensé n’avoir ainsi rempli qu’une partie de la grande tâche philanthropique par elles entreprise. La cause pour laquelle, dans les secours à donner aux malades et aux blessés en guerre, les Sociétés de secours ont donné une telle préférence à Vaide matérielle, git surtout dans l’impossibilité réelle de choisir et d’instruire, la guerre éclatant, un personnel hospitalier convenable[iii].»

A little farther on in the same Circulaire, women are mentioned again :

« On a remarqué avec satisfaction que, dans les derniers temps, l’activité indépendante, encouragée par l’expérience de la guerre, s’était développée de jour en jour; nous avons vu qu’il s’était trouvé dans toutes les classes de la société des femmes et des jeunes filles réunissant toutes les qualités exigées des garde-malades et auxquelles il ne manquait que l’instruction et la pratique. Ayant pour la plupart reçu l’éducation la plus distinguée, portant au fond du coeur les sentiments les plus profonds de religion et de moralité, pleines de dévouement pour l’humanité, elles n’ont pu jusqu’ici utiliser ces précieux dons que dans le temps de la guerre, et encore n’ont-elles pu le faire qu’imparfaitement faute de connaissances spéciales.

Employer cette classe de la société pour form er des infirmières dont on puisse utiliser les services en guerre comme en paix , les avoir à sa disposition en tous lieux, telle a été la pensée de femmes et d’hommes distingués.[iv] »

In other words, in spite of the strong wish to assist and high levels of activity women and girls may be underutilised as longs their energies are reserved for situations of war, and might be utilised for the training of nurses. And, it is notable : the last sentence for the first time refers to what women thought.

During the fourth session of the Conference, the members finalised a discussion of a proposal « d’inviter les puissances neutres à mettre des médecins militaires à la disposition des puissances belligérantes.[v] »

There was, it appears, a long a difficult debate, including over a specific proposal to amend the original draft decision, an proposal which read

« „En cas de guerre, les Puissances non belligérantes mettront à la disposition des parties engagées, pour soigner les blessés dans les hôpitaux, les médecins de leurs armées dont elles peuvent se passer sans que le service ordinaire en souffre.”

Le reste, comme précédemment : „Ces médecins délégués seront placés sous les ordres des médecins en chef de l’armée belligérante à laquelle ils seront attachés. [vi]” »

« Women » are not mentioned in the decision itself, but a former Dutch Minister of State, Bosscha, spoke up , and in that in opposition to the proposal and, in that context, contrasted the the fundamental purpose of the Movement, mobilisation of voluntary assistance, with measures to strengthen the armed forces medical services :

« En acceptant cette proposition. Mesdames et Messieurs, nous sortirions du cercle de notre œuvre, et nous dénaturerions le caractère de nos Conférences internationales. Quelle est cette œuvre, et quel est le but de ces réunions périodiques des délégués de nos Sociétés de secours ? Cette œuvre, c’est l’assistance volontaire à laquelle les femmes prennent une part indispensable; ce but, c’est la communication réciproque à toutes les nations, pour qu’elles s’entendent à leur sujet, des moyens les plus propres à obtenir un résultat inappréciable, notamment, qu’au premier bruit de guerre, les hommes, se reconnaissant comme frères même au milieu des luttes meurtrières de leurs Gouvernements, puissent se rendre immédiatement sur le point qui serait le théâtre du combat et procurer aux victimes du fléau de la guerre, dans la mesure la plus large et de la manière la plus prompte, des moyens de guérison, des adoucissements et des consolations. Voilà ce qui doit nous occuper dans ces Conférences, et si nous avons 4e séance. Examen de la proposition de M. de Langenbeck. 137 à ce sujet des vœux à adresser aux Gouvernements, nous avons pu et nous pouvons le faire toujours, dans la conscience d’une bonne œuvre. Mais, je le répète, gardons-nous, de dénaturer le caractère de nos Conférences. Quelle est la résolution, qu’on nous propose de prendre ? Evidemment une combinaison, ayant pour but de fortifier le service médical officiel des forces armées, dont le premier devoir est, de rétablir les forces vivantes qui pourront remporter la victoire dans les combats futurs.[vii] »

In a subsequent session, the discussion was about « Action des Sociétés pendant la paix », based on a proposal from the Prussians. The topic was presented by the reapporteur, M. le docteur Brinkmann, a member of the Delegation of the Kingdom of Prussia, who spoke for some considerable time – and included reflections which serve to illustrate the times in which the discussion took place, at least as far as thinkin about women is concerned  :

« L ’aptitude profondément religieuse de la femme, la vraie piété, pourra et devra se manifester aussi sans le secours des voeux. Prenons les pieuses soeurs pour modèles, soyons sévères pour nous-mêmes, exigeons un plein dévouement à une vocation librement choisie, le coeur tout entier; mais nous voulons aussi que nos infirmières occupent dans l’estime universelle la place élevée à laquelle elles ont droit, accordons leur donc une pleine protection et une sécurité complète quant à leur existence[viii] ».

He went on to build a more positive approach on those ideas :

« Quant à la manière dont ces exigences peuvent être remplies, les communications qui nous seront faites par plusieurs Comités sur leurs efforts et sur leurs succès, nous fourniront les données les plus importantes.

Cette direction de notre activité a encore un autre avantage: Nous ouvrons aux femmes un champ de travail, qui répond parfaitement à leurs aptitudes de coeur et d’esprit, à leurs forces et à leurs inclinations ; nous délivrons un grand nombre d’entre elles d’une existence dénuée de joies et de satisfactions, et nous les introduisons dans une sphère d’action propre à élever leur coeur et leur intelligence.

