In the report of this Conference, one finds 144 instances of « dames », a number of them in the written discussions in advance of the Conference itself, and particularly around the rules for these events, and especially whether or not women ought to be admitted.
(It is worth noting that the Conference also would produce regulations for what is presently called “Council of Delegates”, at the time referred to as “Commission Speciale” or “Commission de délégués”)
The first instance of the use of the word « dames » in the report from the 6th International Conference occurred the year before, in a circular from the Austrian Red Cross to Central Committees of the Red Cross. It concerns the question of the participation of women in international conferences, on which Austrian Red Cross appears to have had proposals, which at this stage they only mention:
« Nous nous permettons dès aujourd’hui de vous faire savoir que nous proposerons, pour la Conférence qui siégera à Vienne, en principe le règlement qui a eu cours à la Conférence internationale de Kome. Un changement aura pourtant lieu en ce que des dames prendront part à la Conférence, vu qu’une exclusion de celles-ci d’une Conférence internationale siégeant à Vienne serait impossible d ’après les règlements de la Croix-Rouge autrichienne. Nous vous prions de ne pas voir dans cette mesure une anticipation à notre proposition d’un règlement définitif pour les Conférences internationales à venir, proposée, par nous à Rome, mais qui ne doit être adoptée définitivement qu’après les délibérations de la Conférence internationale de 1897.[i] »
It may be a small matter, but perhaps it has some symbolic value : the list of participants has the following heading :
« DÉLÉGUÉS
DES ASSOCIATIONS RÉGIONALES DE LA CROIX-ROUGE DES DAMES ET MESSIEURS POUR LES SECOURS AUX BLESSÉS[ii] ».
The next occasion at which the term « dames » appears – in a substantial context – is in the report of the Italian Central Committee, responding to the following question :
« 3ME QUESTION.
Rapport présenté à la Commission des délégués de la VIme Conférence internationale des associations de la Croix-Bouge par le Comité central italien sur le projet de règlement des Conférences internationales[iii] ».
Within the report one finds the following passages :
« La sous-commission a reconnu que les deux points signalés par M. le docteur d’Arneth, c’est-a-dire : la question de la qualité et du nombre des personnes à admettre aux Conférences internationales des Sociétés de la Croix-Rouge, et la question du mode de voter, méritent d’être examinées, pour être fixées dans un avant-projet de règlement applicable à toutes les Conférences internationales de la Croix-Rouge. La souscommission propose que le Comité italien soit chargé de la rédaction de cet avant-projet sur la base du règlement de la Vme Conférence internationale.
« Ce travail serait à communiquer à tous les Comités centraux des différents pays et devrait ensuite être soumis à la discussion et au vote dans la Commission des délégués de la VIme Conférence internationale.
Quant à la troisième question que M. d’Arneth recommande d’examiner, celle de l’admission des dames aux Conférences internationales, la sous-commission ne s’est pas ralliée à cette proposition. [iv]»
The issue was, however, more complex than the simple one of whether or not women would be allowed to be present, and turned around the question of who was eligible to be a member of the International Conference:
« Pour bien éclaircir la question, il convient d’éxaminer les deux articles ensemble et de voir d’abord quel était le Règlement provisoire de la Vme Conférence internationale, puis qu’elles sont les modifications que le Comité italien propose d’y introduire. (Voir le tableau annexe.)
Selon l’alinéa a) de l’article 1 du Règlement de la Vme Conférence, étaient membres de l’Assemblée et y avaient droit de vote tous les membres du Comité international. Ce droit est maintenu dans le projet en discussion.
Etaient également membres de droit par le dit alinéa a) tous les membres des Comités centraux des diverses associations nationales et, par l’alinéa b), les personnes qui remplissaient certaines charges dans les souscomités italiens.
En remplacement de ces dispositions, le projet italien présente les trois alinéa a), b) et c) de l’art. 1, en vertu desquels sont membres des Conférences :
а) Les membres du Comité international ;
b) les personnes, dames et messieurs, qui font partie en qualité de membres effectifs des Comités centraux reconnus tels par le Comité international ;
c) les personnes que le Comité central chargé d’organiser la Conférence jugera opportun d’y inviter, en considération de la position qu’elles occupent dans la Société de la Croix Rouge du pays où a lieu la Conférence.
Le libellé des nouveaux alinéas du projet présente cependant une innovation notable : celle en vertu de laquelle les dames sont expressément indiquées dans l’alinéa b).
Le docteur d’Arneth, délégué autrichien, avait, à ce propos, dans la séance des délégués du 21 avril 1892, donné un aperçu de la mission que remplissent les dames dans nos associations et de leur grande importance, et il avait fait allusion à l’opportunité de ne pas les exclure des futures Conférences.
Il est vrai que la Commission, chargée d’examiner le projet de Règlement pour la Vme Conférence, ne crut pas devoir y admettre les dames ; mais il est bon d’observer que si elles y avaient été admises, elles n ’auraient pas pu y siéger, parce que l’invitation ne leur serait pas parvenue en temps utile.
Dans le projet de Règlement que présente le Comité central italien, les dames sont admises si elles font partie, en qualité de membres effectifs de l’un des Comités centraux. Les statuts de quelques-unes de nos associations admettent, en effet, les dames à l’exercice de certaines charges. Dans ce cas, le Comité central italien a été d’avis qu’il serait peu convenable et absolument injuste de les exclure et il propose leur admission. [v] »
That was not the end of the story. The German Red Cross proposed an amendment:
« La Croix-Rouge allemande réclame les changements suivants aux art. 1 et 2 de notre projet :
A l’alinéa b) de l’art. 1, où il est dit : „Les dames et les messieurs faisant partie, en qualité de membres effectifs, des Comités centraux, etc.” il serait préférable de dire en termes plus généraux : „Les membres effectifs des Comités centraux, etc.”
Le Comité central allemand ne nous a indiqué aucune raison à l’appui de cette modification. Elle diffère de notre rédaction par la forme, mais non par le fond, car, avec la formule proposée par le Comité central allemand comme d’après notre projet, une dame siégeant dans un Comité central serait admise aux Conférences. Qu’on nous permette néanmoins d’insister sur les termes proposés par le Comité central italien, avec lesquels tout doute est éliminé, et qui en outre rendent aux dames l’hommage et la juste satisfaction que méritent les éminents services que beaucoup d’entre elles ont rendu, rendent et rendront certainement encore à nos associations. [vi]»
The Austrian Committee, too, had views:
«Les modifications proposées par le Comité central autrichien sont d’une certaine importance.
Elles séparent d’abord, dans l’art. 1, les personnes qui ont seulement le droit de prendre la parole dans les Conférences de celles qui ont en plus le droit d’y voter.
Il est bon de rappeler que, selon notre projet, toutes les personnes qui auraient le droit d’assister aux séances y auraient droit de vote, sauf l’unique exception contenue dans l’art. 2, c’est-à-dire le cas où il s’agirait de voter par nation, cas dans lequel les Comités et les gouvernements, seuls votants, n’auraient droit chacun qu’à une voix.
Les modifications autrichiennes donneraient le droit de vote aux personnes indiquées aux alinéa a), b) et d) du projet et ne l’accorderaient pas aux alinéa c) et e).
Ainsi, d’après le Comité de Vienne, auraient le droit de voter seulement les membres du Comité international, les messieurs et les dames faisant partie, en qualité de membres effectifs, des divers Comités centraux, et les représentants des puissances signataires de la Convention de Genève. [vii]»
The Russian Red Cross had certain ideas which might have had an impact on the question of women’s participation, as it challenged the ICRC’s right, under the draft rules, to determine who would have the right to attend the Conferences, and this led to some discussion involving also the Italians and the French:
« Enfin, le Comité central russe fait encore une observation, qu’il appelle sérieuse, au sujet du droit, qu’il croit que le projet de Règlement attribué au Comité international, de reconnaître les représentants des différentes Sociétés de la Croix-Rouge appelés à prendre part à une Conférence internationale.
Partant de cette idée et considérant que le Comité international n ’est pas lui-même reconnu officiellement par les autorités compétentes, et que son activité n’est aucunement réglementée d’un commun accord par les Sociétés de la Croix-Rouge, le Comité russe pense qu’il serait beaucoup plus naturel d’exiger que les membres du Comité international fussent eux-mêmes reconnus, ou tout au moi us connus par les Comités centraux, avant d’être autorisés à prendre part à une Conférence internationale de la Croix-Rouge.
Le Comité italien se hâte de déclarer qu’il n’a pas eu la pensée que le Comité central russe a cru pouvoir déduire de l’alinéa b) de l’art. 1 du projet de Règlement.