Les Comités de secours devront aussi fournir à ces femmes et à ces jeunes filles qui ne peuvent pas se consacrer entièrement au soin des malades, mais qui désirent autant que possible manifester par des faits leur amour du prochain en contribuant aux soins à donner aux malades pauvres, l’occasion d’acquérir l’expérience nécessaire, et ces infirmières volontaires trouveront aux époques de misère exceptionnelle, en temps de guerre et d’épidémie, une sphère d’action générale des plus étendues. C’est dans cette voie que nous pourrons accomplir le plus de bien, en ces moments où l’amour pur de l’humanité exercée au service des pauvres sera entraîné par le courant puissant de l’enthousiasme général..[ix] »

Later, during the same discussion of the Prussian proposal, on a specific point which was captured in a proposed amendment to one of the paragraphs of the decision to be taken :

« Il pourra nétre tenu compte, dans chaque E tat, des résolutions précédentes, qu’autant que leur exécution, en égard au temps et aux circonstances, ne compromettra pas l’accomplissement du but principal de l’assistance volontaire.[x] »

M. le comte de Beaufort, Member of the Delegation of the French Empire, spoke af a representative of the Russian Empire who expressed doubts about the practicalities of the Prussian proposal, and said:

« Quelles sont les oeuvres dont l’action concorde le plus avec la nôtre? C’est là un point im portant à examiner. Peut-être n’est il pas possible de déterminer, tout d’abord, quelles seraient les occupations charitables qu’il conviendrait de donner, d’une manière générale, aux Sociétés de secours pendant la paix. Les circonstances, les antécédents, les habitudes doivent, il me semble, avoir une large part d’influence dans le choix à faire. Des Comités de femmes, ces auxiliaires qui portent partout l’espérance et la consolation, ont déjà donné des preuves de dévouement pour conjurer, ou au moins atténuer des calamités publiques.[xi] »

It is not entirerly clear what he refers to, but even at this early stage it seems possible that the women i the Red Cross have concerned themselves with responding to natural disasters and larger accidents, perhaps epidemics.

As early as at this, the second, International Conference the idea of National Societies presenting reports was present, and one of those responding was the Red Cross Society of the Garand Duch of Baden. The delegate of the Society, M. Vierord, an adviser to the Minister of Finance spoke to the Conference on 29 april 1869 :

« III.

GRAND-DUCHÉ DE BADE.

La Société des Dames badoises.

Discours prononcé par le délégué de la Société, M. Vierordt,

conseiller au ministère des finances, dans la séance de la Conférence internationale du 2o avril 1869.

La Société des dames badoises doit sa naissance à une noble pensée de sollicitude et de dévouement, que les appréhensions de la guerre de 1859 avaient éveillée partout dans le Grand-Duché de Bade.

Sous le patronage de Son Altesse Royale Mme la Grande – Duchesse de Bade, 18 Dames se réunirent en Comité le 6 juin 1859, 5 ans avant la Grand-Duché de Bade: Société des Dames badoises.

D ’après le §. 4. des statuts, portant la date susdite, il fut formellement établi, que la Société des Dames badoises se réservait ,,en cas de nécessité” d’entrer en relation avec les autres Sociétés allemandes, poursuivant des buts analogues, afin de se prêter une mutuelle assistance.

Mais quelques semaines après l’adoption définitive des statuts, la conclusion de la paix ayant ajourné indéfiniment la solution du problème, que s’était proposé la Société, celle-ci résolut, le 24 juillet 1859, de conserver sa destination primitive, mais d’agrandir la sphère de son activité, en cherchant à soulager tous les genres d’infortune qui se montreraient dans le Grand-duché et à suppléer pour cet effet à l’insuffisance des fonds ou Comités existants.

En conséquence on décida :

1. De secourir les malheureux que les inondations, la grêle et le manque de récolte auraient jetés dans une situation nécessiteuse.

2. D’aider, autant que possible, de secours d’argent les autres Sociétés et établissements de bienfaisance.

3. D’assister les familles et les personnes . indigentes, dans les endroits dépourvus de Sociétés de secours travaillant pour ce but, principalement : en ce qui concerne les soins à donner aux malades, la bonne éducation des enfants, la salubrité des logements, et le bon ordre des ménages.

Tout cela est naturellement en première ligne du devoir des Sociétés de district, formee des Sociétés locales, en second lieu des Sociétés provinciales devenues inutiles en conséquence de la nouvelle organisation du pays, et en dernier lieu de la Société centrale du pays. A la tête de cette dernière se trouve, en qualité de Comité central, le Comité nommé par l’auguste protectrice, S. A. R. Mme la Grande-Duchesse Louise, pour le district de Carlsruhe et qui fonctionne en même temps comme Comité local de la capitale.

Les affaires du Comité central sont gérées par un Conseiller auxiliaire (Beirath) choisi par la protectrice.

Pendant la guerre, une foule de Sociétés locales, et presque toutes celles des arrondissements se sont trouvées en activité. Après la guerre, plusieurs d’entre elles, nommément à la campagne, ont cessé d’exister. Le dernier compte-rendu de 1867 — 1868 mentionne 41 Sociétés, qui se sont organisées surtout dans les villes principales des arrondissements. A cause de l’étendue du but général déterminé par les- statuts, leur activité varie extrêmement d’après les besoins locaux.

La liberté la plus complète, en égard aux devoirs quelles voulaient s’imposer, a été laissée aux Sociétés locales.

La Société des Dames badoises est en relation constante avec d’autres Associations qui se sont jointes à elle et qui s’occupent de secourir les pauvres et de prendre soin des malades indigents.

Les avantages de cette organisation centralisée ont apparu à tous les yeux pendant la campagne de 1866 et c’est grâce à elle qu’en un temps relativement assez court on a pu rassembler et distribuer aux troupes un matériel et un capital assez considérable (3710 écharpes, 25,035 bandages, 43,729 compresses, 15,636 paires de pieces de linge pour les pieds, et 20,091 florins.)