Par cet alinéa, le Comité italien a voulu dire simplement que les Comités centraux qui envoient des délégués devraient avoir été reconnus, comme Comités centraux, par le Comité international, et cela conformément à une décision prise dans la Conférence internationale de Carlsruhe ; mais il n ’a pas entendu dire que „les délégués” dussent être reconnus par le Comité de Genève avant de pouvoir prendre part à la Conférence, ce qui, selon le Comité italien, serait absolument inadmissible et injustifiable.
Quelque grande que soit la déférence du Comité italien pour le Comité international et la cordialité des rapports qui les unissent, le Comité italien ne pouvait imaginer un droit qui, selon lui, excéderait la compétence raisonnable du Comité international et finirait par compromettre l’autorité que ce Comité, „dans sa préséance d ’honneur”, comme l’a si bien dit M. le Marquis de Vogüé, de la Croix-Rouge française, „a su mériter”.
Le sens que les rédacteurs de l’alinéa b) y ont attaché a été non seulement admis par la Conférence de Carlsruhe, mais il a été sanctionné dès lors par l’usage ; et c’est à cet usage, qui peut bien valoir comme jurisprudence dans l’application des décisions de la Conférence de Carlsruhe, que le Comité italien a pensé devoir rendre hommage.
Le Comité italien reconnaît que l’alinéa b) se prête à une double interprétation, par le fait d’une malencontreuse virgule placée avant le mot „reconnus”, et, pour éviter dorénavant toute équivoque, voici comment il entendrait que cet alinéa fût rédigé :
b) Les dames et messieurs, faisant partie, en qualité de membres effectifs, de Comités centraux déjà reconnus par le Comité international comme régulièrement organisés. [viii]»
All this led to a new draft being circulated:
« Le résultat de l’étude attentive que méritaient les diverses propositions qui non sont été soumises se résume dans la nouvelle rédaction ci-après des art. 1 et 2, rédaction pour laquelle il a été tenu compte, à l’alinéa c), d’une opinion exprimée par le Comité central russe.
„Art. 1. a) Comme dans le projet.
b) Les dames et messieurs faisant partie en qualité de membres effectifs des Comités centraux déjà reconnus par le Comité international comme régulièrement organisés.
c) Les personnes invitées individuellement par le Comité central chargé d’organiser chaque conférence, en considération de leur position spéciale ou de services rendus dans leurs pays respectifs à l’œuvre de la Croix-Rouge.
d) Comme dans le projet.
e) Supprimé.[ix] »
The discussion was more extended and involved more Societies than mentioned above, but represents, largely, various restatements of the same ideas and have, therefore, been omitted.
A report from the Prussian Red Cross on the issue of « L’activité de la Croix-Rouge en temps de paix » mentions women in the context of a discussion on which activities the Red Cross should engage in in times of peace – not if they should do so:
A report from the Prussian Red Cross on the issue of « L’activité de Ja Croix-Rouge en temps de paix » mentions women in the context of a discussion on which activities the Red Cross should engage in in times of peace – not if they should do so:
A report from the Prussian Red Cross on the issue of « L’activité de Ja Croix-Rouge en temps de paix » mentions women in the context of a discussion on which activities the Red Cross should engage in in times of peace – not if they should do so:
« De toutes les branches d’activité qui doivent leur existence à ces considérations et qui surtout étendent leur sphère, continuellement et avec le meilleur succès, par l’assistance des associations de dames, on doit attribuer la plus grande valeur à celles qui sont immédiatement relatives aux buts de guerre, c’est-à-dire à celles qui
I° savent organiser une occupation ininterrompue de personnes de la Croix-Rouge dans les soins de secours pour les malades et
2° qui entassent et entretiennent en bon état des fonds toujours prêts de matériaux propres [x]»
And a little later in the same text, and on the topic of depots of first aid materiel which, together with lists of Red Cross-men who are ready to assist in emergency situations (some of whom can be called by telephone!):
« Dans la campagne cette activité est souvent exercée dans les communes par les associations de dames qui font pratiquer par des sœurs les soins pour les malades en général avec beaucoup de succès. [xi] »
And, in the context of having an increasing number of hospitals which might come in handy in case of war:
« En même temps s’offre une occasion remarquable, surtout pour les associations de dames, de répandre des maximes de soins pratiques pour la santé et de concourir ainsi à l’élévation de la santé du peuple et avec cela de l’aptitude de toute la nation au service militaire [xii]»
The Russian Red Cross submitted a report in response to one of the “official” questions before the Conference, that of « La société russe de la Croix-Rouge en Abyssinie. » and relates the establishment of a field hospital.