Parmi les idées généreuses, dont le Comité central a poursuivi la réalisation, soit par lui-même, soit de concert avec les Comités locaux, il faut citer :

1°. L’amélioration des conditions hygiéniques, dans les soins, à donner a u x enfants. Dans ce but il a été fondé en 1861 spécialement pour les enfants orphelins, de père et de mère ou de mère seulement, du plus bas âge jusqu’à la 6me année, une maison de charité, ,,Louisenhaus’’ où des femmes instruites dans ces soins, sont chargées de les nourrir et de les élever. Des 90 enfants, qui y ont trouvé asile, quelques-uns même dès leur plus bas âg e, il ne reste plus en ce moment que 23, dont on cherche soigneusement à développer le corps, et à former le coeur.

2°. La multiplication des moyens qu’ont les femmes de gagner leur vie. Par des raisons d’humanité faciles à comprendre, la Société des Dames badoises s’est résolue à suivre l’exemple couronné. de succès de beaucoup d’autres Sociétés, cherchant à améliorer la condition des femmes, en multipliant les moyens qu’elles ont de gagner leur vie.

L’importance même de la matière faisait un devoir à la Société de ne pas rester en arrière du mouvement.

On a organisé à cet effet des cours publics sur l’histoire de la civilisation et de la littérature, qui ont lieu chaque hiver en présence d’un nombreux auditoire composé de femmes. De plus, dans le but d’augmenter les connaissances utiles et pratiques, qui sont hors de la sphère accoutumée des femmes, on leur donne des leçons particulières sur la tenue des livres et la comptabilité. 41 personnes, femmes ou jeunes filles, divisées en deux classes ont suivi ce cours. Chaque classe reçoit 30 leçons. Un cours relatif aux difficiles ouvrages à la main a été également ouvert afin de développer chez les femmes le goût artistique pour ce genre de travaux , et de le propager dans les cercles les plus éloignes. Une exposition générale des ouvrages de femme, ayant été ouverte à Berlin le 1er octobre de l’année dernière, la Société n’a pas hésité à y envoyer de ses produits les plus remarquables, qui ont obtenu des encouragements si flatteux, qu’elle doit se h â te r, par des efforts croissants, de justifier la confiance, dont elle a été l’objet.

Enfin il faut mentionner les efforts faits, afin d’améliorer renseignement de la couture et d’autres ouvrages à la main dans les écoles primaires des filles. L ’auguste protectrice a donné l’impulsion, par un mémoire où cette question est traitée, et le Comité central a cru, après des études sérieuses sur ce sujet, devoir se vouer à l’accomplissement de cette réforme, en offrant au gouvernement grand-ducal, occupé lui même assidûment et avec un grand succès de l’amélioration des écoles prim aires, de fonder et d’administrer un établissement spécial, où seraient formées des institutrices pour ce genre de

travaux.

En agissant ainsi, la Société était convaincue, qu’on ne peut mieux faire disparaître les misères de l’humanité qu’en développant toutes les forces productives du peuple; que le moyen le plus sûr d’atteindre ce résultat, c’est de se consacrer au perfectionnement et à l’ennoblissement de la femme, à qui il appartient tout naturellement, par la position sociale qu’elle occupe, de déposer de bons germes dans le coeur des enfants dès leur âge le plus tendre, et de les faire fructifier; que sans travail il n’y a par de vraie bénédiction, et enfin qu’en répandant l’instruction parmi les femmes, en augmentant leur habileté on soutient à la fois la morale et le bien public.

3°. On a vu que le but primitif de la Société, depuis la fondation en 1850, était de secourir ceux que la guerre aurait réduits à la misère, et de donner des soins aux militaires blessés et malades.

La Convention de Genève ne pouvait manquer d’intéresser la Société des Dames badoises. Aussi le Comité central de Carlsruhe, chargé de sa direction et de sa représentation, en agissant dans le sens des statuts du 6 juin 1859, et d’accord avec les Comités sectionnaires et locaux, a-t-il déclaré le 29 juin 1886, que la Société tout eu restant dans sa sphère d’activité et en poursuivant la réalisation du but plus général qu’elle s’était proposé, se constituait en Société pour soigner les militaires blessés et malades, dans 1e sens des résolutions de Genève, et qu’elle faisait ainsi partie de la Société internationale qui avait pris ces résolutions.

Dans la sphère de son activité, la Société s’est appliquée jusqu’ici à propager les principes de la Convention de Genève, eu publiant chaque fois le résultat des Conférences internationales, ainsi qu’en répandant un discours prononcé par M. le docteur Robert Volz, membre du comité, sous le titre: „La croix rouge sur fond blanc’’ qui a été inséré dans la collection des discours populaires scientifiques de Virchow et de Holtzendorff .

La création de Comités spèciaux n’a pas semblé nécessaire; la guerre de 1866 ayant prouvé que l’organisation existante répond suffisamment aux intentions des auteurs de la Convention de Genève et d’autres motifs s’opposant du reste à une création nouvelle.

4°. Dequis l’origine de la Société, le Comité s’est efforcé d’améliorer surtout les soins donnés aux malades en temps de paix, et de s’occuper des moyens les plus propres pour obtenir des infirmières plus expérimentées en temps de guerre. Depuis 1860, on a formé plus de 80 de ces infirmières, quelques-unes apparte nant à la classe instruite. Elles ont reçu, dans les hôpitaux et dans la clinique pour les opérations et les maladies d’yeux, fondée à Carlsruhe en automne 1866, une instruction toute particulière. Pendant trois mois elles ont joui de l’enseignement théorique et pratique, afin d’acquérir ‘les connaissances et la capacité dont elles pourraient ensuite faire usage, soit au service de la Société dans les hôpitaux, soit en temps de guerre, sur les champs de bataille ou dans les ambulances.