While it says noting about the role of women in the Red Cross, is illustrates views on women in general: on par with Italian officers … :
« La tente-hôpital destinée aux officiers italiens et celles qui servaient aux femmes se trouvaient à l’écart des autres. Le nombre des lits dans toutes les tentes montait à 33, mais il pouvait être éventuellement augmenté en cas de nécessité. [xiii] »
The Russian Red Cross also submitted a report in response to question 15, a question which foreshadows the horrors of the First World War:
« 15ME QUESTION.
„La sphère d ’activité de la Croix-Rouge devant selon toute probabilité sérieusement s’agrandir dans les ‘prochaines guerres, qui menacent de devenir de jour en jour plus meurtrières, les sociétés de la Croix-Rouge doivent se préparer d ’avance à cette augmentation d ’activité.
Le seul moyen efficace d’atteindre ce but, c’est d ’élargir en temps de paix la sphère d ’activité de la Croix-Rouge par les moyens suivants :
a) en veillant à conserver continuellement l’organisation nécessaire pour prendre part aux secours à porter dans tous les cas de calamités publiques ;
b) en participant à l’organisation des secours médicaux en cas d ’épidémies aussi bien qu’en temps ordinaires par l’installation d ’institutions sanitaires de la Croix-Rouge pour les classes indigentes;
c) par l’organisation dans les grandes villes des secours à porter en cas d’accidents ;
d) par le recrutement et l’instruction du personnel des infirmiers et surtout des infirmières, les services rendus par les femmes (sœurs de charité) en Russie en cas de secours à organiser étant, comme l’a montré l’expérience, d ’une valeur inappréciable. [xiv]»
Later, the Japanese Red Cross presented a summary report on it activities during the war of 1894-1895, against China – the one which led to Japanese rule over Formosa or, as it is now known, Taiwan. The report is long and only a few passages thrown any light on the role of wome, the following in the context of support for hospitals during the Society’s « Service pendant l’expédition de Formose après la guerre »:
« Pour terminer cet exposé rapide, nous devons dire que les femmes aussi jouèrent un rôle très important dans les services de secours de notre société. Il y eut des infirmières préparées par le siège central et par une maladie endémique des zones tropiques, probablement de nature contagieuse. les sections locales de la société; il y eut aussi un Comité de Dames pour la garde des malades. Mais, dans cette guerre de 1894— 95, l’emploi des infirmières ne fut toléré que dans les hôpitaux de réserve à l’intérieur, et même là ce fut un fait tout nouveau qui causa d’abord beaucoup d’appréhension. Heureusement, la bonne direction des délégués, des médecins, des surveillantes et la fidélité des infirmières au devoir firent bientôt disparaître toute méfiance du public. On doit même dire que, par leur districte obéissance à l’autorité et par leur bienveillance particulière à l’égard des malades, elles devinrent l’objet de très grands éloges. Notre Auguste Souverain lui-même voulut leur témoigner sa reconnaissance en admettant dix d’entr’elles dans l’ordre impérial, chose qui ne s’était encore jamais vue, seules, jusqu’à présent, les femmes de la Cour ayant pu être décorées.