Peu avant la guerre de 1866, quelques jeunes filles, qui avaient déjà reçu cette instruction, ont alors trouvé, dans les hôpitaux militaires et dans ceux que nécessita l’invasion du choléra sur les bords du Mein et de la Tauber, l’emploi bienfaisant de leurs connaissances.

En même temps la clinique opératoire met à la disposition des familles particulières de la ville et des environs des infirmières pour donner des soins aux malades.

Il se trouve en ce moment au le service de la Société peu de ces gardes-malades instruites et expérimentées; la plupart ont été placées dans les hôpitaux du pays, d’autres sont rentrées dans le sein de leurs familles, presque toutes ont répondu à ce que l’on attendait d’elles, de sorte qu’on peut espérer avoir en temps de guerre d’excellentes infirmières.

Une vingtaine de femmes et de jeunes filles des classes plus élevées, parmi celles qui ont pris part au cours d’enseignement, et dont quelques-unes sont engagées au service de la clinique, conviennent surtout comme directrices et inspectrices dans les hôpitaux ou dans leurs dépendances. En aucun tem ps, ni le Comité central ni ses organes n’ont perdu de vue combien il était important, même pendant la paix, d’améliorer le service des secours aux malades.

4°. Le nombre des membres qui font partie de la Société du district Carlsruhe, est de 701 ; celui des membres des autres Sociétés sectionnaires ne peut être déterminé, par ce que d’après la nature spéciale de notre organisation, la plus grande liberté d’action est laissée aux Sous-Comités.

Jusqu’ici des envois d’argent n’ont été régulièrement faits par les caisses des Sous-Comités au Comité central que pendant les guerres de 1859 et 1866, mais ces fonds ne se mêlent pas à ceux de ce Comité ; ils reçoivent un emploi séparé.

Une partie des sommes recueillies sert à soutenir un bureau de bienfaisance créé au profit des invalides et des familles des soldats tombés sur les champs de bataille, à qui des secours sont distribués, ou d’une manière permanente, ou d’une manière occasionelle. : Ce bureau est administré par le Comité central, sous la direction du ministère de l’intérieur.

Le matériel en linge, objets pour le pansement, recueilli en 1866, en tant qu’il n’a pas été remis immédiatement aux hôpitaux militaires et aux ambulances, est conservé dans un dépôt, mais cet approvisionnement a subi une forte réduction, par suite des fournitures considérables faites en 1866 à l’administration militaire qui en a remboursé la valeur.

5°. Le capital de la Société locale de Carlsruhe s’éleva le 1er juillet 1868 à. ………………………….. 52,000 fl. 13 kr.

son passif monta à ………………………….. 6,258  „  23  „

                              Resta donc net .. 45,741 fl. 50 kr.

Chaque année le Comité central rend compte de l’activité, de l’administration et de l’état financier de la Société.

_ _ _ _ _

Puisse cet essai du rapporteur de vous présenter un résumé de l’activité de l’Association, obtenir votre bienveillante indulgence!

Si cet exposé suceint, un peu précipitamment rédigé, offre quelque intérêt, on doit l’attribuer en grande partie à ce que la Société des Dames badoises dès son origine s’est attachée à fournir la solution de tous les problèmes qui se rattachent au développement et à la prospérité des Sociétés de secours en temps de paix, et qui sont énumérés dans le discours prononcé dans la dernière Assemblée générale de la Société prussienne, par le délégué du Comité sectionnaire de Fulda, M. le docteur Schmidt, ainsi que dans le mémoire récent du Comité central prussien, sur l’action des Comités de secours en temps de paix.

Tout le bien, que la Société des Dames badoises a pu faire pendant une période d’activité de dix années, elle le doit, je le dis dans toute la sincérité de mon âme, à l’exemple, aux soins empressés, au dévouement infatigable de Son Altesse Royale Mme la Grande-Duchesse Louise!

Qu’il me soit permis en terminant, de faire cette déclaration de ma profonde reconnaissance, au nom de tous ceux, qui ont partagé nos travaux![xii] »

As a full and complete account of a Society, this could serve as a model ofr many present-day efforts in the same direction :at 2324 words, it fills around four modern A4-pages and might take between 15 and 20 minutes to read out. Too long for an oral intervention in a modern Conference, but permissible in other types of fora.

Thereport is very rich in content and it is clear that in trms of number of members, variety of activities, and financial position the « Société des dames » was a considerable organisation. And with royal protection and aan upper class / aristorcratic membership it can be presumed to have more than a little influence – behind the scenes.

And : intriguingly, it seems possible the roots of the Society can be found in the formation of Committees of Ladies – already in 1859 !

In a report of a similar nature form the Society of the Grand Duchy of Hessen, it presented its statutes, which contains a paragraph establish an unusual – for its time – parity between men and women :

« §. 3. Sont membres de la Société tous ceux, hommes et femmes, qui déclarent vouloir en faire partie, et qui s’engagent à payer une contribution annuelle, dont le chiffre est laissé au gré des Comités sectionnaires. (§. 17.)

Les contributions plus élevées, ainsi que les dons éventuels sont naturellement reçus avec reconnaissance. [xiii] »

A separate Article of the same Statutes establishes a « Comité de Dames », and some of the activities and organisation forseeen :

« 7) Il faudrait qu’un Comité de Dames fût en rapport d’activité avec chaque Société de secours, vu qu’en ce qui concerne l’approvisionnement et la confection du’matériel d’infirmerie, on ne peut se passer de la coopération active des femmes.