Les femmes appartenant à la noblesse, au commerce ou à la finance, ne restèrent pas, elles non plus, indifférentes. Elles se réunirent tous les jours, malgré la brûlante chaleur de l’été, à l’hôpital de la société, auprès de son Altesse Impériale la Princesse Komatsu, administratrice en chef du Comité, et confectionnèrent toutes sortes de bandages ; c’était vers l’époque des sanglantes batailles de Ping-Yang et de la mer Jaune. Plus tard, au mois de décembre, le Directeur général du service de santé en campagne, confia à ce comité la confection des bandages de poche. „En ce moment, écrivait-il. Nos soldats blessés sont fort nombreux, et persuadé que votre association est la mieux en mesure de confectionner des bandages dans de bonnes conditions antiseptiques, j ’ai l’honneur de vous prier de vouloir bien vous en charger.” En conséquence, 15.000 pièces furent confectionnées. Cet exemple fut suivi par les dames du comité, dans les provinces où se trouvaient des casernements de division territoriale. A plusieurs reprises, ces dames eurent également à assister les infirmières dans les hôpitaux de réserve. [xv]»
And a little later, recognition from on high:
« Sa Majesté l’Impératrice daigna faire don à notre société de 6000 bandages confectionnés par ellemême et les dames de sa cour. Plus tard, elle entreprit un long voyage à Hiroshim a et à Kuré, à seule fin d’aller porter ses consolations aux soldats et aux marins blessés. ‘Lorsqu’elle visita l’hôpital de réserve de cette première ville, elle daigna adresser à nos infirmières ces paroles d’encouragement : „Je n ’ignore pas les fatigues que vous vous imposez toutes depuis longtemps et je vous prie de persévérer dans votre grande œuvre de dévouement.” Une telle sollicitude de la part de nos souverains pour nos militaires blessés ne peut que trouver son écho dans le coeur de la nation entière. [xvi] »
In the Russian report one also finds an interesting observation on the effects of the presence of women in hospitals:
« Le célèbre chirurgien Pirogoff, envoyé sur le théâtre de la guerre, se raffermit par cette expérience dans son opinion sur le mérite exceptionnel du personnel sanitaire féminin et la supériorité des services rendus par les sœurs comparés à ceux des infirmiers. Il remarqua aussi que la présence des femmes dans les hôpitaux rendait en outre toute espèce de surveillance policière presque inutile, tant leur influence était bienfaisante sur les mœurs de ces institutions. L’expédition franco-prussienne ne coûta pas moins de 54.177 roubles au Comité central de S‘ Pétersbourg, mais l’expérience acquise par son personnel le dédommageait amplement de ces frais [xvii]»
Another National Society which submitted a report to the Conference was the Russian Red Cross, who had put together an historical overview of their activities. referring to the Turkish-Russian War of 1877-1878, during which the Ottoman Red Cross switched to using the Red Crescent, but also saw great activity among women on the Russian side:
« Nous avons vu que la Croix-Rouge ne possédait qu’un peu plus d’un demimillion de roubles au début de la campagne. Grâce à la libéralité des offrandes elle put dépenser, depuis le moi d’avril 1877 jusqu’au 31 décembre 1878, pour le secours des victimes de la guerre 16,788.142 roubles 31 cop., sans compter la valeur des offrandes en matériel. Dès le commencement de la guerre l’activité de la société prit un caractère fébrile. Outre les institutions permanentes de la Croix-Rouge il en surgit une grande quantité d’un caractère temporaire, pour subvenir aux besoins les plus pressants. C’est ainsi que furent organisés les Comités de dames pour visiter les hôpitaux et rendre aux blessés et aux malades une série de petits services, tels que leur faire la lecture, leur écrire des lettres, etc. [xviii]»
In 1874, the Russian Red Crescent acted in response to the needs it found in Samara, where a lack of food confronted the local population:
« … la Croix-Rouge russe se porte au secours des habitants de la province de Samara frappés de la disette. Les stocks de farines et de grains étaient épuisés, le pain avait renchéri du double, et les travailleurs, laissant leurs familles dans le dénuement le plus complet, s’en allaient par bandes chercher du travail dans les provinces voisines. Voyant ces choses, le Comité de dames de la province de Samara organisa une collecte qui, sans compter les offrandes matérielles sous la forme de grain, de farine, de gruau et de pain, donna la somme de 495 mille roubles. Ces moyens permirent à la Croix-Rouge de subventionner les familles qui étaient restées sans chefs, ainsi que celles qui, quoique n ’étant pas dans ce cas, souffraient de la misère. [xix]»
In a subsequent section, the Russian Red Cross describes the foundation of communities of Red Cross Sisters, and mentions women as both leaders and workers in the organisation:
« La première communauté de la Société russe de la Croix-Rouge fut organisée en 1868 par le Comité des dames de Moscou, la seconde fut fondée en 1871 à St Pétersbourg par la princesse Eugénie Maximilianovna d’Oldenbourg. Pendant les dix années suivantes on en fonda encore neuf dont les principales sont celle d’Alexandre à S1 Pétersbourg, d’Elisabeth à Varsovie, de Marie à Kiew, de Kaspérow à Odessa et celle d’Irkoutsk. Les années de famine et de choléra 1891 et 1892 contribuèrent beaucoup à la propagation des principes de la Croix-Rouge et à la croissance de ses institutions, dont le nombre monte actuellement à 65 et qui sont disséminées par toute la Russie. Le nombre des sœurs de la Croix-Rouge grandit aussi rapidement. On en comptait au 1 janvier des années suivantes :
1888 …………………………..593
1889 …………………………1309
1890 …………………………1782
1891………………………….1890
1892 …………………………2047
1893 …………………………2207
1894 …………………………2968
1895 …………………………2628
1896 …………………………2812
En 1892 la société dépensa pour l’entretien de ses hôpitaux 719.651 roubles, l’année suivante ces dépenses s’élevèrent à 879.167 roubles et en 1894 à 1,057.089 roubles. [xx]»
During the Conference, as is the practice also at the present time, there were decisions to be made. One of these concern the Augusta Fund – it was in existence until 2015 when it was dissolved and its capital transferred to the Florence Nightingale Medal Fund – and protection of its capital:
« Mr le PRÉSIDENT. — Est-ce que quelqu’un demande la parole?