A cet égard, les détails de l’organisation du Comité badois de Dames, fondé sous la présidence de S. A. R. la Grande – Duchesse de B ade, méritent une considération spéciale. L’oeuvre de ce Comité se répartit, d’après un rapport fort intéressant publié à ce sujet, en quatre grandes divisions principales, savoir;

a. l’action des Comités locaux (collectes en argent, toile de bandages et aliments);

b. l’action du Comité central, avec des commissions particulières pour les objets suivants:

1) réception et inscription des dons;

2) assortiment, confection et acquisition de matériel de pansement, linge de corps etc., emballage et envoi des dons dans les lazarets;

3) achat de vivres et de rafraîchissements pour les soldats malades ou blessés;

4) entretien des infirmières;

c. l’action sur le théâtre de la guerre (envoi d’hommes de confiance pour constater les besoins existants et surveiller les transports) ;

d. l’action dans les hôpitaux (entretien et surveillance des infirmières, aides-infirmières etc.).

Il ne faudrait pas étendre en général la coopération active et immédiate des Dames au soin des malades, mais plutôt réserver exclusivement ces soins aux infirmiers et aux infirmières ayant cette destination spaciale, sous la direction des médecins. [xiv] »

The Ottoman Society submitted a written report, and here the role of women is described towards the end, a a Committee of Ladies had not yet ben formed, but apparently one was foreseen to offer women an opportunity to participate in the humanitarian work :

« Les Dames ont déjà fait preuve dans tous les pays de leur intérêt éminent pour les oeuvres de charité et notamment pour les pauvres blessés, dans les Sociétés de secours ; on pourra donc, si les circonstances le demandent, former aussi un Comité de Dames, sous la protection d’une Dame de la haute société. Ce Comité basé sur ces statuts offrira aux femmes l’occasion de participer activement à cette oeuvre d’humanité. Le Comité de Dames se mettra, par l’entremise du secrétaire général du Conseil, en relations avec le Comité central, qui aura de son côté à faire les communications relatives à la Société au Comité de Dames. [xv]

Also the Society of the Netherlands made it clear that men and women had equal access to membership of the Society, and specifies that any group of people containing at least ten persons, men or women, could establish a Section of the Society, what is called, in the present, a local branch :

« Les sections qui constituent le corps de la Société et qui trouvent a leur tête un Comité formé par l’initiative du Gouvernement, se forment elles-mêmes par l’initiative du peuple. Dix personnes au moins, mais le nombre est illimité, dix personnes seulement, hommes ou femmes, se réunissant dans le désir de participer à l’oeuvre de la charité dans la guerre, choisissent leur bureau et dressent leur règlement, dans lequel ils se tracent la voie qu’ils s’engagent à suivre, soit pour réunir peu à peu quelques fonds, soit pour préparer du matériel, soit pour engager et instruire des aides volontaires, soit en général pour faire tout ce qui entre dans le cercle d action de la Société. Le règlement ayant été approuvé, le Comité est reconnu comme section de la Société Néerlandaise. [xvi] »

This role of women is reflected also in the Royal Decree establishing the Society on 10 July 1867 :

« Art. 3. Des Sections de cette Société pourront être établies dans toutes les communes du royaume, ainsi que dans ses colonies et possessions d’outre-mer. Ces Sections pourront être entièrement ou en partie composées de femmes. [xvii] »

In the Statutes of the Society, dated 19 July 1867, this idea is echoed in Article 2, which begins with these word :

« Art. 2. Dans toutes les communes du Royaume et dans ses Colonies et possessions d’outre-mer on pourra établir des Sections de cette Société, qui porteront le nom de: „Comités de secours aux militaires blessés et malades’’ et qui pourront être composées exclusivement de femmes. [xviii] »

It seems the Society of the Netherlands, in fact, began as a Ladies’ Committee :

« Le premier Comité qui s’est constitué dans le pays, le Comité des Dames de la Haye, sous l’auguste patronage de Sa Majesté la Reine, ayant pour membres d’honneur les princesses Hen ri et Frédéric , la Grande Duchesse de Saxe et la princesse Marie des Pays-Bas, se voue surtout à la tâche délicate de trouver et d’instruire des femmes et des filles, qui puissent devenir infirmières et gardes malades. Si le succès de ces nobles Dames répond à leur dévouement pour cette œuvre, ou pourra voir bon nombre des mes compatriotes, bien instruites, habiles et douées d’une charité ardente, — si les destinées de l’Europe les y appellent, — porter le courage de la femme sur le théâtre de toutes les misères et de toutes les souffrances de l’humanité. [xix] »

The Kingdom of Prussia presented a historical perspective, in which it is noted that « Committees of Ladies » was not a new phenomenon in the 1860s. They had, in this presentation, their beginnings during the Napoleonic Wars :

« C’est en-1813, 1814 et 1815 que commence à proprement parler l ’histoire de l’assistance volontaire aux blessés militaires. Dès cette époque, des membres de la famille royale en donnèrent l’exemple. A l’appel fait le 23 mars 1813 par les princesses royales, de nombreuses sociétés de bienfaisance, composées de femmes, se fondèrent et se chargèrent de la surveillance des lazarets établis dans le pays que dirigeaient des médecins civils et des chirurgiens militaires en retraite (ce sont les lazarets de réserve de nos jours), ainsi que des soins à y distribuer. [xx] »

As an example, Professor Gurlt mentioned the war between Denmark and « Germany » – the first during which the ICRC deployed delegates – and described what he found when he, himself, headed a mission to Schleswig and Holstein :

« En arrivant au milieu du mois de mars, sur le théâtre de la guerre, il trouva que les grandes villes du pays, comme Kiel, Altona , Rendsbourg, Schleswig, Flensbourg, qui avaient profité des expériences de précédentes campagnes, avaient pris les devants et donné un bon exemple sous la pression de la nécessité. Dans ces villes ainsi que dans d’autres parties des duchés, il s’était formé en effet des Comités, et surtout des Sociétés de femmes, qui, aidés des conseils et du concours d’hommes énergiques et ayant l’expérience voulue des nécessités de la guerre, en particulier de ceux du professeur Dr. Esmarch , de Kiel, et soutenus par des dons charitables envoyés de toutes les parties de l’Allemagne, avaient commencé à secourir et à soigner les blessés apportés à l’improviste et en nombre considérable dans les murs de ces villes, qu’ils fussent amis ou ennemis, et avaient montré pour eux le même dévouement généreux et efficace [xxi]».

Professor Gurlt mentions Ladies’ Committes and the contributions of women several times, but these occasions seem not to ad much to understanding the position of women within the Movement at the time.

The records of the Second International also Conference contains a number of references which might be of interest to the student of the rôle of women in humanitarian work also outside the Movement, which have been omitted here.


[i] Compte rendu des travaux de la conférence internationale tenue a berlin du 22 au 27 avril 1869 par les délégués  des gouvernements signataires de la convention de Genève et des sociétés et associations de secours aux militaires blessés et malades.;  Berlin . Imprimerie j. F. Starcke. 1869.; Première circulaire adressée aux Comités centraux; p 4; p 30/516 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/AF/AF_0509.pdf

[ii] Compte rendu des travaux de la conférence internationale tenue a berlin du 22 au 27 avril 1869 par les délégués  des gouvernements signataires de la convention de Genève et des sociétés et associations de secours aux militaires blessés et malades.;  Berlin . Imprimerie j. F. Starcke. 1869.; Première circulaire adressée aux Comités centraux; p 27 of the second circulaire; p 55/516 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/AF/AF_0509.pdf

[iii] Compte rendu des travaux de la conférence internationale tenue a berlin du 22 au 27 avril 1869 par les délégués  des gouvernements signataires de la convention de Genève et des sociétés et associations de secours aux militaires blessés et malades.;  Berlin . Imprimerie j. F. Starcke. 1869.; Première circulaire adressée aux Comités centraux; p 29 of the second circulaire; p 57/516 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/AF/AF_0509.pdf

[iv] Compte rendu des travaux de la conférence internationale tenue a berlin du 22 au 27 avril 1869 par les délégués  des gouvernements signataires de la convention de Genève et des sociétés et associations de secours aux militaires blessés et malades.;  Berlin . Imprimerie j. F. Starcke. 1869.;  p 30 of the second circulaire; p 58/516 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/AF/AF_0509.pdf

[v] Compte rendu des travaux de la conférence internationale tenue a berlin du 22 au 27 avril 1869 par les délégués  des gouvernements signataires de la convention de Genève et des sociétés et associations de secours aux militaires blessés et malades.;  Berlin . Imprimerie j. F. Starcke. 1869.;  135 of “4e séance. Examen de la proposition de M. d e Langenbeck” ; p 162/516 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/AF/AF_0509.pdf

[vi] Compte rendu des travaux de la conférence internationale tenue a berlin du 22 au 27 avril 1869 par les délégués  des gouvernements signataires de la convention de Genève et des sociétés et associations de secours aux militaires blessés et malades.;  Berlin . Imprimerie j. F. Starcke. 1869.;; p 136 of “4e séance. Examen de la proposition de M. d e Langenbeck” ; p 163/516 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/AF/AF_0509.pdf

[vii] Compte rendu des travaux de la conférence internationale tenue a berlin du 22 au 27 avril 1869 par les délégués  des gouvernements signataires de la convention de Genève et des sociétés et associations de secours aux militaires blessés et malades.;  Berlin . Imprimerie j. F. Starcke. 1869.; pp 136-137 of “4e séance. Examen de la proposition de M. d e Langenbeck” ; pp 164-165/516 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/AF/AF_0509.pdf

[viii] Compte rendu des travaux de la conférence internationale tenue a berlin du 22 au 27 avril 1869 par les délégués des gouvernements signataires de la convention de Genève et des sociétés et associations de secours aux militaires blessés et malades.;  Berlin . Imprimerie j. F. Starcke. 1869.; pp 156-157 of “iv. Action des sociétés de secours pendant la paix” ; pp 184-185/516 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/AF/AF_0509.pdf

[ix] Compte rendu des travaux de la conférence internationale tenue a berlin du 22 au 27 avril 1869 par les délégués des gouvernements signataires de la convention de Genève et des sociétés et associations de secours aux militaires blessés et malades.;  Berlin . Imprimerie j. F. Starcke. 1869.;  p 157 of “iv. Action des sociétés de secours pendant la paix” ; p 185/516 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/AF/AF_0509.pdf

[x] Compte rendu des travaux de la conférence internationale tenue a berlin du 22 au 27 avril 1869 par les délégués des gouvernements signataires de la convention de Genève et des sociétés et associations de secours aux militaires blessés et malades.;  Berlin . Imprimerie j. F. Starcke. 1869.; p 175 of “iv. Action des sociétés de secours pendant la paix” ; p 207/516 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/AF/AF_0509.pdf

[xi] Compte rendu des travaux de la conférence internationale tenue a berlin du 22 au 27 avril 1869 par les délégués des gouvernements signataires de la convention de Genève et des sociétés et associations de secours aux militaires blessés et malades.; Berlin . Imprimerie j. F. Starcke. 1869.; pp 181-182 of “iv. Action des sociétés de secours pendant la paix” ; pp 209-210/516 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/AF/AF_0509.pdf