Je regarde la discussion comme close.
Je procède au vote. La première proposition qui sera mise aux voix tend à déclarer que le capital du „ Fonds Augusta” est inaliénable. Les dames et messieurs qui adoptent cette proposition sont priés de lever la main. (Après le vote.) La proposition est adoptée. [xxi]»
At this Conference one also set aside time to consider the question of « L’extension de la Convention de Genève dans les guerres maritimes », and in that context a representative of Austria took the floor, and in a longer intervention mentioned that
« L’Autriche possède une ambulance maritime, créée et installée depuis bien des années par la section régionale de la Croix-Rouge des dames de Trieste. Nous avons vu dans le courant du débat qu’on aborde la question qui nous occupe en ce moment qu’avec une certaine précaution, qu’il y a en jeu des égards à observer et en tin des circonstances qui ne sont pas encore éclaircies, mais qui, tout autorisées qu’elles soient, ne nous ont pourtant pas retenus à prendre des mesures décisives. [xxii]»
The Russian Red Cross had submitted a report in response to the fourth question, « L’activité de a Croix-Rouge en temps de paix. », and this was referred to by the Rapporteur on the subject, Mr le médecin major Dr Pannwitz of Prussia:
« De toutes les branches d’activité qui doivent leur existence il ces considérations et qui surtout étendent leur sphère, continuellement et avec le meilleur succès, par l’assistance des associations de dames, on doit attribuer la plus grande valeur à celles qui sont immédiatement relatives aux buts de guerre, c’est à dire à celles qui
1o savent organiser une occupation ininterrompue de personnes de la Croix-Rouge dans les soins de secours pour les malades et
2o qui entassent et entretiennent en bon état des fonds toujours prêts de matériaux propres. [xxiii]»
A little later Dr Pannwitz mentioned the establishment of first aid stations in public places in some cities, and the more widespread practice of depositing first aid materiel in locations accessible to the public, and which might be useful for treating relatively minor injuries:
« Les dépôts qui se trouvent aux postes de police et des pompiers ou à des endroits ailleurs favorables sont pourvus de listes des hommes de la Croix-Rouge qui sont prêts aux services de secours et que l’on peut facilement atteindre ou avertir par le téléphone. Dans la campagne cette activité est souvent exercée dans les communes par les associations de dames qui font pratiquer par des sœurs les soins pour les malades en général avec beaucoup de succès [xxiv] »
Subsequently, the Rapporteur more or less repeated the point made by Prussian Red Cross about peace-time activities designed to increase capacity to support in wartime:
« L ’établissement d’un assez grand nombre d’hôpitaux, très bien organisés quant à l’hygiène, à l’exploitation desquels des baraques transportables peuvent être employées avec beaucoup de succès est digne de l’encouragement par nos Sociétés, comme il tend à augmenter les réfuges des malades qui en cas de guerre peuvent servir de stations de convalescents du premier rang. En même temps s’offre une occasion remarquable, surtout pour les associations de dames, de répandre des maximes de soins pratiques pour la santé et de concourir ainsi à l’élévation de la santé du peuple et avec cela de l’aptitude de toute la nation au service militaire. [xxv]»
There are many other examples of the word letters “dame” appearing in the text – but as “Mesdames” and other indirect references – as well as plenty of “fondamental” … The word “femme” yields a number of “hits”, but for the most part duplicating or in conjunction with the ones cited above – but some mentions are outside of this.