[xii] Compte rendu des travaux de la conférence internationale tenue a berlin du 22 au 27 avril 1869 par les délégués des gouvernements signataires de la convention de Genève et des sociétés et associations de secours aux militaires blessés et malades.; Berlin . Imprimerie j. F. Starcke. 1869.; pp 286-291 of “ La Société des Dames badoises ” ; pp 314-319/516 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/AF/AF_0509.pdf

[xiii] Compte rendu des travaux de la conférence internationale tenue a berlin du 22 au 27 avril 1869 par les délégués des gouvernements signataires de la convention de Genève et des sociétés et associations de secours aux militaires blessés et malades.; Berlin . Imprimerie j. F. Starcke. 1869.; p 316 of “ Grand-Duché de Hesse : Société de secours.” ; p 344/516 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/AF/AF_0509.pdf

[xiv] Compte rendu des travaux de la conférence internationale tenue a berlin du 22 au 27 avril 1869 par les délégués des gouvernements signataires de la convention de Genève et des sociétés et associations de secours aux militaires blessés et malades.; Berlin . Imprimerie j. F. Starcke. 1869.; p 326 of “ Grand-Duché de Hesse : Société de secours.” ; p 354/516 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/AF/AF_0509.pdf

[xv] Compte rendu des travaux de la conférence internationale tenue a berlin du 22 au 27 avril 1869 par les délégués des gouvernements signataires de la convention de Genève et des sociétés et associations de secours aux militaires blessés et malades.; Berlin . Imprimerie j. F. Starcke. 1869.; p 353 of “ Empire ottoman: Comité de secours à Constantinople..” ; p 381/516 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/AF/AF_0509.pdf

[xvi] Compte rendu des travaux de la conférence internationale tenue a berlin du 22 au 27 avril 1869 par les délégués des gouvernements signataires de la convention de Genève et des sociétés et associations de secours aux militaires blessés et malades.; Berlin . Imprimerie j. F. Starcke. 1869.; p 357 of “ Royaume de Pays-Bas: Société de secours aux militaires malades et blessés ” ; p 385/516 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/AF/AF_0509.pdf

[xvii] Compte rendu des travaux de la conférence internationale tenue a berlin du 22 au 27 avril 1869 par les délégués des gouvernements signataires de la convention de Genève et des sociétés et associations de secours aux militaires blessés et malades.; Berlin . Imprimerie j. F. Starcke. 1869.; p 357 of “ Royaume de Pays-Bas: Société de secours aux militaires malades et blessés ” ; p 385/516 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/AF/AF_0509.pdf

[xviii] Compte rendu des travaux de la conférence internationale tenue a berlin du 22 au 27 avril 1869 par les délégués des gouvernements signataires de la convention de Genève et des sociétés et associations de secours aux militaires blessés et malades.; Berlin . Imprimerie j. F. Starcke. 1869.; p 357 of “ Royaume de Pays-Bas: Société de secours aux militaires malades et blessés ” ; p 385/516 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/AF/AF_0509.pdf

[xix] Compte rendu des travaux de la conférence internationale tenue a berlin du 22 au 27 avril 1869 par les délégués des gouvernements signataires de la convention de Genève et des sociétés et associations de secours aux militaires blessés et malades.; Berlin . Imprimerie j. F. Starcke. 1869.; p 361 of “ Royaume de Pays-Bas: Société de secours aux militaires malades et blessés ” ; p 389/516 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/AF/AF_0509.pdf

[xx] Compte rendu des travaux de la conférence internationale tenue a berlin du 22 au 27 avril 1869 par les délégués des gouvernements signataires de la convention de Genève et des sociétés et associations de secours aux militaires blessés et malades.; Berlin . Imprimerie j. F. Starcke. 1869.; p 386 of “ Royaume de Prusse : Mémoire historique de M. le prof. Gurlt: Royaume de Prusse : Mémoire historique de M. le prof. Gurlt:” ; p 414/516 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/AF/AF_0509.pdf

[xxi] Compte rendu des travaux de la conférence internationale tenue a berlin du 22 au 27 avril 1869 par les délégués des gouvernements signataires de la convention de Genève et des sociétés et associations de secours aux militaires blessés et malades.; Berlin . Imprimerie j. F. Starcke. 1869.; p 390 of “ Royaume de Prusse : Mémoire historique de M. le prof. Gurlt: Royaume de Prusse : Mémoire historique de M. le prof. Gurlt:” ; p 418/516 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/AF/AF_0509.pdf

Categories
International Conference

1st International Conference, Paris, 1867

The 1st International Conference, in the conventional numbering, took place in Paris in the summer of 1867, and had a very full list of issues before it, and to deal with them all, the Conference established the “Sections”.

The First Section would deal with the “scientific” aspects of treating wounded on land or at sea; the Second looked at legal and administrative aspects of the same; and the Third with other general objectives of the Society, notably purely administrative services.

Page 34:

The Second Section of the Conference met for its 8th session at 9 am on the 5th June, and its President opened the floor for a discussion of

“4o Pourra-t-on considérer comme faisant partie des Sociétés de secours les membres du clergé, les corporations religieuses, les chevaliers de Saint-Jean-de Jérusalem, les chevaliers des ordres Teutoniques e de Malte, les médecins, les pharmaciens et les fonctionnaires administratifs ? Tout membre d’un Comité ne fera-t-il pas partie de droit des Comités de tous les Pays[i]

This unremarkable list of questions in the eyes of a reader in 2019 would have been forgotten again had it not been for a detail in the text of the resulting decision:

“ Les membres délègues faisant partie de la 2e Section émettent le vœu suivant : font partie de droit des Sociétés de secours les membres du clergé, les corporations, associations et congrégations religieuses ou hospitalières d’hommes et de femmes appartenant aux diffèrent cultes, les chevaliers de St-Jean-de-Jérusalem, ainsi que des ordre Teutoniques et de Malte et d’autres hospitaliers, les médecins et les pharmaciens. Fait également de droit partie des Sociétés de secours quiconque est membre d’un comité de secours, n’importe de quel pays[ii]”.