One such was a contribution – written well before the Conference itself – from the ICRC to the question of « Situation du “Fonds Augusta” » reminds the Conference of the wishes expressed in a resolution of the previous Conference to include certain issues in the agenda of the present one, such as
« 3° Un plan d’organisation normale, entrant dans
les plus grands détails, pour les secours à fournir par la Croix-Rouge aux
malades en temps de paix. Cette organisation devrait reposer sur la coexistence
déjà établie de sociétés d’hommes et de sociétés de
femmes et avoir en vue l’augmentation des services à rendre, soit en
temps de paix pour le soin des malades et pour-les intérêts sanitaires des
classes pauvres soit en temps de guerre pour les soldats malades et
blessés. [xxvi]»
[i] VIme Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge, Vienne 1897, Vienne. Imprimrie Ch. Reisser & M. Werthner, 1898. Circulaire adressée aux Comités centraux de la Croix-Rouge, Vienne, le 1er juin 1896; p VI: p 9/282 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1897_RAPPORT_FRE.pdf
[ii] VIme Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge, Vienne 1897, Vienne. Imprimrie Ch. Reisser & M. Werthner, 1898. p VI: p 9/282 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1897_RAPPORT_FRE.pdf
[iii] VIme Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge, Vienne 1897, Vienne.
Imprimrie Ch. Reisser & M. Werthner, 1898. p 65: p 85/282 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1897_RAPPORT_FRE.pdf
[iv] VIme Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge, Vienne 1897, Vienne.
Imprimrie Ch. Reisser & M. Werthner, 1898. p VI: p 85/282 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1897_RAPPORT_FRE.pdf
[v] VIme Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge, Vienne 1897, Vienne.
Imprimrie Ch. Reisser & M. Werthner, 1898. p 65: p 86/282 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1897_RAPPORT_FRE.pdf
[vi] VIme Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge, Vienne 1897, Vienne.
Imprimrie Ch. Reisser & M. Werthner, 1898. p 65: p 86/282 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1897_RAPPORT_FRE.pdf
[vii] VIme Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge, Vienne 1897, Vienne.
Imprimrie Ch. Reisser & M. Werthner, 1898. p 66: p 87/282 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1897_RAPPORT_FRE.pdf
[viii] VIme Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge, Vienne 1897, Vienne.
Imprimrie Ch. Reisser & M. Werthner, 1898. p 66: p 87/282 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1897_RAPPORT_FRE.pdf
[ix] VIme Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge, Vienne 1897, Vienne.
Imprimrie Ch. Reisser & M. Werthner, 1898. p 70: p 90/282 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1897_RAPPORT_FRE.pdf
[x] VIme Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge, Vienne 1897, Vienne.
Imprimrie Ch. Reisser & M. Werthner, 1898. Circulaire adressée aux Comités centraux de la Croix-Rouge, Vienne, le 1er juin 1896; p 94: p 114/282 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1897_RAPPORT_FRE.pdf
[xi] VIme Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge, Vienne 1897, Vienne.
Imprimrie Ch. Reisser & M. Werthner, 1898. p 94: p 114/282 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1897_RAPPORT_FRE.pdf
[xii] VIme Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge, Vienne 1897, Vienne.
Imprimrie Ch. Reisser & M. Werthner, 1898. p 95: p 115/282 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1897_RAPPORT_FRE.pdf
[xiii] VIme Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge, Vienne 1897, Vienne.
Imprimrie Ch. Reisser & M. Werthner, 1898. p 104: p 124/282 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1897_RAPPORT_FRE.pdf
[xiv] VIme Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge, Vienne 1897, Vienne.
Imprimrie Ch. Reisser & M. Werthner, 1898. p 112: p 132/282 in the electronic version at https://library.icrc.org/library/docs/DIGITAL/CI_1897_RAPPORT_FRE.pdf
[xv] VIme Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge, Vienne 1897, Vienne.
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[xvi] VIme Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge, Vienne 1897, Vienne.
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[xvii] VIme Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge, Vienne 1897, Vienne.
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[xviii] VIme Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge, Vienne 1897, Vienne.
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[xix] VIme Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge, Vienne 1897, Vienne.
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[xx] VIme Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge, Vienne 1897, Vienne.
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[xxi] VIme Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge, Vienne 1897, Vienne.
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[xxii] VIme Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge, Vienne 1897, Vienne.
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[xxiii] VIme Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge, Vienne 1897, Vienne.
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[xxiv] VIme Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge, Vienne 1897, Vienne.
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[xxv] VIme Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge, Vienne 1897, Vienne.
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[xxvi] VIme Conférence Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge, Vienne 1897, Vienne.
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