Of course, this inclusion was not made in a particularly feminist spirit, but to get hold of nurses. Nevertheless, the fact that someone in the meeting, which was adjourned already at 11 am that morning, must have raised a hand and suggested it shows that the role of women in Red Cross Red Crescent work has been on the table from the very beginning.

This was made explicit in the work of the Third Section, which inter alia was tasked with answering the following question:

“Proposer le model le plus convenable d’exciter en temps de paix la charité publique en faveur des victimes de la guerre, notamment dans les pays neutres[iii]

The Third Section’s handling of that issue is sufficiently interesting to justify allocating a fair amount of space to it:

“INTRODUCTION.

  1. – On ne peut traiter une question plus importante. S’assurer le concours du public, créer une immense association de toutes les amés charitables, c’est la vie et l’avenir de l’œuvre.
  2. – Il faut bien comprendre le sens du mot charité dans la question. Il ne s’agit pas seulement d’un secours pécuniaire, il s’agit de l’intérêt de l’œuvre, de l’amour de l’œuvre, d’un concours actif et personnel.
  3. – Réfutation de l’objection qu’il est inutile de s’occuper, en temps de paix, de guerres, qui peut-être n’arriverons pas. – Importance capitale d’être prêts d’avance.
  1. Organisation des Comités
  1. Comités de dames
  1. – Importance du rôle des dames dans cette œuvre :

1o  Preuves sociales tirees des occupations des ommesqui ne leur permettent pas de donner beaucoup de temps a l’œuvre ;

2o Preuves materielles tirees de la nature du travail que l’on faire en temps de paix et qui semble principalement reserves aux dames ;

3o Preuves d’experience, tirees du role joue par les dames dans l’œuvre de la commission sanitaire des Etats-Unis ;

4o Preuves morales, tirees de la nature de la femme, qui semble predestinee par Dieu aux œuvres charitables qui demandent de longs et patiens devouements.

  • – Organisation de comites de dames dans tous les pays :

1o  Les comites doivent etre extrement nombreux ;

2o Chacun doit se composer d’un petit nombre de membres ;

3o  Chacun doit renfermer stricement ses operations dans une circonspection determinee.

  • – Nature du travail confie aux dames :

1o Confection de vetements de toute espece de drap, de flanelle et servietts, etc. , etc. ;

2o Recherche des femmes devoues capable de devenir en temps de guerre de bonnes garde-malades ;

3o Visites dans leur circonscription pour reunir soit de l’argent, soit de livres, soit tous autres objet utiles aux blesses[iv]. The thinking of Third Section[v] appears to have been that women ought to be the day-to-day foot soldiers of the Red Cross in peacetime, as after dealing with Ladies’ Committees, it goes on to make rcommendations on other bodies, such as Steering Committees ; Higher Councils ; and Congress.


[i] Conferences internationales à Paris ; Sociétés de Secours aux Blesses Militaires des Armées de Terre et de Mer ; 1867; Publie par la Commission General des Délégués, Paris 1867; Deuxième Section, p 34 ; https://library.icrc.org/library/docs/AF/AF_1552_01.pdf

[ii] Conferences internationales à Paris; Sociétés de Secours aux Blesses Militaires des Armées de Terre et de Mer ; 1867; Publie par la Commission General des Délégués, Paris 1867; deuxième Section ; p 37 ; https://library.icrc.org/library/docs/AF/AF_1552_01.pdf

[iii] Conferences internationales à Paris A PARIS ; Sociétés de Secours aux Blesses Militaires des Armées de Terre et de Mer ; 1867; Publie par la Commission General des Délégués, Paris 1867; Troisième Section p 24 ; https://library.icrc.org/library/docs/AF/AF_1552_01.pdf

[iv] Conferences internationales à Paris; Sociétés de Secours aux Blesses Militaires des Armées de Terre et de Mer ; 1867; Publie par la Commission General des Délégués, Paris 1867; Troisième Section p 24 ; https://library.icrc.org/library/docs/AF/AF_1552_01.pdf

[v] It appears from some of the text not quoted above, but part of the proces-verbale from the Conference, that the idea of including women was promoted, in particular, by M. le lieutenant général Renard and Dr Appia, the latter of course e member of the ICRC.

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Note to the Reader

Looking back to find the way forward

This site is dedicated to remembering – and learning from – the myriad of women who have been part of, supported, worked for, and shaped the Red Cross and Red Crescent Movement. In villages, in towns, in their countries and in the world.

They have not been alone, but they have been invisible: and this is a contribution to reversing that.

The women mentioned here have been found in various documents of the Movement, held by the ICRC and the International Federation: across the world there is much more, and for that reason an “encyclopedia” format has been selected for presentation of the individuals concerned.

Some of the sources used – those available online – are listed under “Sources“. The individuals can be found here: Encyclopedia

Reviewing the material is a never-ending task, but findings from the reports from the International Conferences are being published as “Extracts – International Conferences“.

Similarly, what has been found from General Assemblies of the International Federation can be found at “Extracts from General Assemblies” and its predecessors:

The source documents from the General Assembly are, since, publically available at …, but from earlier years through the International Federation’s archives. The same is the case for other Federation documents.

Some information one comes across does not easily fit into any particular category: some of this has been collected under the heading “Stray Quotes“.

If anyone knows of someone who should be included – go ahead collect as much information as possible – and forward it to sinkat.erkowit@gmail.com!